
Dans son intervention, ce soir du mardi 1er septembre 2015 sur le plateau Ness Nesma de la chaîne Nessma TV, l’avocat Nizar Ayed, chargé de l’affaire de la plainte déposée par le groupe de 15 députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), a donné un aperçu de ce qu’il appelle « malversation et dilapidation des deniers publics » par l’Instance Vérité et Dignité (IVD) et sa présidente, Sihem Ben Sedrine.
L'avocat a indiqué que l’Instance a pu bénéficier, du temps du gouvernement de Mehdi Jomâa, d’une partie du budget consistant en 2,5 millions de dinars dont la moitié, soit 1,2 MD, « a été dépensée dans l’achat d’une voiture de type ''Passat'' pour chacun des 15 membres de l’IVD, sachant que chaque voiture coûte 82 mille dinars et que la présidente s’est acheté – une première du genre – une voiture de sport ».
Me Ayed ajoute qu’au cours de la première année d’exercice, les divers membres de l’Instance ont effectué pas moins de 18 voyages à l’étranger, comprenant chacun entre trois et cinq personnes pour prendre connaissance des expériences d’autres pays en la matière alors que lors de leur élection, ces membres étaient censés être expérimentés dans le domaine de la justice transitionnelle.
Et pour conclure, l’avocat Nizar Ayed précise que parmi les autres dépenses « inutiles », on cite l'achat d'une enseigne pour un coût de 58 mille dinars, le changement de la porte principale du siège de l’IVD, qui est tout neuf à Montplaisir, l'utilisation de marbre pour 48 mille dinars et l’aménagement du bureau de la présidente de l’Instance pour un coût de 120 mille dinars.
S.H
Commentaires (51)
Commenter@ODIN| 02-09-2015 21:41
@Abel Chater| 03-09-2015 02:52
@ourwa| 02-09-2015 21:45
Cela fait plaisir de savoir que je ne suis pas seul à batailler contre ce Chater, qui ne passera pas.
Réponse à @ourwa (2ème partie)
Maintenant, à force d'avoir menti, Nidaa tounes par le biais de son intrigant Mohsen Marzouk, croit avoir acquis une légitimité illimitée et commence à creuser dans des dossiers tabous pour la réussite d'une vraie transition démocratique durable. Ils mènent une campagne de dénigrement contre l'IVD et son chef Sihèm Ben Sédrine. Un lynchage à la manière des sionistes trouve lieu et les débiles croient à tout ce qu'on leur raconte. En parallèle, ils font passer une loi des plus criminelles contre l'avenir de la Tunisie, pour blanchir les bandits voleurs du peuple tunisien. Je ne connais pas Sihème Ben Sédrine, ni que je l'aie rencontrée de toute ma vie, ni que je sois «islamiste» de près ou de loin, comme beaucoup le prétendent ici pour m'intimider, mais néanmoins je connais leurs trucs, la manière et les outils de leurs intrigues. Je suis passé par des études qui m'ont élucidé beaucoup de règles linguistiques enrobées par beaucoup de maligne et de mauvaise intention. Il suffit de remarquer les termes «argent du contribuable», «voitures», «voyages», «dilapidation des deniers publics» et ainsi de suite de termes qui attisent la jalousie des gens, les transformant tout de suite en des aveugles de colère, pour bien comprendre qu'ils mentent et qu'ils ne visent que l'affaiblissement jusqu'à l'abolition de l'IVD, sinon comment se fait-il que seuls ceux de Nidaa Tounes jonglent avec de tels propos incriminant Madame Ben Sédrine, alors que le contrôle de tout argent public est assuré par des contrôleurs financiers dépendant du ministère des Finances, pour l'ensemble des ministères et des instances de l'état. Le parlement ARP vote et contrôle l'exécution des lois de finances, mais n'a pas le droit de mener toute cette guerre que le lobby de Nidaa Tounes mijote contre Sihèm Ben Sédrine. Une humiliation pour l'état tunisien et pour ses contrôleurs financiers, les transformant en une République bananière. En conséquence, il n'y a aucun abus de Sihèm Ben Sédrine, sinon les contrôleurs financiers l'auraient déjà dévoilée et sanctionnée. Mais qu'un avocat quelconque vienne nous jouer son théâtre, alors que tout le monde connaît les pratiques des avocats tunisiens, là alors, c'est cet avocat bavard, baratineur et intrus, qui devrait être tenu responsable pour ses intrigues. L'IVD doit continuer son travail coûte que coûte, sinon la Tunisie n'aura jamais un second avenir durable. Les Tunisiens resteront divisés jusqu'à ce que les ayant droit trouvent une autre solution qu'attendre équité de Nidaa Tounes.
Merci pour avoir la patience de me lire, car je n'allais pas terminer si je n'avais pas remarqué quelle heure il est.
Réponse à @ourwa (1ère partie)
Merci pour m'avoir écrit, mais ton texte donne le vertige, tellement tu zigzagues et tu rampes comme un serpent du désert. Je n'ai pas pu attraper une seule conclusion de tout ton texte de Confucius.
Tu ne parles que d'argent et de dilapidation d'argent, d'une révolution qui n'en n'est pas une, mais dont la date est de 2010, non pas 2011 et j'en passe, parce que j'ai lu plutôt une furie, qu'une discussion ou une explication. Toutefois, j'aime bien te réguler les neurones par de petites phrases significatives.
Il y a eu une Révolution du 14 janvier 2011. Je l'ai vécue en personne dans la peur, le désarroi, l'incertitude, le chaos et l'atmosphère de guerre. Aux premières heures de l'absence de l'état, le voisin n'eut plus confiance en son voisin. Le pillage et les attaques aux portes défoncées partout. La voiture de ma fille fut incendiée devant nos yeux. Il n'y eut pas de police, ni la moindre sécurité pour quiconque, chacun pour soi et Dieu pour tous. Tout le reste devrait être écrit en plus de mille pages. Maintenant, que toi ou que d'autres veuillez banaliser tout ce qu'on a vécu de drames lors de la Révolution du 14 janvier 2011, c'est votre affaire et je m'en moque. Toutefois, l'ignorance et le mensonge, ne pourront dominer une vérité qu'on a vécue soi-même, sinon qu'on nous endosse une camisole de force et qu'on vous suive comme tant d'autres débiles.
Par la suite, tu ne pourrais balayer d'un revers de main, le putsch des pays protecteurs comme la France, les USA, l'Allemagne et l'Italie sur la volonté du peuple tunisien qui a choisi les ennemis jurés des deux dictateurs déchus Bourguiba et Ben Ali, nouvellement dénommés «islamistes». Un putsch qui aurait pu finir comme en Egypte, si notre armée avait joué leur jeu. Deux grands généraux tunisiens, le chef d'état-major interarmes tunisien, le général Rachid Ammar et Le chef d'état-major de l'armée de terre tunisienne, Mohamed Salah Hamdi démissionnent. Pour pouvoir survivre, le gourou d'Ennahdha Rached Ghannouchi accepte toutes leurs conditions, jusqu'à se faire destituer de lui-même et applaudir la défaite de son parti tout en soutenant son adversaire le chouchou et la création de l'Occident, Nidaa Tounes qu'ils ont eux-mêmes planifié en équilibre à la force du parti d'Ennahdha, suivant leur propre système de deux grands partis entourés de petits partis satellites. Tout est «picobello». Le président de l'ISIE qui mena les premières élections législatives à merveille, Kamel Jendoubi ne voulut jouer à leurs tricheries et à leurs manipulations. Ils le changèrent contre un faux-jeton de la pire espèce, Chafik Sarsar. Tout est bien qui finit bien, sauf que le chef-intrigant de Nidaa Tounes Mohsen Marzouk, s'avère un grand amateur, il annonça la victoire de Nidaa Tounes à 5 minutes de la fermeture des bureaux de vote. Leur taux de réussite fut prématurément annoncé avec une exactitude à deux chiffres après la virgule, muni déjà d'un schéma à l'appui bien animé. La télévision nationale fut d'un parti-pris flagrant avec Nidaa Tounes. Le scénario des élections législatives fut identique aux élections présidentielles. Les Tunisiens n'avaient pas d'autre choix pour la stabilité politique et sécuritaire du pays, que de discuter politique, comme ils discutent football. Le match fut gagné bon gré, mal gré par l'équipe de nos amis protecteurs. L'Occident félicita la Tunisie et Obama avec le Congress de son pays comblèrent «Tunisia» d'éloges. Nos «islamistes» sont devenus des anges et leur gourou Rached Ghannouchi devint l'hôte préféré des Américains. Sa denture devient symétrique et ses paroles dépassent toutes les attentes des Occidentaux et surprirent les plus proches d'Ennahdha, peut-être la femme de Ghannouchi elle-même.
la fin d"un règne ... vive le prochain règne...
@Abel Chater| 02-09-2015 19:42
@NAZOU
Salutations(camarade non-gauchiste)
Curieux
On dirait qu'on veut régler des comptes à des personnes et non sauver de l'argent public dilapidé de cette façon.
L'IVD appartient à quelque cjoses qui doit la contrôler et valider ces achats.
D'ailleurs ; je sui désolé elle n'a pas passer directement ces achats. Elle a dû passer par un appel d'offres où le premier ministère pzr le biais de la commission des marchés aurait dû intervenir pour arrêter les dégâts.
Si ce n'est pas possible et des failles à la procédure existeraient ; il faut donc y remédier rapidement et à L'ARP de le faire, sans attendre,car ce genre de chose peuvent arriver à n'importe quelle entreprise ou organismes.