
«Je ne suis pas d’accord ni avec Moncef Marzouki ni avec Rached Ghannouchi au sujet des Ligues de protection de la révolution (LPR)», a déclaré Ahmed Néjib Chebbi, président du parti Al Joumhouri, à Shems Fm ce mercredi 20 mars 2013. «Si on demande à n’importe quelle personne dans le pays quant au rôle des LPR dans la société tunisienne, la réponse sera unique : elles sont là pour contrer l’activité politique des opposants à la Troïka ou à Ennahdha», a-t-il ajouté.
«Faut-il d’autre preuve que celle du meurtre de Lotfi Nagdh à Tataouine ou celle de l’attaque de l’UGTT en décembre dernier ou celle de la réunion de Nidaa Tounes à Djerba. L’histoire de ces ligues prouve que ces Ligues ne font pas partie de la société civile, mais forment, plutôt des associations qui attaquent les opposants politiques», a assuré le président du parti Al Joumhouri.
«S’il n’y a pas une volonté réelle pour dissoudre ces ligues afin de garantir des élections dans de bonne condition et un climat de sécurité, il y aura des répercussions graves sur la stabilité et la sécurité du pays», a affirmé M. Chebbi.
I.N.

