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L’Arabie saoudite déroule le tapis rouge et les milliards pour Trump
13/05/2025 | 18:35
3 min
L’Arabie saoudite déroule le tapis rouge et les milliards pour Trump
Le président américain Donald Trump et le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane applaudissent après la signature d'accords lors d'une réunion bilatérale à Riyad, le 13 mai 2025. (Photo de Brendan Smialowski / AFP)

 

Reçu avec tous les égards en Arabie saoudite, Donald Trump a empoché selon la Maison Blanche de pharaoniques promesses d'investissements et d'achats saoudiens, en particulier dans la défense et l'intelligence artificielle.

Le président républicain, accompagné de plusieurs grands mécènes dont son allié Elon Musk, avait promis d'encaisser de « gros chèques » pendant son déplacement, fidèle à son approche diplomatique transactionnelle.

Il a signé, mardi 13 mai 2025, avec le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane un « partenariat économique stratégique ».

L'exécutif américain a augmenté le montant revenant aux Etats-Unis à 600 milliards de dollars, ce qui correspond au chiffre qu'avait avancé le dirigeant de facto du royaume saoudien en janvier.

En particulier, l'Arabie saoudite doit, selon un communiqué américain, acheter pour 142 milliards de dollars d'équipements militaires « de pointe », ce qui en feraient, d'après la même source, le « plus important (contrat de défense) de l'histoire ».

Par ailleurs la société saoudienne DataVolt va engager « 20 milliards de dollars dans des centres de données et des infrastructures énergétiques liées à l'intelligence artificielle » aux Etats-Unis, toujours selon la Maison Blanche.

Cette dernière a également évoqué des contrats technologiques d'un montant total de 80 milliards de dollars, impliquant Google, les éditeurs de logiciels Oracle et Salesforce, ou le géant des semi-conducteurs AMD.

Pompe et complicité

Mohammed ben Salmane a réservé au milliardaire républicain de 78 ans, sensible à la pompe protocolaire, un accueil sur mesure, avec escorte d'avions de combat, garde à cheval et fastes du palais royal.

La cordialité évidente entre les deux hommes, que l'on a vu converser avec animation et force sourires, a marqué cette première journée de déplacement.

« Je pense vraiment que nous nous apprécions beaucoup », a insisté Donald Trump.

La tournée du président américain doit ensuite l'emmener au Qatar puis aux Emirats arabes unis.

Si l'on excepte un aller-retour à Rome pour les funérailles du pape François, il s'agit du premier déplacement majeur à l'étranger depuis le début du second mandat.

Huit ans plus tôt, Donald Trump avait déjà choisi le royaume saoudien pour son premier voyage international.

La décision de faire passer à nouveau les richesses pétrolières et gazières du Golfe avant ses alliés occidentaux reflète leur rôle géopolitique croissant et leur immense potentiel économique.

Du côté des pays visités, l'enjeu est aussi de s'assurer le soutien d'un président impulsif, qui prône un désengagement militaire et stratégique des Etats-Unis, en dehors des environs géographiques immédiats de la première puissance mondiale.

Mais le républicain, qui se flatte de maîtriser l'art du « deal » diplomatique autant qu'économique, devra bien évidemment aborder avec tous ses hôtes les grands sujets régionaux, notamment sur l'Iran, avec qui les Américains mènent des négociations sur le nucléaire.

Cadeau qatari

Mais aussi la Syrie ou encore Gaza, où la situation humanitaire ne cesse d'empirer.

Le président américain s'est entretenu mardi avec Edan Alexander, libéré la veille par le mouvement islamiste palestinien Hamas.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a lui prévenu mardi que l'armée israélienne entrerait « avec toute (sa) force » dans la bande de Gaza dans les jours à venir.

Dans ce contexte, la normalisation des relations de l'Arabie saoudite avec Israël, un projet un temps cher à Donald Trump, semble exclu de l'agenda.

Ryad assure en effet qu'aucun progrès n'est envisageable sans l'établissement d'un Etat palestinien, une perspective plus lointaine que jamais.

Washington a également conclu un accord de cessez-le-feu avec les rebelles houthis au Yémen.

Donald Trump doit se rendre mercredi au Qatar, une étape qui a déjà un parfum de bagarre politique.

L'opposition aux Etats-Unis lui reproche d'avoir accepté « le plus gros pot-de-vin étranger de l'histoire récente », selon les mots du chef des sénateurs démocrates, Chuck Schumer.

La famille royale du Qatar a offert à Donald Trump un Boeing 747-8 pour remplacer au moins provisoirement son avion officiel , et pour l'utiliser après son mandat.

Le président américain a répliqué que l'avion était un « cadeau temporaire ».

 

© Agence France-Presse

13/05/2025 | 18:35
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Commentaires
PRO
Malla fathiha du siècle
a posté le 13-05-2025 à 20:43
Les réfrigérateurs de golf nous ont ' comme toujours ' causé une honte énorme.
Adil
Pourquoi "nous" ?
a posté le à 21:56
Les pays du golfe se sont mis sous protection américaine et il paye le prix fort. Ainsi, ils assurent leur pérennité.
Ces mêmes pays n'ont que faire des autres. Peut-on leur faire le reproche de travailler leurs intérêts ?
Le Maghreb lui, à l'exception du Maroc, ne l'ont pas encore compris. Sinon, ils utilisent le nationalisme arabe, idée utopique, à des fins de diversion politique.
CHKOBBA
Le traître Monchariste
a posté le 13-05-2025 à 20:38
Le traître des Deux Saintes Mosquées paie le tribut de bon gré et avec humilité, en l'absence des savants des cueilleurs, des imitateurs et des rôtisseurs. Que la paix soit sur l'honneur de la nation arabe et islamique. Que la paix soit sur vous. Assalam 3laikom!
Eckerbed
Avec l´argent de nos Hajjaj aussi..
a posté le 13-05-2025 à 20:33
Les revenus du Hajj et de la Omra pendant cinq ans sont donnés du jour au lendemain au Grand Satan par les dirigeants du pays des Deux Saintes Mosquées, alors qu'ils sont humiliés devant lui, les yeux baissés et épuisés par l'humiliation (et quiconque parmi vous les prend pour alliés, alors il est certainement l'un d'eux).
BOUSS KHOUK
Et GHAZZA
a posté le 13-05-2025 à 19:48
enterre ses morts !
SAHLI
La famille royale continue de voler l'argent du peuple
a posté le 13-05-2025 à 19:44
La réponse simple, connue des jeunes comme des vieux, du lecteur comme de l'ignorant, est de traire à nouveau les Etats arabes du Golfe.

Les ***d'Arabie sont prêts à dépenser plus de 14 00 milliards de dollars pour encore massacrer les Palestiniens à ce jour.
Il faut bien le comprendre : donner 14 00 milliards du pauvre peuple d´Arabie, mais donner donner à notre président Kaiis Saied 2 (je dis bien DEUX !) milliards sous forme de prêt n'est pas possible à ce jour !?

La majorité des pays arabes sont au bord de la faillite et ne bénéficient même pas de prêts à taux d'intérêt élevés ?! Mais ils passent des années à supplier la Banque mondiale pour des prêts de 2 ou 4 milliards de dollars ?

Voilà à quoi ressemblent les soi-disant Frères arabes !

BOUSS KHOUK
ET '? GHAZZA
a posté le 13-05-2025 à 18:51
yeklou fil hjar ........ d'ARABIE .S trump repart toujours les poches pleines !! Il leur a fait EL BOUKHOUKHOU US . Et les saoudiens sont aux anges , contents d'être D'?PLUM'?S .
Agatacriztiz
Sans aucun commentaire possible.
a posté le 13-05-2025 à 18:42
Et pas loin de là, des milliers de palestiniens crèvent de faim et se font bombarder quotidiennement...
Sans commentaires...