
Le président de la République Kaïs Saïed a reçu, lundi 28 avril 2025, au palais de Carthage la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri, d'après un communiqué présidentiel publié à 2 heures.
Lors de cette rencontre, le président a souligné l'importance de donner la priorité absolue, dans les projets de lois et décrets, à la résolution définitive des problèmes sociaux, « sans retour en arrière ». Il a précisé que « cette phase de l’histoire de la Tunisie nécessite de rendre responsables ceux, au sein des institutions de l’État, qui ne répondent pas aux attentes des Tunisiens ».
Le président Saïed a ajouté que « la lutte pour la libération nationale aujourd’hui se présente comme une bataille entre le système choisi par le peuple et un ancien régime qui ne cherche qu’à se redresser et à aggraver les tensions par tous les moyens possibles ». Il a aussi rappelé que « la Tunisie regorge de jeunes capables d’apporter leur contribution à la construction du pays », tout en soulignant que « le peuple tunisien a démontré une grande lucidité en exposant ceux qui se sont fait passer pour des ennemis pendant une décennie, mais qui, en réalité, ont révélé leur véritable nature, rejetée par l’histoire et par le peuple ».
Enfin, Kaïs Saïed a insisté sur le fait que « les efforts sont déployés pour mettre en œuvre des solutions radicales et authentiques, loin des promesses vaines et superficielles prétendues par ceux qui, hier, étaient des adversaires et, aujourd'hui, cherchent à se positionner comme des alliés ».
R.B.H
Demain, il sera traité par ces mêmes qualificatifs bizarres étrangers à notre pays et qu'il a lui-même introduits.
Et à propos "jeunes", je ne vois aucun de nos jeunes tunisiens qui ont réussi nommé dans des postes clés. Je ne vois que des têtes calcinées et des 9aweda, c'est tout.
Quant au système, lui, on est en train de changer A par b. Rien de structurel, aucune réforme de fond.
Nahdha a mis ses acolytes au pouvoir et à l'administration. Idem pour celui-là, sous couverture d'un quelconque nettoyage, épuration et je ne sais quelle guerre contre la corruption, des mots sordides qui sèment le trouble de la division et de la désolidarisation entre Tunisiennes et Tunisiens.
La corruption, elle, on l'entretient, discrètement, il suffit d'écouter la radio, d'ouvrir la télé, de contempler ces spectacles dégoûtants d'une justice aux ordres et d'élections verrouillées.
Il faut distinguer peur et incorruptibilité.
Quand il partira, et il partira un jour la peur qu'il est en train d'installer partira elle aussi, et il ne laissera alors rien de solide. Même s'il réussira quelques réalisations, ce que j'en doute fort, tout s'effondrera à son départ.
Les exemples n'en manquent pas, il suffit d'observer les leçons du passé et d'en tirer les enseignements, Ben Ali, Assad, Kadhafi, Saddam, etc.
Que les bons Dieux nous gardent des grands malheurs qui nous guettent !

