
Depuis ce matin, mercredi 25 décembre 2024, les travailleurs et cadres affiliés à la Fédération générale des mines, membre de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT), au sein de la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), ont entamé une grève générale affectant l'ensemble des sites d'extraction, des laveries, des ateliers et des administrations de l'entreprise.
Cette mobilisation vise à protester contre ce que les grévistes considèrent comme une lenteur excessive de la direction générale de la compagnie à mettre en œuvre les accords conclus avec la section syndicale régionale des mines. Ces accords incluent plusieurs revendications, notamment le versement des primes de production pour les années 2019 et 2023, l'intégration des prêts sociaux et la fourniture des tenues de travail.
Selon Zied Akremi, secrétaire général adjoint de la section régionale des mines à Gafsa, l'administration de la CPG a adopté une posture rigide, refusant de répondre favorablement aux demandes formulées par le conseil sectoriel des mines, et ce, en dépit de deux séances de négociations tenues au siège de l'inspection du travail et au ministère des Affaires sociales.
Cette intransigeance a conduit au lancement de la grève, qui, selon M. Akremi, a enregistré un taux de participation élevé dès ses premières heures. En dépit des réunions organisées depuis l'annonce de cette grève, il y a deux semaines, la direction de la CPG ainsi que les autres intervenants n'ont pas réussi à apaiser les tensions ni à convaincre les partenaires sociaux de renoncer à leur mouvement.
H.K
Un indicateur important qui permet de sensibiliser les gens intéressés et la population en générale.
Au Canada, après presque un mois de grève de la poste nationale, le gouvernement a ordonné les employés à retourner travailler et arrêter la grève.
Le gouvernement est juge et partie dans cette affaire mais l'intérêt général du pays est plus important que les grévistes.
Il faut dire aussi que pendant un mois les employés ne sont pas payés.
Au diable les affamés, au diable les fainéants.
En effet, au regard des récents investissements colossaux de notre voisin algérien dans le domaine des phosphates et la ferme intention des autorités à exploiter cette manne (juxtaposée à nos gisements de l'autre côté de la frontière), nous nous trouverons face à un concurrent sérieux dans un futur (très) proche.
Alors, si on a pas envie d'être "bouffés" par une rude concurrence, agissons d'ores et déjà, au lieu de faire du "sur place" et faire le jeu, au travers de bisbilles stériles, du concurrent redoutable qui est en train d'émerger.