
Les syndicats de la Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) sont en colère, car la direction de la société a refusé leurs revendications et les aurait même menacés implicitement. En réponse, ils prévoient de militer par tous les moyens « légaux et légitimes », notamment en décrétant une grève.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié jeudi 12 décembre 2024 sur la page Facebook de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) et daté de la veille. Le document indique qu’une réunion de travail s’est tenue mercredi 11 décembre 2024 entre la Fédération générale des mines, l’Union régionale du travail de Gafsa, la section régionale de Gafsa de la Fédération générale des mines, les secrétaires généraux des syndicats de base et la direction générale de la CPG, après un atermoiement de deux mois.
Toujours selon le communiqué, la direction générale de la CPG aurait ouvert la réunion avec un discours contenant des menaces tacites envers les agents, notamment en refusant catégoriquement toutes les revendications, parmi lesquelles le versement du solde de la prime de production de 2023, le refus d’octroyer des avances sur ces primes et son intention de déduire des salaires ce qui a été versé au titre des primes de production des années 2019 et 2023, et ce, fin janvier 2025.
Le même document précise que la direction a refusé d’accorder aux agents les tenues de travail non distribuées dans le passé, estimant que ce droit était désormais prescrit. En outre, elle aurait refusé d’accorder des crédits sociaux pour les années passées, se contentant de valider ceux de 2025.
La date et la durée de la grève seront fixées par la Fédération générale des mines, a précisé l’Union régionale du travail de Gafsa dans son communiqué. Celle-ci appelle les agents de la société à soutenir toutes les actions militantes entreprises et tient la direction générale responsable des tensions sociales dans le secteur.
Notons que, selon certaines informations, la production de phosphate est à l’arrêt depuis ce jeudi matin 12 décembre 2024.
I.N.

Oui, mais vous ne dites pas, pour quelle raison.
Pour moi, ces parasites stériles et improductifs, ne veulent, en aucun cas, se séparer du pactole nourricier, qui les alimente abondamment en flouss, sonnant et trébuchant, en se roulant les pouces à longueur de journée et en organisant, pour un oui ou pour un non, des séminaires bidons (false flag), pour profiter de séjours familiaux en "all inclusive" dans des palaces.
Quand on goutte au luxe après avoir été exfiltré de la précarité d'une étable ou d'une écurie, s'en priver devient une torture.
Ils ont gouté au caviar.
Ils seraient prêts à mettre le pays à feu et à sang, pour ne pas perdre ce privilège.
Quand on examine de près, le bond social stratosphérique de l'ex-charcutier à la tête de ce syndicat et du reste de ses dizaines de collaborateurs, on comprend mieux la valeur intrinsèque de l'enjeu.
C'est aussi clair que l'eau de roche !!!!!
Dans un regime democratique comme les USA , renvoie pour faute grave et plus de pension de retraite . Le site serait geré par l armee comme etant strategique et le tout serait reglé
encore une affaire mal geré par la ministre de l energie et notre KS le plus grand genie que la terre a connu
La similitude du déroulement ultérieur de cette grève avec ce qui s'est passé en 2008 n'est pas à exclure
Vous verrez le rendement et la production augmenter en flèche et le personnel qui y travaille (réellement) très content, grâce au salaires versés et aux primes payées, calculées au mérite et aux
résultats obtenus par rapport aux objectifs.
Bien sûr, les avantages sociaux, conditions de travail, formation professionnelle, plans de carrière et de retraite complémentaire seront exemplaires, car pensés et conçus pour des travailleurs, cadres et cadres supérieurs par une entreprise privée moderne résolument tournée vers l'avenir.
Conditions dont ne bénéficieront aucunement les flemmards, gueulards et fouteurs de troubles professionnels, qui eux seraient tenus à bonne distance par l'armée.
Si c'est la seule façon de faire avancer les choses, alors, pourquoi pas ?
On a jamais essayé cette formule.
Malgré ceci , la production n'a jamais cessé de diminuer depuis 2010 d'où une mauvaise situation .
Donc, pourquoi tous ces avantages "" toujours en comparaison à d'autres tunisiennes "" sans bon rendement et sans productivité ?
En conséquence, ces grèves ne pourraient qu'empirer davantage la situation de l'entreprise et de ses salariés.
A mon avis, l"heure est au travail sérieux et l'amélioration de la production et de la productivité puis les avantages sociaux proviendront systématiquement.
Créer de la richesse tout d'abord pour la partager par la suite et non l'inverse car avec les grèves on détruit même les ressources .
Khafrin billah

