
Le secrétaire général adjoint de l'Union générale tunisienne du travail (UGTT) Samir Cheffi est revenu, jeudi 17 février 2022, sur l’organisation du 25e congrès de la centrale syndicale qui s’est ouvert à Sfax, mercredi, en plein télescopage entre les différents syndicats réunis sous l’égide de cette organisation.
Certains s’opposent, en effet, à la tenue de congrès assurant qu’outrepasser les décisions judiciaires porte atteinte à la crédibilité de la centrale syndicale.
Plusieurs dirigeants de l’organisation syndicale – Noureddine Taboubi – souhaitent, notons-le, réviser le statut de l’UGTT afin de permettre aux membres du bureau exécutif de l’organisation de briguer un mandat supplémentaire. Cette divergence de points de vue a créé des tensions au sein de l’UGTT. Début février, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé, Mohamed Ali Boughdiri, a signalé que les porteurs de la proposition du report du congrès de la Centrale syndicale étaient prêts à militer sous toutes les formes possibles si ce congrès est maintenu.
Commentant le sujet sur les ondes de Shems FM lors d’une intervention dans la Matinale de Myriam Belkadhi, Samir Cheffi a estimé que la tenue du congrès était une preuve de la robustesse de l’organisation et du respect des principes démocratiques en son sein.
Interpellé sur d’éventuelles tentatives politiques de saper l’unité de l’organisation, Samir Cheffi a affirmé que l’UGTT était totalement immunisée contre ces agissements notant que la centrale syndicale manifeste beaucoup de respect à la totalité de ses adhérents en dépit des divergences. Il a cependant, signalé que le recours à la justice pour imposer son point de vue, était un crime punissable selon le règlement intérieur de l’UGTT.
Pour exprimer son opposition à l’organisation du congrès auquel il a, toutefois, assisté, le secrétaire général adjoint de l’UGTT chargé du secteur privé, Mohamed Ali Boughdiri, a porté un brassard noir.
Plus de 600 participants ont pris part, mercredi, à la séance inaugurale du 25e congrès de l’UGTT qui se tient sur trois jours. Il a réuni, à son ouverture, des représentants des organisations syndicales arabes, africaines et européennes, en plus des dirigeants des organisations nationale ; l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), l’Ordre national des avocats tunisiens (Onat), la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH), et le Syndicat nationale des journalistes tunisiens (SNJT), ente autres.
N.J.
La Dictature est dans leur sang et programmée dans leurs gènes!
Mèwlènè el Emir KS aura réussi à phagocyter l'ARP avec ces scènes de pugilat à l'intérieur de l'ARP,le CSM aujourd'hui plus divisé que jamais;
Il s'offre une pause à Bruxelles et à son retour,vous verrez l'UGTT et l'UTICA seront plus divisées que jamais;
KS président de la république? jamais mais plutôt ROI et comme le dit le vieil adage:
"Diviser pour mieux régner";
Bourguiba prétendait avoir trouvé à son arrivée "une poussière d'individus",Mèwlènè el Emir KS est bien parti pour régner sur une poussière de sujets.......