
Quatorze personnalités politiques se sont réunies pour créer la "Rencontre nationale pour le Salut" dont les objectifs sont un sauvetage économique et social et le retour à une démocratie représentative, via la mise en place d’un vrai dialogue national, a indiqué Ahmed Néjib Chebbi, l’un de ses membres.
« Il ne s'agit ni d'un parti politique, ni d'un Front mais d’une rencontre de personnalités qui ont une présence et une compétence notamment dans le domaine politique », a-t-il ajouté.
Cette rencontre est aussi composée de Ghazi Mâala, Faouzi Abderrahmen, Mahmoud El May, Amel Ouertatani, Walid Jalled, Mehdi Abdeljaoued, Laâssad Hajlaoui, Hassouna Nasfi, Mustapha Ben Ahmed, Tarek Ftiti, Yadh Elloumi, Mohamed Amine Saidani et Fakhreddine Belgayed.
Une conférence de presse pour annoncer la création de cette nouvelle entité politique a été organisée mardi matin 14 décembre 2021 à l’hôtel Maison Blanche, en présence de la majorité des membres.
Au cours de cet événement, M. Chebbi a estimé qu’il n’est pas question d’un retour à l’avant 25-Juillet mais qu’en parallèle, il est inacceptable qu’une partie ou plutôt une seule personne s’accapare seule le pouvoir et le destin de toute une nation. Et de rappeler que le chef de l’Etat était partie prenante de la crise et qu’il est en train de mener le pays vers une destination inconnue.
Pour Faouzi Abderrahmen, le problème provient à 30% au texte constitutionnel et 70% de la pratique. Et d’affirmer qu’avec son discours de la veille, Kaïs Saïed a prolongé son pouvoir individuel d’une année : la consultation nationale, les questions, la manière, la gestion, les choix, la commission qui sera chargée de l’élaboration de la nouvelle Constitution, les prochaines élections législatives qui seront accomplies par le pouvoir établi.
Il s’est interrogé, dans ce cadre, pourquoi ne pas faire d’élection présidentielle alors qu’il y aura un nouveau pouvoir et une nouvelle loi ?
Le politicien estime que tout cela consacre le pouvoir individuel et l’autocratie qui va se transformer en dictature.
M. Abderrahman a appelé les Tunisiens et les forces vives à soutenir leur pays, un appel à la raison et au partage.
Amel Ouertatani a carrément appelé les forces vives du pays et les personnalités publiques a rejoindre leur entité.
Yadh Elloumi a, quant à lui, brossé un tableau noir de la situation économique du pays : pour lui, la Tunisie est en faillite et dans une situation d’effondrement financier. Concrètement, la Tunisie ne dispose pas de ressources pour clôturer son budget 2022, le dinar est maintenu artificiellement et il y a une volonté de détruire le secteur privé pour subtiliser de force les fonds. Il a indiqué que jusqu’à cette heure, les hypothèses sur le cadrage budgétaire (déficit, croissance, taux de change, prix du baril) n’ont pas été dévoilées et que concrètement sur les 55 milliards de dinars de budget nécessaires, 25 milliards de dinars devront provenir de l’endettement mais on ne sait toujours pas d’où. Il a rappelé dans ce cadre que les bateaux de céréales sont restés en rade 35 jours, ce qui a occasionné des surestaries de 700 millions de dollars, soit plus de deux milliards de dinars.
I.N


Au temps en emporte le vent....
Cette manoeuvre est surtout bénéfique pour les islamistes car pour ces éternels loosers cette entente ne durera pas longtemps , elle aura pour effet de replacer Ennahdha dans sa position dominante sur l'échiquier politique .
1 ) le degré de crédibilité.
2 ) le degré d'acceptabilité auprès de l'opinion.
3 ) la côte de popularité
4 ) la conjoncture
5 ) l'harmonie politique.
Ce rassemblement hétérogène n'a aucune chance de réussite et pour cause : Aucun rapprochement de vision politique ni d'orientation.
Admirez le tableau de mozaique : Najibouallah , Nasfi, Jaled, Fetiti ...
C'est un cirque garantie.
'?a ne mène nulle part, ces derniers jours on assiste au folklore dans tous les sens, de quoi amuser la galerie et donner matière aux journalistes oisifs.
Je pense que la personne interressente, toujours silencieuse, loin des projecteurs, d'une sagesse remarquable, malheureusement sans soutien médiatique, et en manque d'attention de la part de B.N qui préfère manifestement la piste de la vedette Abdelkafi, il s'agit de Mr Saïd ( Béni Watani ) , à part celui-là, je ne vois pas une autre personne capable de convaincre.
Je tiens aussi à remarquer que Fetiti, victime du gourou au parlement, à côté de Najibouallah, bon serviteur de la secte, joue gros question crédibilité, j'avais de l'estime, plus maintenant en précisant que ce n'est pas pour son opposition au président.
Vous étiez sous protection des Nahdhaouis, pour leur rendre service et vice-versa !
Le peuple tunisien n'en veut plus de, vous épargniez vos élucubrations ! Faites vos adieux
aucun retour n'est possible à l'option des rétrogrades, descendez, c'est la fin du parcours.(Manai)
Et ils insistent croyant avoir raté une aubaine irremplaçable.
"'?a fait pleurer les affamés".
La secte des arnaqueurs a la gâchette plus rapide qu'eux.
"Allah (gal)eb" ; forssa la touâad ya kallaba. Yaltif vous sorti une main vide et dans l'autre il n'y a rien.
Vous êtes arrivés en retard ; "il a vendu et rentré" bâa wou rawwah.
Non, merci !
N'importe quoi vraiment, cette bande doit juste partir à la retraite à vie, on veut plus vous voir. Même Chebbi que je respecte bcp, pls move freaking on
https://www.businessnews.com.tn/noureddine-taboubi--le-pays-traverse-une-phase-dont-on-ignore-lissue,519,114523,3
Il faut savoir prendre sa retraite qu'on a plus rien à donner.
Un rassemblement qui se cassera les dents a leurs première échéance du 17, date qu'ils ont eux memes choisie.
l avant du 25 juillet depassees par les evenements, pathetiques ces politiciens qui sont responsables des miseres du pays et qui n ont pas honte de se fair voir de nouveau..
Des légumes de la politique.
Voilà une bonne nouvelle vu les têtes qu'on voit.
Merci Nejib