
Le président de la République a effectué mercredi 20 décembre une série de visites à d’anciens locaux de la Stil. Il a fait remarquer qu’il n’y avait pas de pénurie de lait quand cette société publique existait, laissant entendre que c’est la politique de privatisation qui est la cause des maux actuels de la Tunisie. Rien n’est moins sûr, car en consultant les états financiers de la Stil avant sa liquidation en 2005, on découvre une société à plat fortement endettée et incapable d’alimenter le marché.
Outre ses idées arrêtées, que personne ne peut ébranler, Kaïs Saïed se distingue par sa nostalgie de la Tunisie d’antan où tout fonctionnait à merveille (d’après lui) grâce à un État fort et des entreprises publiques efficaces. C’était avant que le régime de l’époque n’entreprenne sa politique de privatisations tous azimuts et choisisse la voie du libéralisme, du libre marché et de la concurrence. Et c’est à partir de là que l’État aurait faibli et que les entreprises publiques auraient périclité allant jusqu’à la faillite pour beaucoup d’entre-elles.
Kaïs Saïed est convaincu par ses idées et il leur trouve même des preuves. C’était le cas mercredi 20 décembre quand il est allé à des unités d’industrie laitière autrefois appartenant à feue la Société tunisienne d’industrie laitière (Stil).
Pour Kaïs Saïed, la marque est juteuse, la preuve son utilisation commerciale par la SFBT qui a repris certains de ses actifs. Il fait remarquer qu’il n’y avait pas de pénurie de lait, comme maintenant, quand cette société existait.
Pour les néophytes, ce que dit Kaïs Saïed tient du bon sens et ne saurait être contestable. Quand on regarde de plus près, la réalité est bien plus complexe.
Le président de la République compare deux époques qui n’ont rien à voir l’une avec l’autre. La Tunisie des années 1960 comptait 4,2 millions d’habitants alors que celle de 2023 compte 11,8 millions d’habitants auxquels on rajoute quelque sept millions de touristes.
À cette époque des années 1960, la filière était rentable de l’agriculteur au commerçant en passant par l’industriel. L’État n’avait pas besoin de subventionner le lait à plus de 50% de son prix comme maintenant. Le prix du lait en vrac proposé par les éleveurs avoisinait le prix du lait UHT proposé par la Stil. Le Tunisien avait le choix d’acheter son lait de terroir chez le laitier qui frappait à sa porte ou le lait industriel vendu à l’épicerie, les deux prix étaient quasiment identiques. Aujourd’hui, le lait en vrac est vendu à 2,4 dinars, alors que son équivalent UHT ne peut être vendu au-delà de 1,35 dinar à cause du plafonnement des prix imposé par l’État.
Alors que la Stil des années 1960 réussissait à dégager des bénéfices grâce à son activité, les industriels d’aujourd’hui sont obligés de vendre le lait UHT demi-écrémé à perte. Ils ne peuvent équilibrer leurs états financiers que grâce aux autres produits dérivés.
Si les grands industriels peuvent se permettre cette vente à perte, ce n’est pas le cas des éleveurs dont un bon nombre a été acculé à vendre ses bovins (notamment à l’Algérie) et changer d’activité. Dans les années 1960, les éleveurs se bousculaient au portillon et la demande était bien inférieure à l’offre.
Comment la Stil rentable des années 1960 a pu chuter au point d’être mise en faillite en 2005 ?
Créée en 1961, la Stil avait bénéficié pendant très longtemps du statut de monopole. Il n’y avait aucun autre industriel pour la concurrencer sur le marché et pouvait fixer les prix qu’elle voulait et les produits qu’elle voulait. Si le prix du lait en boisson n’était pas excessif et prenait en considération celui en vrac proposé encore par les éleveurs et les laitiers de quartier, il n’en est pas de même pour les produits dérivés, notamment le fromage et le yaourt. Les prix de ces derniers étaient tellement excessifs qu’il était rare de les trouver dans les foyers des familles modestes, voire moyennes.
Outre le prix excessif, la Stil ne brillait pas vraiment par la variété de ses produits. Côté yaourt, il y avait deux à trois variétés, le yaourt nature sans sucre et le yaourt sucré (vanille ou fraise).
Il fallait attendre février 1974 pour que la Stil ait un concurrent avec la création de Tunisie Lait. Une fausse concurrence puisqu’il s’agit d’une autre entreprise publique. Tunisie Lait et Stil n’ont fait que monopoliser le marché et s’entendaient parfaitement sur tout, aussi bien les prix que les produits. C’était une situation privilégiée et loin d’être naturelle.
Outre la production et la commercialisation du lait et dérivés, la Stil détenait des actifs qui lui généraient du cash-flow en permanence et en grandes quantités. Entre autres, elle était actionnaire dans le géant Nestlé dont les dividendes étaient bien généreux pour elle. Mais là où il y avait du cash, c’était dans Magasin Général qui avait un monopole sur la commercialisation des boissons alcoolisées. Grâce à ses actifs, ses monopoles, son entente avec son faux concurrent et surtout un cadre législatif et institutionnel taillé sur mesure, la Stil avait des excès de trésorerie et une situation financière très saine. Bien entendu, tout cela se faisait au détriment du consommateur-citoyen.
C’est au milieu des années 1990 que tout a basculé quand l’État a décidé de déréglementer le secteur en l’ouvrant à la concurrence.
Cette libéralisation du marché a énormément profité aux consommateurs-citoyens avec une grande variété de produits proposés par les concurrents privés à des prix moins élevés que ceux de la Stil.
Alors qu’une unité industrielle privée fonctionnait avec une centaine d’agents, la Stil trainait quelque 1300 salariés au début des années 2000. Alors qu’elle était toujours bénéficiaire, elle devait désormais cumuler les déficits.
D’après ses états financiers de 2001, consultés par Business News, la Stil avait plus de douze millions de dinars de pertes pour un chiffre d’affaires de 34 millions de dinars. Ce chiffre d’affaires s’est réduit à 24,6 millions de dinars en 2002 et à 18 millions de dinars en 2003.
Son unité de Sfax (dont Kaïs Saïed présentait une photo fièrement) a enregistré en 2003 une perte de 3,3 millions de dinars pour des revenus de quatre millions de dinars.
Rien qu’avec la BNA (banque publique), la Stil enregistrait un découvert de 46 millions de dinars, comme l’a noté le commissaire aux comptes Abderrazak Maalej en 2010, qui souligne ne pas avoir pu vérifier le sort de ce découvert classé par la banque en contentieux.
Cette situation a poussé la Stil à vendre ses actifs les uns derrière les autres pour renflouer ses caisses. Ses unités laitières de Tunis ont été cédées à la SFBT (les autres n’ont pas trouvé de repreneur), Magasin Général a été cédé à l’Office du Commerce à plus d’un million de dinars, ainsi que son hôtel à Zaghouan. L’ensemble des ventes n’a cependant pas réussi à restructurer l’entreprise. L’État a dû s’acquitter de quelque huit millions de dinars, rien que pour indemniser le personnel licencié. Quant à ses créances à la BNA, elles ont été carbonisées, au moins en partie.
Le sort de la Stil que Kaïs Saïed présente comme une société jadis modèle n’est pas différent de plusieurs autres sociétés publiques. Dès lors qu’on leur enlève le statut de monopole et de protectionnisme de l’État, elles périclitent. Mal gérées, en sureffectif, liées par la législation archaïque des entreprises publiques, elles ne peuvent pas évoluer en environnement concurrentiel. Le cas n’est pas spécifique à la Tunisie, il s’observe partout dans le monde.
Il suffit de voir les entreprises publiques encore vivantes pour s’en convaincre : la CPG, la Snipe La Presse, la Télévision, la Radio, la STS elles vivent toutes aux dépens de l’État et sont incapables de dégager des bénéfices come au siècle dernier. Deux exceptions, la RNTA mais cette dernière bénéficie encore du statut absurde de monopole et la Poste qui bénéficie d’un réseau très large supérieur à l’ensemble du secteur bancaire. Contre-exemple, Tunisie Telecom, mais l’opérateur téléphonique ne s’est jamais mieux porté que depuis sa privatisation partielle et la modification de ses statuts.
En matière d’optimisation des dépenses et de satisfaction client, le secteur privé ne peut en aucun cas être concurrencé par une entreprise publique. Que Kaïs Saïed remette en doute cette règle universelle ne change en rien la donne, l’État n’a pas à posséder des entreprises publiques évoluant dans des secteurs concurrentiels, il ne peut qu’y laisser des plumes.
Si Kaïs Saïed veut résoudre le problème du lait industriel, il n’a qu’à laisser le marché fonctionner d’une manière naturelle (comme le cas du lait en vrac) ou bien, s’il tient à préserver le pouvoir d’achat du citoyen, à subventionner au prix juste les agriculteurs et les industriels pour que ces derniers trouvent leur compte.
Raouf Ben Hédi
La mise en place de l'ensemble de cette politique au niveau de la filière laitière a permis à la Tunisie de réaliser son autosuffisance en lait , objectif qui était un rêve pour les responsables de cette époque .
Je me permet de signaler que la stil avait manifesté une grande résistance à la mise en place de cette révolution silencieuse de la filière.
Malheureusement aujourd'hui en privilégiant le consommateur au dépens du producteur la filière laitière Tunisienne est en situation de survie fort difficile.
C'est du nominalisme pour jus.
C'est une séquence historique que le capitalisme a inaugurée qui est le motif , la cause et le fondement de cette "créativité conceptuelle", quand on veut être gentil.
C'est plutôt une séquence de combat et de revanche contre les syndicats, les oppositions au Capital qui prenait sa revanche au point de nous affirmer qu'avec lui nous aurions atteint "la fin de l'Histoire".
Le communisme vaincu, il restait à tordre ke bras aux résistants locaux, aux vrais, les autres sont récupérés et finissent dans les premiers rangs de la défense et illustration du Capital.
La même séquence a opté pour l'externalisation , et les chinois, plus fins que certains, ont saisi l'occasion de leur revanche.un retournement crée un autre .
Les partis politiques et les syndicats locaux vaincus, récupérés ou affaiblis, in a l'irruption des extrêmes droites, en fait du fascisme parce que les prolos locaux doivent remplir le caddy, le ventre, et pour ce faire, ils sont capables de se mettre au service du pire. C'est si commode que le logiciel en contient l'essentiel depuis des siècles...
On sait que l'Histoire regorge de coups d'états et de guerres pour imposer un réel fabriqué sur mesure, pour donner du coris à un discours vide.
Si le libéralisme comme sans doute vous m'appelez était si libéral, on ne durerait pas sur les ouvriers en grève, on ne tuerait pas les syndicalistes et les militants politiques.
Ce qui se dit ici comme une évidence , savoir le culte de la privatisation, est un dogme indémontré
Il suffit de voir comment et combien les prosélytes sont fiers de servir la cause, avec quelque profit lorsque leurs maîtres rêvent de devenir les maîtres du monde.
Quand ils ne le sont pas déjà.
Et quel beau monde!
Et quelle justice!
Et quelles preuves du respect des droits des gens!
C'est cela le nominalisme, c'est quand on prend les mots pour la substance des choses
Bravo.pour le plaidoyer en soutien de la cause qui n'en avait pas besoin tant ses fidèles sont nombreux
A leur coris défendant? Peut-être.
Mais, il y a les fantassins. Et alors, plus d'excuse, on fonce tête baissée.
KS n'a probablement jamais vu un bilan des états financiers de sa vie jusqu'à ce qu'il arrive au pouvoir. C'est un type limité à un cadre académique littéraire et a chaque sortie cela se confirme. Il ne comprend rien a l'économie et il veut nous faire croire que la Tunisie des années 60 @ 80 est un model que nous devons retrouver. Franchement c'est de la pure folie venant de quelqu'un qui est déconnecté de la réalité.
KS est un type qui rame a contre courant sans se rendre compte et il va continuer à ramer jusqu'à l'épuisement total sans avoir avancé d'un millimètre.
Il n'est pas capable de stopper la corruption, ni de libéraliser le marché. La Tunisie est dans un piège avec ce type, il n'y a rien qui peut avancer. Juste du blocage et des lamentations avec incapacité totale de poser un geste concret qui peut changer le quotidien du tunisien moyen.
Si la Tunisie comptais 4 millions d'habitants en 1960 et 11.8 millions en 2023 mais combien sont les éleveurs et les vaches laitières des deux périodes?
Combien de litres de lait par tête d'habitants (Ll/H) était produites en 1960 et combien est ce ratio Ll/H en 2023?
- Avec un taux de lipides d'environ 36g par litre, le lait entier est recommandé pour les enfants dont l'apport en lipides est essentiel pour leur assurer un développement optimal.
- par contre, le lait demi-écrémé dispose d'un taux de matière grasse réduit de moitié, généralement entre 15 et 18g. --> un adulte pourrait ainsi boire un verre de lait entier au lieu de deux verres de lait demi-écrémé .
-Le lait écrémé a seulement 1g de lipides par litre, le lait écrémé, très faible en calories, est recommandé pour les personnes voulant limiter leur apport calorique --> plutôt boire de l'eau que du Lait écrémé:)
Beaucoup de personnes consomment du lait écrémé tout en prenant du beurre et des croissants au beurre au petit déjeuner :) --> extrême ignorance...
Il faut arrêter provisoirement toutes ces transformations inutiles du lait et l'offrir en entier à nos enfants afin de leur assurer un développement mental et physique optimal.
- Il y aurait suffisamment de lait (avec beaucoup moins de vaches laitières) pour tous les Tunisiens si on arrêtait de le transformer en formage et autres produits dérivés pour l'exportation partielle aux pays voisins (entre autre Libye et Algérie) --> utilisation du lait subventionner pour la fabrication du formage pour l'exportation...
- Il est temps que L'Etat tunisien arrête d'accorder 0,64 dinar de compensation, étant donnée que même sans compensation Délice pourrait encore réaliser un gain net et distribuer un dividende.
J'insiste encore une fois, nos enfants ont besoin de lait entier afin de leur assurer un développement mental et physique optimal.
mouna = espoir...
Bonne journée
Emeli Sandé - Read All About It
https://www.youtube.com/watch?v=vaAVByGaON0
- je cite: "C'est en 1978 que Mr. Hamdi Meddeb fonde sa première entreprise, la Société tunisienne des industries alimentaires (STIAL), avec l'aide du Fonds de promotion et de décentralisation industrielle"
-->
La majorité de nos entrepreneurs oligarques a profité de la générosité de l'?tat tunisien.
Voir le lien web: https://fr.wikipedia.org/wiki/Groupe_DC3A9lice
-Je cite: "En 1997, un partenariat stratégique entre le Groupe Délice et Danone a été concrétisé à travers la cession de 50% du capital des sociétés STIAL et SOCOGES à la Compagnie Gervais Danone 'CGD'. Ce partenariat a permis au Groupe de devenir le leader incontestable, en Tunisie, dans le domaine des produits ultra-frais."
-->
Voir le lien web: https://www.delice.tn/partenariats-strategiques/
-Je cite: "Un autre partenariat stratégique avec un géant mondial vient conforter en 2008 la croissance remarquable au Groupe Délice par la création, en association avec « Bongrain » de la Compagnie Fromagère détenue à hauteur de 57,5% par le Groupe Délice."
-->
Voir le lien web: https://www.delice.tn/partenariats-strategiques/
Fazit:
- avons nous besoin du groupe Castel afin de produire nos boissons? Avons nous besoins de Danone et d'autre entreprises étrangères afin de pasteuriser notre lait et produire notre yaourt? Avons nous besoins d'Orange et de Ooredoo Qatar en télécommunication?
- Par contre, les Chinois se sont imposées les deux principes/règles suivantes:
1) ne jamais acquérir une technologie semblable à celle que l'on a déjà dans le pays
2) La technologie importée devrait permettre de fabriquer des produits ayant des effets socio-économiques positifs à l'intérieur du pays et ayant aussi une compétitivité sur le marché international.
-->
Malheureusement, ces deux règles n'ont jamais été appliquées en Tunisie! Et notre économie en souffre énormément aujouird'hui
- La Tunisie a été obligée d'écarter ses jambes pour l'impérialisme international à la suite de soirées caviars et champagnes pour certains de nos ex- pseudo-politiciens...
-->
Je suis pour l'ouverture de la Tunisie socio-économique, mais intelligemment...
bonne journée
PS: je cite l'Article de Business News TN (daté du 28/07/2016 à 15:46) :
a) je cite: "[...] Frédéric Oudéa a tenu à saluer la Banque Centrale Tunisienne avec à sa tête son gouverneur, Chedly Ayari, pour l'ouverture du marché des capitaux que celui-ci a rendu possible. "
-->
On voudrait savoir comment Mr. , Chedly Ayari a pu permettre l'ouverture du marché de nos capitaux (entre autre l'argent de l'endettement). En effet, ce n'est pas au gouverneur de notre banque centrale de prendre une pareille décision. --> et on nous parle de "carnet de route d'un artisan de la Tunisie au XXème siècle" --> hhhh
b) je cite: "L'évènement est destiné à donner aux entreprises tunisiennes un accès privilégié aux filiales et aux expertises du Groupe Société Générale en Afrique, et renforcer ainsi leur capacité à s'implanter sur ces marchés."
--->
nous n'avons rien vu de cela... L'argent de l'endettement est partiellement sorti sans retour
c) je cite: "Etaient ainsi présents, outre l'hôte des lieux, Foued Mbazâa, ancien président de la République, Wided Bouchamaoui présidente de la centrale patronale UTICA, Houcine Abassi, SG de la Centrale syndicale UGTT, et pas moins de trois ministres, à savoir Yassine Brahim, ministre du Développement, de l'Investissement et de la Coopération internationale, Slim Chaker ministre des Finances, Selma Elloumi Rekik, ministre du Tourisme, ainsi que Ridha Chalghoum, ministre-conseiller auprès du président de la République."
--> l'UGTT qui se fait complice, fait la fête et se met en extase
--> c'était complètement absurde et c'est de l'idiotie socio-économique d'avoir exporté nos capitaux de l'endettement afin de l'investir ailleurs, entre autre en europe.
- La "Tunisia Africa Business Council (TABC)" a ruiné la Tunisie socio-économique en produisant des conneries socio-économiques durant la dernière décennie. Où sont tous ceux qui étaient durant la dernière décennie à l'avant-garde de l'exportation de notre argent de l'endettement? voir le lien web:
www.businessnews.com.tn/tabc-sallie-a-attijari-bank-dans-sa-conquete-de-lafrique,520,63094,3
je cite: "[. . .] Cette démarche et les études réalisées pour bien mener cette mission ont démontré à quel point le système financier et les banques tunisiennes sont absents du continent africain et à quel point les hommes d'affaires tunisiens ont besoin d'un soutien financier et d'un réseau bancaire où se renseigner sur les éventuels clients ou partenaires sur place et aussi une banque qui les accompagne dans leurs investissements», a-t-il expliqué. Et d'ajouter que les hommes d'affaires tunisiens intéressés par l'aventure africaine ne pouvaient pas mieux espérer que de s'adosser à une banque tunisienne faisant partie d'un groupe présent dans 15 pays africains."
--->
hhhh
Fazit: afin de ne pas refaire les mêmes conneries socio-économiques de la dernière décennie, je conseille de relire certains articles sur Business News TN. En effet, le Web n'oublie absolument rien.
Il y a qu'à voir la génération post indépendance qui était vraiment axée sur le patriotisme et les valeurs du travail et de l'excellence pour developer le pays et celle qui occupe maintenant les postes et qui est surtout tournée vers la culture de l'immobilisme et des passes droits cela est un fait partagé par tous et se reflète dans l'état général du pays changer KS certes médiocre par un autre ne changera rien à l'équation sauf à changer nos mentalités arriérées !
Le jour ou on reconnaîtra nos défauts avant celle des autres on aura fait un pas vers la bonne direction mais pour l'instant le déclic se fait attendre
Concernant kais, ce n'est pas l'homme de la situation, on a besoin d'un compétent qui donne le la, qui insuffle une bonne dynamique et donne le tempo. Je me souviens des débuts de Ben Ali, économiquement il n'était pas mauvais et c'était plutôt bien parti, après comme toujours chez nous, il a viré en mode : dictatour, ensuite on a eu sa coiffeuse et là ça a été la berezina.
Si en tout en haut on a l'incompétence/bêtise/malhonnêteté crasse, comment en vouloir au peuple d'en bas de faire pareil que leur modèle.
On le sait tous que les islamistes ont saccagés le pays, mais maintenant qu'ils sont neutralisés, faut trouver des solutions pour réparer les dégâts et construire l'avenir et force est de constater que des solutions kais n'en a pas, il empire même notre situation, pas besoin d'être lucide pour le constater, suffit de sortir un peu.
D'ailleurs, ce serait intéressant que tu nous dises ce qu'il faudrait faire pour les 5 prochaines années, aller épate nous l'artiste au lieu de nous faire rire.
Les pays qui ont decoles voyez au-delà de l'horizon même,visionnaire esprit clairvoyant
Ultra-incompétent et particulièrement stupide dans tout les domaines, comment voulez-vous qu'il redresse le pays ? même dans le domaine où il a été formé, il est mauvais, c'est grâce à cette incompétence que l'on a une constitution qui a valeur de torchons.
Tonton kais n'est pas la solution, tonton kais est le problème.
DESTITUTION DU REGIME PARJURE POUTSCHIQUE LAMENTABLE MILITAROSEKKKURITAIRE AFFIDE DEMISSIONNAIRE !
RETOUR SANS CONCESSION A LA LETTRE COMMUNE DE 2014 ET ESPRIT PARTAGE 2011 CONFORMEMENT AUX AURORES INITIALES DU 25 AUX PLEINES POTENTIALITES VERTEUSES ET
RUPTURE DU CADRE DE DEVELOPPEMENT AMORALE CONTINU ACTUEL DU MARCHE !
Sahha lihom ki âabthou, mais ils ont trouvé un peuple tunisien aguerri et averti.
"Lan tantali". Ya khbath.
Et ils veulent poursuivre leurs arnaques ces sans scrupules et indignes, en toute arrogance ; incroyable.

