
Dans un communiqué émis ce mercredi 2 août 2023, le comité du Festival de Jazz à Tabarka vient d’annoncer l’annulation de la 20ème édition qui devait se dérouler du 11 au 19 août 2023. Derrière cette annulation, l'insuffisance de subventions de la part des ministères du Tourisme et des Affaires culturelles.
« C'est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons l'annulation de la 20e édition du Tabarka Jazz Festival, qui devait également célébrer le 50e anniversaire de cet événement emblématique. Malheureusement, en dépit de nos efforts soutenus, le manque et l'insuffisance des subventions de la part des ministères du Tourisme et de la Culture rendaient l'organisation du festival impossible dans les conditions qui méritent sa renommée internationale », peut-on lire dans le texte.
Un événement qui « aurait été l'occasion de rassembler des artistes de renommée mondiale, tels que Bette Smith, Big Daddy Wilson, Madison McFerrin, John Shannon, et bien d'autres musiciens de talent. Cet événement musical de premier plan, reconnu mondialement, mérite d'être traité avec le respect et le soutien qu'il a toujours reçu de vous, notre merveilleux public », lit-on également.
Il ne s'agit pas du premier festival annulé cette saison en raison d'un manque de subventions. Le 28 juillet, le comité d'organisation du Festival international de Bulla Regia a annoncé la suspension des prestations artistiques prévues dans le cadre de sa 47e édition, expliquant que cette décision résultait du non-respect de l’autorité centrale de ses engagements financiers.
R.B.H

Vous allez économiser vos fameuses devises ?....
Mais là.... on ne vous entend plus sur cet article !....
Dommage...
Cela s'appelle avoir avoir le sens du Commun.
Ici et ailleurs, bien des gens attendent de recevoir, et font tout en général pour optimiser leurs intérêts, y compris au détriment du bien commun.
Et puis, dès lors que le festival de Jazz ajoute à l'attraction du site, favorise le tourisme, pourquoi ne serait-il pas encouragé, porté, financé, par les entreprises de ce secteur, en contre-partie d'avantages fiscaux ?
Quand on connaît le tarif d'une nuitée en hôtel dans ce coin, il serait aisé de trouver l'argent.
Ce pays autrefois réputé par sa quiétude et ses festivals est devenu méconnaissable en moins d'une décennie par notre passivité et la nullité de nos élites politiques et par ce massacre planifié de nos institutions et de nos valeurs qui faisait notre singularité dans cette région '?'
Petit commis devint grand. Quand il se produit quelque part, l'ancien joker au pair exige une suite dans le plus chic des palaces de la ville et pour sa seule personne deux limousines pour assurer ses déplacements. Rançon d'une célébrité et d'un talent que les organisateurs de Tabarka n'ont pas manqué de flairer.
L'art et la culture semblent n'être plus que la cinquième roue d'un carrosse bancal.
A quoi bon maintenir l'existence d'un ministère coquille quasiment vide ?
Tout va à vau-l'eau dans ce pays'?'
On aimerait connaître pourquoi ce nombre d'annulations se sont mises à jour en même temps, une synchronisation parfaite, les unes après les autres, il me semble que ce n'est pas de l'effet du hasard !
L'entente illicite et surtout en cette période où les gens choisissent d'aller à ces lieux pour se divertir, en famille, et profiter des fraîcheurs nocturnes.
Or ces annulations étaient préméditées à l'avance, pour créer une sorte de mécontentement, chez cette catégorie de personnes.
En conclusion : chaque semaine une contestation pour tenir en haleine les gens que rien n'est accomplis,ce gouvernement est incapable de gérer le pays.
Leurs auteurs ne sont que des programmeurs de CRISES, pour créer un climat de tension de rejet généralisé des actions que mène la politique de KAIS SAÏED qui engendrerait des troubles dans le pays, et d'où elles précipiteraient la chute de Kais Saïed serait inévitable.
Notre pays passe par une crise financière et il n'est pas étonnant de voir les autorités rogner sur toutes sortes de dépenses. Aux responsables de ce festival de se bouger pour chercher des financements et des sponsors auprès du secteur privé, même hors des frontières (car le nom de Tabarka est bien perçu) pour redonner vie à ce festival légendaire et pourquoi pas lui permettre de voler de ses propres ailes.