
Le dirigeant du mouvement Ennahdha, Ajmi Lourimi, a pris la défense du journaliste et universitaire spécialisé en communication, Kamel Ben Younes qui a été fraichement nommé à la tête de l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap).
La nomination de Kamel Ben Younes en tant que président directeur général de la Tap avait suscité un tollé parmi les employés de l’établissement public. Ces derniers ont dénoncé l’ingérence politique dans les nominations de la Tap, reprochant à Kamel Ben Younes ses relations avec le parti islamiste Ennahdha. Le 20 mars dernier, à l'occasion de la commémoration de la fête de l'indépendance tunisienne, Kamel Ben Younes avait participé à une conférence politique du parti Ennahdha aux côtés de Rached Ghannouchi, Rafik Abdessalem, Ajmi Lourimi et Mourad Yaakoubi.
« Idéologiquement, Kamel Ben Younes n’est pas nahdhaoui. Professionnellement, c'est un journaliste respectueux. C'est également un universitaire spécialisé en Histoire qui a assumé plusieurs responsabilités au sein des associations et des centres d’études (…) Kamel Ben Younes appartient à la famille nationale centriste, spécialement la Gauche ou ce qu’on appelle la nouvelle Droite ou encore les islamistes dénommés les islamo-gauchistes. Il n’était pas un farouche opposant, ni un agent de l’ancien régime. Il a été aux côtés des opposants et doté d’une large connaissance sur la scène médiatique et politique. Il est indépendant, sans doute, et c’est pour cela qu’il est le bienvenu », a-t-il martelé dans un post publié sur les réseaux sociaux dimanche 11 avril 2021.
Le dirigeant nahdhaoui a souligné que Kamel Ben Younes avait été nommé par le chef du gouvernement, Hichem Mechichi, et que les nominations faisaient partie des prérogatives du chef du gouvernement. Et d’estimer que la crainte de la transformation de la Tap d’un « média public » en un « média de gouvernement » est exagérée.
« Kamel Ben Younes va défendre les intérêts des journalistes de la Tap et ses compétences lui permettent d’éviter de commettre des erreurs et de servir les intérêts de quelconque », a-t-il conclu.
La nomination de Kamel Ben Younes à la tête de l’Agence Tunis Afrique Presse avait suscité une vive polémique. Le syndicat de l’agence Tap relevant de l’UGTT, avait exprimé son refus des « nominations politiques »à la tête de l’établissement. Le syndicat avait appelé le gouvernement à revenir sur cette nomination et à adopter des critères définis et clairs tout en tenant le service public à l’écart des quotas partisans.
Le 8 avril 2021, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) avait exprimé son refus des « nominations politiques » à la tête de la Tap et de la radio Shems FM. Le syndicat avait de même mis en garde contre les nominations fondées sur le « favoritisme politique » à la tête de ces médias, imputant au gouvernement la responsabilité des tensions qui y règnent.
I.M.

Pourquoi ces gens ne sont pas poursuivis, pourquoi la justice reste muette ?
On peut rechercher les causes dans l'amour de la soumission hérité de siècles où le pays vivait sous la loi du plus fort.
On peut, aussi, se demander pourquoi ce pays s'est-il rendu aux nouveaux maîtres ?
Il faut n'avoir pas beaucoup de respect de soi pour laisser piétiner ses droits, subir dans un silence assourdissant.
Ce pays se complaît dans les affects tristes. Il cultive sans modération toutes les passions négatives, nourrit le ressentiment et fait le lit des jalousies au point que l'on peut se demander comment tient cette société toujours traversée par des conflits artificiels.
On peut noter que cela laisse la voie libre à ceux qui visent l'essentiel. Eux, croient savoir où aller et par quel chemin.
Des jeunes ayant pris un simple joint 30 ans de prison?
Vous trouvez ça normal vous?
Allah youkhrouj fikom
Un salaud de plus ou de moins dans vos rangs ne vous dérange pas : vous en avez tellement , (des déclarés et des cachés comme Khiari et Cie) que cela n'étonne personne.
Seuls les résultats comptent pour vous et vous êtes prêts à sacrifier le pays en entier pour rester au pouvoir.
Hichem Mechichi ne peut rien décider sans le consentement du gourou RG.
Hichem Mechichi n'a aucune liberté d'action, toutes ses décisions doivent être validés par Ennahdha. Il n'est pas larbin pour rien.
Ya Ajmi Lourimi, cessez de prendre les Tunisiens pour votre cas, c'est-à-dire, idiot et imbécile.
La Justice n'a pas encore dit son mot sur cette affaire.
C'est un message que je pense adressé à leur moutonnaille car le tunisien lambda, doté d'un minimum de jugeote, n'y croit pas.

