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Ahmed El Kram : Pour sauver le pays, l’Etat doit maîtriser son déficit budgétaire
09/07/2021 | 11:06
3 min
Ahmed El Kram : Pour sauver le pays, l’Etat doit maîtriser son déficit budgétaire

 

L’ancien président du directoire d’Amen Bank et actuel membre du bureau exécutif de l’IACE, Ahmed El Kram, est revenu, ce vendredi 9 juillet 2021, sur la dégradation de la Tunisie et abordé des pistes de sortie de crise.

 

Au micro de Wassim Ben Larbi dans l'émission Expresso sur Express Fm, M. El Karm a affirmé que « la note de Fitch Rating était attendue, mais demeure désolante ». Et de préciser qu’après la note de B-, il y a la note C qu’on atteindra, si nous ne faisons pas les restructurations nécessaires.

Il réagissait par rapport à la dégradation la veille de la note de défaut émetteur à long terme en devises de la Tunisie de 'B' à 'B-' avec perspectives négatives par l'agence de notation Fitch Ratings, qui fait suite à celle l’agence de notation Moody's en février dernier.

« Avec la note de C, la Tunisie sera un pays boudé, c’est comme un élève qui a zéro dans son examen, ni ses parents, ni son entourage ne sont heureux. L’Etat n’est plus le bienvenu et on ne reconnait plus ses dettes », a-t-il indiqué en réponse à une interrogation de l’animateur sur la signification de la note.

 

 

L’actuel membre du bureau exécutif de l’IACE a noté que l’institut s’est intéressé à cette situation et s’est interrogé comment mettre une stratégie pour les dirigeants, en leur proposant des idées pour sauver l’économie tunisienne.

Il a ainsi mis en place une stratégie qui se base sur trois axes principaux :

  • Rééquilibrer le budget public, le déficit budgétaire de l’Etat étant l’origine du mal
  • Renforcer et soutenir le capital humain, notamment en ce qui concerne la santé et l’enseignement
  • L’investissement dans le secteur privé et l’amélioration du climat des affaires

« Nous pensons que le déficit de l’Etat est derrière la situation économique actuelle. Il est le résultat de politiques économiques. Ainsi, nous estimons que ce déficit doit être dans des limites raisonnables, ce qu’on appelle le déficit soutenable qui permettra à l’Etat d’exercer normalement », a-t-il soutenu.

 

Ahmed El Kram a assuré que les études réalisées par l’IACE ont démontré que le déficit soutenable doit être compris entre 5 à 7%. Or, 2021 a démarré avec un déficit un déficit de 6% mais qui va largement augmenter (les hypothèses étant erronées en termes de croissance, du prix du baril et d’augmentation salariales et charges non-comptabilisées, ndlr), a-t-il a indiqué.

Pour lui, si des réformes urgentes et rapides ne sont pas entreprises, le déficit s’élèvera à 9% et pourra atteindre les 11%. Chose qui ne permettra pas une sortie de crise. Mais toutes les parties doivent prendre part à ses réformes, ce qui sera une chose difficile. En parallèle, le secteur privé doit se remettre à investir dans le secteur productif. Par ailleurs, la Banque centrale de Tunisie doit continuer sa politique prudente, mais en soutenant davantage les entreprises en tant qu’acteur important dans la croissance. L’UGTT doit également accepter la nécessité de remettre à plus tard certaines revendications.

 

I.N

09/07/2021 | 11:06
3 min
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Commentaires
DHEJ
L'IACE...
a posté le 09-07-2021 à 21:22
Et le fameux institut des études stratégiques?
tounsi
stop au privileges
a posté le 09-07-2021 à 15:31
on continu a distribuer des voitures de fonctions bons d essence frais d entretien ; les hauts fonctionnaires de la fonction publiques et ceux de l armee travaillerons meme sans ces privileges les salaries de la steg sonede cnam ...etc sont au dessus des autres citoyens
Tounsi
Rien qu'à lire le titre
a posté le 09-07-2021 à 15:15
Dans quel monde nous vivons ? Si on se met à donner la parole à n'importe qui, c'est la cacophonie.
Qui est cet individu pour se permettre de faire du blablabla ?
Waterloo
TROP de fonctionnaires inutiles .............
a posté le 09-07-2021 à 11:32
la suisse fonctionne avec 150 k fonctionnaires, soumis aux mèmes contraintes que le privé.
vous avez TROP, TROP de fonctionnaires qui font semblant de travailler et à qui on verse un semblant de salaire. çà rappelle le temps des Soviets .
sachez que 95 % de vos "ingénieur principal" ne font pas le métier d'ingénieur.
juste des techno burocrates néfastes, pour vous mettre des batons dans les roues.
commencez par les supprimer.