
Le membre de la campagne explicative et candidat aux législatives, Ahmed Chafter, a fustigé, mercredi 28 décembre 2022, l’initiative tripartite qu’envisage de lancer l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), la Ligue tunisienne de défense des droits de l’Homme (LTDH) et l’Ordre national des avocats de Tunisie (Onat).
Hors de lui, le soutien du chef de l’État a martelé, au micro de Khouloud Mabrouk dans l'émission 90 Dkika sur IFM : « Le retour en arrière est impossible. Les dialogues bâtis sur la répartition partiale ou sectorielle sont abolis. L’intelligence tunisienne ne permettra un tel retour en arrière ! Ceux qui veulent adopter des dossiers, les vrais enfants du peuple, doivent adhérer et changer les choses à travers les urnes.
L’ère des changements hors de la logique de légitimité est finie ! L’ère de changer les choses à travers une manifestation de 200 ou 300 personnes est révolue ! Ce qu’ils (ces organisations, ndlr) font actuellement n’est que du tapage, qui n’a aucune efficacité ou influence sur l’avenir de la nouvelle Tunisie ! Le dialogue hors de la logique des enfants du peuple est fini ! ».
Ahmed Chafter a ajouté d’un ton moqueur : « Mon initiative sera meilleure que celle des dirigeants de ces organisations ! »
Et de revenir à la charge en réponse à une interrogation de l’animatrice : « Cette ère est achevée : l’ère de ces consensus suspects est finie ! Le dialogue a eu lieu lorsqu’il y avait une consultation nationale à laquelle ont participé 534.000 citoyens et personne n’a été empêché d’y participer, suite à quoi un référendum s’est tenu sur la Constitution et à laquelle ont participé 2,8 millions de Tunisiens.
Ils pouvaient contester lors de la consultation nationale. Ils pouvaient aussi dire non à la constitution. Ils pouvaient aussi présenter certains de leurs candidats aux élections législatives, s’ils avaient de vrais projets… .Il y a des cadres, une loi et des institutions d’État hors desquels, on ne peut s’exprimer ! », estimant que ces initiatives visent à changer la destination du processus de rectification que vit le pays.
I.N
Les citoyens, c'est à dire tous ceux qui partagent une communauté de destin, ont intérêt se saisir de la chose commune. A délibérer à égale dignité de ce qui les concerne.
La question se pose lorsqu'on a affaire à des ennemis du pays, des gens ayant règné par la terreur, volé, massacre les institutions, lnh imposé par la menace et la violence leur diktat.
Doit-on, et peut-on débattre avec eux ?
Selon quelles, modalités ?
De quoi et en vue de quoi ?
Doit+on accepter de partager la table avec des terroristes, leurs complices ou commanditaires ?
'? ces questions, la réponse n'est pas aisée.
Les inconvénients étant plus grands que les avantages, pour le pays s'entend, la seule issue reste de leur résister, les combattre.
Donc, leur adresser une fin de non-recevoir.
Sans doute cela choqué les formalistes, les opportuns, les conseilleurs disposés à saborder l'essentiel et l'accessoire.
Ils n´échapperons jamais à Boufarda au desert tunisien!
A bon entendeur!!!
Sur les 56 864 électeurs inscrits de la circonscription , il a eu 1429 votes en sa faveur , soit exactement 2.51 % !!!!
Et c'est donc avec ces 2,51 % qu'Il sera présent au 2ème tour et probablement élu député du "peuple" !
Député du peuple avec 2,51 % .......
Oui 2,51 %
2,51 % ......
Et ça ose parler de légitimité !
Tfouuuuh !!
Soit mille voix de plus que ses parrainages.
Fallait-il priver les élèves de cours pour si peu ?
En ce pays, on ignore ce quorum veut dire. A dessein.
Je vis dans une commune d'à peine dix mille âmes. Lors d'une des dernières élections municipales, au premier tour, la liste du maire sortant est passée avec quelques dizaines de voix. Bulletins dépouillés, comptés et recomptés pour écarter tout soupçon. La règle exigeant 50% des voix plus une, le maire élu aurait pu en rester là et exercer son mandat sans le moindre souci de légitimité ni remise en cause qu'au demeurant même ses adversaires n'ont pas soulevé. Pour dissiper tout malentendu, couper court à toute suspicion et asseoir sa légitimité, il préféra appeler les électeurs à un second tour, que cette fois-ci il remporta largement.
Je précise que la ville est bien gérée, des plus agréables à vivre et...mourir. Quatre fleurs, le top, dûment et légitimement obtenues et constamment renouvelées au concours du fleurissement national.
Le précipice qui nous sépare tient dans la différence de mentalité, un profond respect des électeurs. Un édile est au service de ses concitoyens et de ses administrés. Ici leurs droits sont bafoués, piétinés, foulés au pied.