Le porte-parole du Tribunal de première instance de Sidi Bouzid, Makram Mosbahi, a annoncé, lundi 12 octobre 2020, que la partie civile avait fait appel du non-lieu prononcé, vendredi dernier, dans l’affaire de l’école coranique du Regueb dans le gouvernorat de Sidi-Bouzid.
Selon Makram Mosbahi, intervenu dans la Matinale de Shems FM, l’acte d’accusation contenait une seule charge contre le directeur de ladite école : la traite des êtres humains à des fins d'exploitation par le travail, refutant ainsi toute accusation de terrorisme contre le prévenu.
Il a précisé, dans ce sens, que le directeur de l’école coranique avait été inculpé, précédemment, de cinq mois de prison pour mariage illégal.
La pratique du mariage coutumier (orfi) reste, en effet, illégale en Tunisie.
Makram Mosbahi a, également, rappelé que l’un des “enseignants” avait écopé de 10 et 20 ans de prison pour viol sur deux mineurs.
L’affaire de l’école coranique Regueb a éclaté en février 2019 après la diffusion d’un reportage réalisé par l’émission « les 4 vérités » de Hamza Belloumi. L’émission avait, alors, dévoilé l’histoire d’une école construite au milieu de nulle part, à six kilomètres du centre-ville de Regueb dans le gouvernorat de Sidi Bouzid. Cette école coranique « mystérieuse et énigmatique », comme la qualifient les habitants de la région, accueille enfants et jeunes adultes et leur offre même un internat. Personne ne peut s’y introduire pour savoir ce qui s'y déroule, ni les conditions dans lesquelles vivent les enfants qui y résident, encore moins les matières et le contenu qu’on leur enseigne.
A la suite de la diffusion de l’émission, les investigations à propos d’une association suspecte ont été confiées à la direction sectorielle pour la prévention sociale et à la direction de la police judiciaire, en collaboration avec l’instance nationale de lutte contre la traite des personnes et le délégué de la protection de l’enfance à Sidi Bouzid.
Le ministère de l’Intérieur a découvert que cette association abritait un groupe de jeunes et d’enfants dans des conditions inappropriées. Ils avaient été maltraités et victimes d’exploitation économique et ce n’était que la partie émergée de l’iceberg…
N.J.
sinon , la Tunisie au nom de lreligion 'islam vs perdes vos enfants
Et cela n'en finit pas, même l'économie Tunisie tunisienne à massacrée depuis 2011 jusqu'à ce jour.....
un jugement irresponsable des juges qui approuvent la pédophilie et le terrorisme
On veut la VERITE rien que la VERITE sur cette grave affaire des khwenjias pédophiles, pour que plus jamais on les laisse faire.