Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, a tenu un point de presse, mercredi 12 février 2025, pour revenir sur les derniers développements de l'affaire, annonçant à cette occasion qu'Abir Moussi avait décidé d'entamer une grève sauvage de la faim.
L'avocat Nafaâ Laribi a assuré qu'Abir Moussi avait souffert d’un malaise durant le week-end dernier – une infection gastrique dont la cause reste inconnue – ajoutant qu'elle était dans un état fragile à cause de diarrhées et de vomissements. Cependant, elle n’avait pas été transférée aux urgences ni examinée par un médecin. « Une simple consultation téléphonique avec une docteure a été réalisée, et des médicaments lui ont été administrés », indique l'avocat.
Me Laribi a également précisé qu'Abir Moussi avait été surprise, ce matin, alors qu’elle se trouvait dans sa cellule en prison, d’être convoquée par le bureau des affaires sociales et de comparaître devant un comité disciplinaire pour une infraction liée à la détention d’une photo. Elle a exigé un procès-verbal de saisie ainsi que l’identité de la personne ayant déposé plainte à ce sujet. Dans ce contexte, Nafaâ Laribi a précisé : « Nous commençons à ressentir le danger… La machine est en marche et son rythme s’accélère. Ces derniers temps, les membres du comité de défense ont été confrontés à plusieurs reprises à des intrusions dans le bureau des visites par des agents pénitentiaires qui exigeaient d’accéder au contenu des dossiers. C’est une question grave qui porte directement atteinte au principe de la confidentialité professionnelle de l’avocat. »
Il a ajouté que la photo en question était en rapport avec des documents en possession des avocats et qu'Abir Moussi était considérée comme complice.
Ainsi, il a mis en avant ses craintes quant à la violation du secret professionnel de l'avocat, appelant les structures du métier à intervenir dans ce sens. « Nous avons lancé de multiples alertes, sauf que nous n'avons enregistré aucune réaction en retour. »
Il a enfin indiqué qu’Abir Moussi avait fait part de ses craintes pour sa santé et sa vie, et qu’elle avait décidé d’entamer officiellement une grève de la faim illimitée à partir de ce mercredi. Il a ainsi appelé les organisations nationales et les composantes de la société civile à lui rendre visite en prison, pour constater sa situation et prendre connaissance du danger qui la guette.
Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, a tenu un point de presse, mercredi 12 février 2025, pour revenir sur les derniers développements de l'affaire, annonçant à cette occasion qu'Abir Moussi avait décidé d'entamer une grève sauvage de la faim.
L'avocat Nafaâ Laribi a assuré qu'Abir Moussi avait souffert d’un malaise durant le week-end dernier – une infection gastrique dont la cause reste inconnue – ajoutant qu'elle était dans un état fragile à cause de diarrhées et de vomissements. Cependant, elle n’avait pas été transférée aux urgences ni examinée par un médecin. « Une simple consultation téléphonique avec une docteure a été réalisée, et des médicaments lui ont été administrés », indique l'avocat.
Me Laribi a également précisé qu'Abir Moussi avait été surprise, ce matin, alors qu’elle se trouvait dans sa cellule en prison, d’être convoquée par le bureau des affaires sociales et de comparaître devant un comité disciplinaire pour une infraction liée à la détention d’une photo. Elle a exigé un procès-verbal de saisie ainsi que l’identité de la personne ayant déposé plainte à ce sujet. Dans ce contexte, Nafaâ Laribi a précisé : « Nous commençons à ressentir le danger… La machine est en marche et son rythme s’accélère. Ces derniers temps, les membres du comité de défense ont été confrontés à plusieurs reprises à des intrusions dans le bureau des visites par des agents pénitentiaires qui exigeaient d’accéder au contenu des dossiers. C’est une question grave qui porte directement atteinte au principe de la confidentialité professionnelle de l’avocat. »
Il a ajouté que la photo en question était en rapport avec des documents en possession des avocats et qu'Abir Moussi était considérée comme complice.
Ainsi, il a mis en avant ses craintes quant à la violation du secret professionnel de l'avocat, appelant les structures du métier à intervenir dans ce sens. « Nous avons lancé de multiples alertes, sauf que nous n'avons enregistré aucune réaction en retour. »
Il a enfin indiqué qu’Abir Moussi avait fait part de ses craintes pour sa santé et sa vie, et qu’elle avait décidé d’entamer officiellement une grève de la faim illimitée à partir de ce mercredi. Il a ainsi appelé les organisations nationales et les composantes de la société civile à lui rendre visite en prison, pour constater sa situation et prendre connaissance du danger qui la guette.
