
L’ancien ministre et politicien, Mohamed Abbou a considéré que le chef de l'État, Kaïs Saïed, avait complètement échoué dans ses tâches. Citant l'exemple de l'entreprise Instalingo, il a estimé qu'il n'avait pas réussi à mettre fin à l'impunité. Il a indiqué que la société, soupçonnée de contrôler des profils sur les réseaux sociaux afin d'influencer l'opinion publique, avait repris ses activités. Il a, également, considéré que le président devait quitter le pouvoir en raison du coup d'État qu'il a mené à la date du 25 juillet 2021 et de son échec dans l'application de la loi et l'instauration de l'État de droit.
Invité le 27 décembre 2022 à l'émission "Midi Show" animée par Elyes Gharbi et diffusée sur les ondes de la radio Mosaïque Fm, Mohamed Abbou a considéré que Kaïs Saïed a perdu sa légitimité et que le faible taux de participation aux législatives du 17 décembre 2022 démontrait cela. Il a considéré que la non-participation de 90% du peuple était un échec cuisant. Il a insisté sur l'absence totale de réalisation et a affirmé que Kaïs Saïed était avide de pouvoir. Il a considéré que le président s'était moqué des Tunisiens en leur affirmant que le problème résultait de la Constitution de 2014. Il a estimé que le chef de l'État ne cherchait pas à appliquer la loi.
Mohamed Abbou a assuré que Kaïs Saïed n'avait imaginé aucun projet et s'est interrogé sur les raisons l'ayant poussé à entamer le processus du 25 juillet 2021. Il a estimé que son départ ne causera pas de vide et qu'il s'agissait d'un mensonge véhiculé au sein des pays arabes afin de les apeurer. Il a considéré que la Tunisie devait revenir à l'application de la constitution de 2014 et organiser des élections législatives et présidentielle. M. Abbou a expliqué que la présidentielle devait être organisée avant les législatives. Il n'y a pas besoin, selon lui, d'organiser un dialogue entre les partis politiques. Il a estimé que les obstacles à caractère juridique et politique pouvaient être résolus par une commission d'experts en droit. Il a assuré qu'un dialogue national entre les partis ne débloquera pas la situation.
L'ancien ministre a souligné l'importance de mettre en place un État de droit. Il a considéré que l'armée tunisienne ne devait pas prétexter la non-ingérence dans la vie politique. Il a estimé que la situation nécessitait une intervention pour des raisons sécuritaires et a insisté sur l'illégitimité de Kaïs Saïed. Par ailleurs, il a considéré que le rejet de la constitution de 2014 était absurde et avait réduit la crédibilité de la Tunisie à zéro, expliquant que le président de la République s'était rendu compte tard de la gravité de la situation économique et sociale.
Mohamed Abbou a assuré qu'il n'y avait pas d'obstacle ou de personnes empêchant Kaïs Saïed de mettre fin à l'impunité des politiciens corrompus et coupables de crimes contre le peuple tunisiens. Il a estimé que les magistrats, par peur, seront dans l'obligation de le soutenir. D'autre part, il a rappelé que l'affaire relative à un contrat de lobbying du mouvement Ennahdha avait été soulevée par Attayar et non-pas Kaïs Saïed. Il a affirmé que la majorité des affaires concernant des leaders d'Ennahdha était infondées et servaient de diversion. Seuls les corrompus ont peur des lobbies, selon lui. Il s'est interrogé sur l'absence d'avancement au niveau de dossiers importants tels que ceux des assassinats des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi.
S.G
Cet homme était un des principaux acteurs de ceux qui mirent le pays en faillite, en causant un appauvrissement généralisé de tout un pan de la société civile.
Remédier l'entièreté des dégâts causés par dix années d'intense médiocratie, ne se fera pas sans de très gros sacrifices des Tunisiens honnêtes et modestes.
Ce abbou, ne s'est jamais remis en cause.
Il avait maintes fois annoncé qu'il allait définitivement se retirer de la vie politique.
Et à chaque fois, il rompt son voeu, probablement pour ne pas avoir su trouver une autre palliatif aux d'or, qui l'avait surnourri, toute la décade précédente.
Mohamed Abbou était lui-même ministre chargé de la Fonction publique, de la Gouvernance et de la lutte contre la corruption, pendant plus de six mois sous l'égide du plus grand ennemi d'Ennahdha, Elyès Fakhfakh. Pourquoi n'a-t-il pas lui-même fait le moindre avancement au niveau de dossiers qu'il appelle maintenant, importants tels que ceux des assassinats des martyrs Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi. S'il y avait la moindre preuve que les assassins de Belaïd et de Brahmi, n'étaient pas des étrangers qui avaient quitté la Tunisie par des passeports diplomatiques émiratis, pourquoi ne l'a-t-il pas dévoilé lui-même lorsqu'il était en plein dans le pouvoir de Fakhfakh?
Toujours à mentir et toujours à intriguer. Il oublie que son cou ne vaut plus rien du tout ni chez le président Kaïs Saïed, ni après lui. Qu'il fasse sa valise et qu'il se sauve s'il n'est pas encore interdit de voyager, avant que le peuple tunisien ne lui mette la corde au cou.
A bas les traîtres qui ont trahi la Révolution tunisienne du 14 janvier 2011. Toutes les autres révolutions ont eu plus de 30 ans pour s'implanter dans l'esprit de plusieurs générations. Non pas qu'ils lui mettent fin, au cours de la même décennie qu'ils sabotent eux-mêmes.
Allah yostir Tounes wè Allah yèhlik Ass-hab el-charr.
Déjà pour avoir un bureau d'intervenant en justice , est une réussite qui lui permettra de vivre aisément ; sans oublier qu'il a bénéficié avec sa femme de plusieurs rentrées d'argent.
Donc il perd son temps à vouloir coûte que coûte intégrer la politique comme lorsqu'il était avec nahdha.
M. Abbou nous savons encore qui a incité Kais saied et sa junte militaire à faire un coup d'état !