N'étant pas médecin, je ne suis pas (du tout) apte à prévoir l'évolution de la maladie.
Mais ayant un peu travaillé sur les phénomènes collectifs, je pense qu'il est de mon devoir d'attirer l'attention des autorités publiques, sur la nécessité d'une gestion préventive des humeurs et des émotions collectives.
Je sais que la parole des officiels (des grands décideurs) ne sera plus audible en cas de crise et encore moins en cas de panique : Il sera alors trop tard pour communiquer.
Le mouvement de panique est très probable et cette panique risque d'être encore plus difficile et dangereuse à gérer que l'épidémie elle-même. Alors comment se préparer pour éviter que les peurs, les remous et les inquiétudes actuelles ne se transforment en panique ? Par une communication claire et détaillée sur tous les scénarios possibles, sur la stratégie de l'Etat et sur les devoirs des citoyens.
Avant qu'il ne soit trop tard, les autorités devraient communiquer très clairement sur les différentes phases possibles d’évolution de la crise, sur les actions qui seront mises en œuvre à chaque phase, sur les devoirs des citoyens, etc. Il ne faudrait pas que les autorités aient peur de faire - un peu - peur aux citoyens. Il s’agit de les responsabiliser, de dire que le gouvernement prend les choses très au sérieux et de façon très responsable et de désamorcer ainsi toutes les formes de rumeurs ou de réactions irrationnelles. Il ne faudrait pas non plus être dans le déni ni dans la réactivité. Il faudrait communiquer très clairement sur les différentes phases ou étapes possibles/probables de la crise ainsi que sur ce qui sera fait à chaque phase (la phase actuelle, Phase 0 ; phase 1 ; phase 2 ; phase 3 ; phase 4 etc.).
Une fois que le vent de la panique s’élèvera, il sera trop tard pour communiquer et expliquer. L’émotion (surtout si elle est collective) sera sourde à la raison. Je me trompe peut-être, mais les spots actuels ne suffisent pas et ne suffiront pas. Il faut EXPLIQUER ce qui est attendu de chacun et surtout ce que l'Etat compte faire dans chaque phase dès aujourd'hui. Le ministère de la Santé, ceux du Commerce, de l'Education, de l'Enseignement supérieur, du Transport, de l'Intérieur, de la Défense, du Tourisme et des Affaires étrangères doivent se réunir en urgence (et sans panique) afin de définir et d’arrêter les mesures à chaque phase de la crise. Les épidémiologistes et les médecins du ministère de la Santé devraient être très attentifs à la "psychologie des foules" et désamorcer l'épidémie (quasi certaine) de panique...Il ne faudrait surtout pas "balancer" le dossier aux gouvernorats et aux commissions régionales parce qu’il s’agit d’un problème national et pas local. Il est temps de sortir d'une gestion préventive individualisée ("lavez-vous les mains dans chaque situation", « ne vous approchez pas de ceci ou de cela »…) et de développer une gestion préventive collective ("qu'est-ce que nous allons faire tous ensemble dans chaque phase/situation").
Il faudrait tracer et communiquer une feuille de route de la riposte de l'Etat et des devoirs et des engagements de tous les corps, de toutes les organisations et de tous les citoyens à chaque étape de la crise qui semble de plus en plus inéluctable. Les médias doivent être "briefés" (par la présidence du gouvernement) pour éviter certaines dérives et être très attentifs à ce qui se dit sur leurs antennes (il est impératif de ne délivrer que des messages vérifiés, responsables, engagés et disciplinés). Il ne s'agit pas tellement de rassurer mais de dire la vérité et dire d'avance les décisions qui seront prises à chaque étape, de façon à créer de la confiance en la parole publique et d’avoir une réaction collective disciplinée, maitrisée et raisonnée. Une fois que l’émotion collective dominera, il sera trop tard pour enclencher une forme quelconque d’intelligence collective. Or face à l’inconnu de ce virus et à la complexité de la situation dans laquelle nous risquons de nous retrouver du fait de la fragilité de notre système de santé, il est impératif de réagir vite, sans précipitation mais également sans hésitation et que toutes les intelligences de ce pays – pas uniquement celles de nos valeureux médecins- soient mobilisées et organisées.
Ce mec parle-t-il de Tataouine ou de Douz?
Il n'a dans sa tete que le m² sur lequel il se tient debout!
Dans le monde, 300 à 645 mille décès par grippe par an.
Personne ne s'en soucie.
La plupart des gens ne vont même pas à la vaccination.
Sur les 80 000 en Chine, 40 000 se sont déjà rétablis.
Si les conspirationnistes sensationnalistes et les politiciens stupides veulent en faire une crise mondiale corona, s'il vous plaît.
Si c'était Ebola où le taux de mortalité est de 80 à 90%
ce serait encore compréhensible.
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Voir aussi:
C´ est st le temps d'agir de manière décisive..
https://www.businessnews.com.tn/mekki-meii-et-maarouf-a-laeroport-tunis-carthage,520,95757,3
Coronavirus: ce sont les symptômes
https://www.businessnews.com.tn/conseil-des-ministres-restreint-sur-les-mesures-pour-lutter-contre-le-covid-19,520,95648,3
Ca n'est pas le virus qui va vous tuer !!
Mais votre panique irraisonnée !!!
Il ne vous reste plus qu'a vous enfermer dans une bulle !!!