
La section du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) au sein de l’agence Tunis Afrique presse (Tap) a révélé que le PDG de l’établissement, Nejah Missaoui avait ordonné le retrait d’un article annonçant la candidature à la présidentielle d’un candidat indépendant. A priori et selon les informations collectées par Business News, il s'agirait d'un article annonçant la candidature de Mondher Zenaidi.
Dans un communiqué du 5 juillet 2024, la section du SNJT au sein de la Tap a indiqué que plusieurs médias nationaux et étrangers ont relayé l'information publiée par la Tap. Néanmoins, le PDG de l'établissement, Nejah Missaoui a ordonné, par la suite, la suppression de la publication. Le syndicat a expliqué que la Tap avait relayé l'annonce de candidature de plusieurs autres individus. La même source a annoncé que la direction éditoriale avait, aussi, décidé d'annuler la couverture médiatique d'une conférence de presse tenue le 6 juillet 2024 par le Parti Destourien Libre. Les journalistes au sein de la Tap ont exprimé, selon le syndicat, leur inquiétude quant à l'exploitation de l'agence à des fins politiques et partisanes.
Le syndicat a considéré que ces décisions ne se conformaient pas aux critères d'objectivité et portaient atteinte au processus de couverture médiatique de l'élection présidentielle. Le syndicat a rappelé avoir mis en garde contre le retour à la censure et à l'ingérence dans la ligne éditoriale de la Tap par la direction générale. Le syndicat a appelé à ne pas exploiter l'agence dans les conflits politiques et à la préserver.
S.G
Quoique je ne pense pas que Mr Znaidi doit se jeter dans cette mascarade appelée élections, mais le tunisien lambda est toujours accroché à son téléphone pour savoir qui sont les candidats et s'en foute pas mal de la TAP.
En espèce et en nature !
C'est du win win ! Gagnant gagnant pour les francophones !
Perdant, hélas, est ce peuple de fantômes errants..
"Wlih Rabbi", comme disait ma grand-mère !
Car, "quand y a plus de valeurs, d'éthique ou de confiance en l'état et ses institutions, c'en est fini de nous, on ferme la boutique", dixit A. Merkel !

