Salma Elloumi Rekik, ancienne ministre-directrice du cabinet présidentiel et actuellement candidate à la présidentielle, semble ne pas connaître ni l’article 1er ni l’article 2 de la constitution de 2014. Et cette malheureuse découverte a eu lieu aujourd’hui, mercredi 21 août 2019, sur le plateau de « Midi Show » sur Mosaïque FM.
Pour rappel, l’article 1er dispose que « La Tunisie est un État libre, indépendant et souverain, l’Islam est sa religion, l’arabe sa langue et la République son régime », tandis que le second dicte que: « La Tunisie est un État civil, fondé sur la citoyenneté, la volonté du peuple et la primauté du droit ».
Le plus aberrant dans cette histoire est que Mme Elloumi Rekik, présidente du parti Al Amal, croyait que l’article 1er stipulait que la Tunisie est un pays laïc. D’ailleurs, elle avait refusé de le réciter par peur de commettre une erreur fatale d'après ses dires.
Le problème de communication de la candidate à la magistrature suprême a certes été épinglé et critiqué plus d’une fois par les internautes mais cette grossière erreur risque cette fois-ci de lui coûter assez cher...
E.B.A.
Commentaires (20)
CommenterC'est une broutille en comparaison
Les guignols de la présidentielle.
Salma Elloumi Rekik
sur un autre nuage! ("fik, wfèt él mnama, Allah yarhmék bajbouj"!)
Imaginez là un peu, future présidente des tunisiens, "maktla dhohk", appât et assoifement au pouvoir quand tu nous tiens!
Ecoeurant!
Lapsus révélateur
Attention pas de gaffe les électeurs
Il y a une vérité ...
Mme Salma Elloumi a donc raison d'ignorer ces articles (surtout le 1er) non adaptés à notre ère.
Le second article stipule "un état civil ,.... " ? Quelle hypocrisie.
Non
mauvaise élève dans une classe de nulle
...
C'est plus fort que moi... tout juriste comprendra :)
B.N : Merci d'avoir attiré notre attention