La présidente du parti Al Amal et candidate à l’élection présidentielle, Salma Elloumi Rekik, a indiqué, ce mercredi 21 août 2019, qu’elle pourrait se retirer de la course à la présidentielle si les partis politiques centristes se mettent d’accord sur un candidat qui les représentera lors de cette échéance électorale.
Une fois arrivée au pouvoir, la constitution et la loi électorale seront révisées et la diplomatie économique sera développée, a également indiqué l’invité d’Elyes Gharbi lors de son passage à « Midi Show » sur Mosaïque FM.
Sur un autre plan, Mme Elloumi Rekik a souligné que la Tunisie peut devenir une plateforme pour le marché africain et doit développer ses échanges commerciaux avec les pays européens, du Golfe, la Russie et la Chine.
Toutefois, Salma Elloumi a estimé que la présidence de la République ne doit en aucun cas interférer sur le conflit libyen et être seulement conforme aux décisions prises par l'Organisation des Nations-Unies (ONU).
« Si je suis élue présidente de la République, la première visite officielle que je ferai sera l’Algérie. Et ensuite j’irai au Maroc », a-t-elle répondu à la question du journaliste.
Par ailleurs, la candidate à la magistrature suprême a indiqué qu’elle était pour le projet de loi sur l’égalité successorale entre la femme et l’homme, texte de loi proposé par le défunt chef de l’Etat, Béji Caïd Essebsi, ajoutant : « Si on va voter contre ce projet de loi au parlement, ce ne serait pas juste pour la femme. Dans la constitution, il est écrit que l’homme et la femme sont égaux».
E.B.A.
