Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a indiqué que le journaliste Mohamed Boughalleb, détenu depuis le 22 mars 2024, n’a pas comparu, aujourd’hui 3 avril 2024, devant le tribunal de première instance de Tunis comme initialement prévu.
Dans un communiqué publié à la même date, le SNJT a affirmé que l’absence de Mohamed Boughalleb résultait de son état de santé. Le syndicat a révélé que ce dernier n’a pas assisté à son audience, puisqu’il se trouvait à l’hôpital. Ainsi, la séance a été levée.
Cette version a été confirmée par plusieurs personnes, dont la journaliste et amie de Mohamed Boughalleb Mouna Arfaoui. Elle a assuré que ce dernier avait été hospitalisé depuis hier matin.
Pour rappel, Mohamed Boughalleb a été arrêté et conduit vers la caserne d'El Aouina. Il a été auditionné par la cinquième brigade centrale de la Garde nationale, selon son avocat Hamadi Zaafrani. Mohamed Boughalleb a été convoqué en tant que suspect. Son avocat avait présenté un certificat médical attestant que son état de santé ne lui permettait pas de comparaître à l’Aouina, mais la brigade a rejeté le document.
Mohamed Boughalleb avait décidé de médiatiser son affaire. Selon le porte-parole du tribunal de première instance de Tunis, qui s'est exprimé sur radio Mosaïque Fm, l'affaire concerne une plainte déposée par une fonctionnaire.
La plaignante accuse le journaliste d'avoir utilisé sa page Facebook personnelle afin de l'insulter et de porter atteinte à son image et à sa réputation. D'après la même source, les accusations auraient été, à nouveau, portées contre elle durant une émission télévisée. La plaignante a été auditionnée hier 21 mars 2024 et a réaffirmé son souhait de poursuivre Mohamed Boughalleb en justice.
S.G
Le terme «lobbyiste» renvoie à toute personne qui, dans le cadre de son emploi ou de toute autre rémunération, s'engage dans plus d'une activité de lobbyisme (communication orale et écrite, y compris sous forme électronique) avec un élu ou son personnel, un fonctionnaire d'un rang moyen ou élevé, dans le but d'influer sur l'élaboration, la modification, l'adoption ou l'administration des lois, des règlements, des décisions budgétaires, ou de n'importe quel programme, politique ou position.
Bien définir qui est un lobbyiste, ce qui est considéré comme une activité de lobbyisme, et qui pourrait être la cible de lobbyisme, est essentiel à toute réglementation efficace sur la transparence du lobbyisme. La définition que nous proposons ici est relativement vaste afin d'inclure tous ceux et celles qui font du lobbyisme professionnel, mais suffisamment étroite pour exclure d'autres acteurs qui souhaitent influencer les politiques publiques, mais ne sont pas rémunérés pour du lobbyisme direct ou ne sont pas en rapport direct avec des élus. Si notre définition de «lobbyiste» exclut de nombreuses activités liées à l'industrie de l'influence ' comme les relations de presse, le militantisme citoyen, le journalisme, etc. ' c'est parce que l'expérience nous a démontré qu'une réglementation sur le lobbyisme a plus de chance de recueillir des appuis lorsque sa portée se limite aux contacts directs entre les décideurs et les lobbyistes professionnels. De telles activités devraient être divulguées à titre de dépenses dans les comptes rendus d'activités de lobbyisme lorsqu'elles sont liées à des campagnes de lobbyisme.