Le porte-parole de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri, a admis que le président de la République Kaïs Saïed a violé le silence électoral, lors de son discours après son vote au bureau de la cité Ennasr (l’Ariana) retransmis sur la télévision nationale au matin du lundi 25 juillet 2022, alors qu’il restait 13 heures de temps pour aller voter.
En effet et en plein silence électoral, le chef de l'Etat n'a pas hésité à violer la loi et à promouvoir son projet de constitution en tapant sur ses détracteurs. Il est allé jusqu’à laisser entendre que les derniers incendies qui ont éclaté ces derniers jours dans plusieurs régions du pays auraient été provoqués afin « d’empêcher les citoyens de se déplacer aux urnes ».
En réponse aux interrogations des journalistes à l’issue de la conférence de proclamation des résultats préliminaires du référendum, mardi soir 26 juillet 2022, M. Mansri a, dit :
« Il s’agit d’une violation du silence électoral et elle est comme les autres infractions. Après l'étude de l'ensemble des infractions et en appliquant les conditions (un ensemble de violations qui constitue un degré élevé de gravité, son timing et une différence minime entre les votes pour les deux propositions, ndlr) et vu que la différence entre les votes « oui » et les votes « non » était importante, on estime après application de la loi qu’il n’y a pas eu d’impact significatif sur les résultats », a expliqué le membre de l’Isie.
Rappelons que selon les dispositions de l’article 155 : « Toute violation aux dispositions de l’article 69 du code électoral est passible d’une amende allant de 3.000 dinars à 20.000 dinars ».
Le 26 juillet 2022, l’Isie a annoncé les résultats préliminaires du référendum qui font ressortir 94,6% de vote « oui » et 5,40% de vote « non », pour un taux de participation de 30,5%.
I.N
Le monde entier en parle, mais pour l'Isie-25 de Bouassker et de Mansri, ce n'est qu'une banalité, sans la moindre importance.
Et n'oubliez pas de ne pas déposer vos plaintes et vos témoignages contre les crimes électoraux, qui sont punis par des amendes jusqu'à la prison. Seule la violation du silence électoral qu'on a tous vue sur la TV «i-tè-tè», est punie de peines d'amende qui varient de 5 à 10 mille dinars pour ce qui est de la publicité politique et de 3 à 20 mille dinars pour ce qui est de la violation du silence électoral». Mais lorsque les criminels n'appartiennent pas au parti d'Ennahdha, il faut fermer l'oeil droit tout en mettant la main sur l'oeil gauche. Et il ne faut pas dénoncer les crimes électoraux commis par les tricheries et les escroqueries de cette Isie-25. Le tribunal administratif n'accepte pas des témoins autour du meurtre de la démocratie en Tunisie, sans qu'ils ne soient reconnus par les tricheurs escrocs de l'Isie-25.
La question qui s'impose après tout ce non-sens du coup d'Etat de Kaïs saïed, c'est : «qui est venu le premier, l'oeuf ou la poule?
Allah yèhlik Ass-hab el-charr.