Des générations de marins ont constaté le phénomène et nous ont transmis l’expression : les rats quittent toujours le navire en premier quand celui-ci commence à couler. Ces petites bêtes, considérées comme de la vermine, le font par instinct de survie et non par calcul. Cependant, dans le monde de la politique, nombreux sont les politiciens à avoir éprouvé cet adage en constatant la défection des plus opportunistes de leurs soutiens au moment où ça commence à sentir mauvais pour eux.
Des défections révélatrices d’un déclin
Les petites frappes qui tournent autour des sphères du pouvoir et vendent leurs bas services au plus offrant ou au plus puissant du moment, ça a toujours existé. Souvent, ils retournent leur veste quand ils ne trouvent pas leur compte et surtout quand ils sentent le navire tanguer dangereusement. Ils sautent les premiers par instinct de survie, comme pour les rats, mais essentiellement pour se garantir une porte de sortie le plus rapidement possible et retomber sur leurs jambes.
Quand ils font le saut, ils s’attèlent couramment à déballer les basses manœuvres du camp qu’ils servaient par esprit de vengeance et par espoir de s’assurer une place dans le camp adverse. Les réseaux sociaux aidant, ce genre de personnage a acquis une force de nuisance considérable. Si auparavant, cela restait circonscrit au cercle politique et médiatique, maintenant ces nuisibles s’adressent directement à la population, l’abreuvant d’indiscrétions nauséabondes, sans qu’on puisse y mettre un terme. Lorsqu’une vermine échappe au cercle d’influence de son maître, les conséquences sont moches, très moches. J’aimerais autant dire, bien fait pour le politicien ou le pouvoir qui emploie les services de tels individus. Au final, ils ne valent pas mieux que leurs serviteurs inconséquents et roublards. De plus, ils font montre d’un benêt amateurisme, se pensant intouchables au point d’omettre de calculer les risques de telles fréquentations.
Propagande et manipulation : les réseaux sociaux en armes politiques
Depuis l’avènement des réseaux sociaux en Tunisie, une caste bien particulière a vu le jour. Un type d’influenceurs-mercenaires, qui entre en contact avec les cercles du pouvoir, et joue à la propagande pour les servir. Par intérêt, par conviction ou les deux à la fois ? Peu importe puisque le résultat est le même. Avec le temps, une machinerie bien huilée s’est mise en place. Ce que le dirigeant ne pouvait décemment dire, était repris de la manière la plus ignoble possible par ces énergumènes. Lancer des rumeurs, diffamer, porter atteinte à la vie privée des opposants, proférer des menaces, diffuser des documents confidentiels pour leur nuire, mener des campagnes de dénigrement, fabriquer des histoires à dormir debout… tout est permis.
Pour sauver les apparences, ces influenceurs-mercenaires assurent qu’ils œuvrent gracieusement, qu’ils n’ont aucun contact avec le pouvoir et qu’ils ne font que s’inscrire dans une guerre pour l’intérêt suprême de la nation. Leurs magouilles marchent puisqu’ils sont suivis par des milliers d’internautes qui gobent leurs messages. La sphère politico-médiatique se retrouve également acculée à scruter leurs sorties qui donnent malheureusement le ton de ce qui se trame au plus haut niveau.
Un pouvoir gangrené par ses propres pratiques
Forcément, leur pouvoir grandit et, avec, leur appétit jusqu’à ce qu’ils deviennent incontrôlables ou se transforment en maîtres chanteurs ; ou comme ce qui s’est passé tout récemment déballer sans retenue les dessous et les scandales du pouvoir. Quand l’arme se retourne contre son ancien commanditaire, il faut s’attendre à du déballage du même acabit que celui qui visait les adversaires ; bien abjecte et bas. Et afin de sortir de ce bourbier, la partie trahie lâche les autres influenceurs à gages encore dans son giron, pour discréditer le retourneur de veste, pourtant encensé et intouchable jusque-là.
On assiste à un affligeant spectacle. En plus du fait que ça ne vole pas très haut, on observe la mise en branle de la machinerie de lynchage où l’on s’entretue publiquement et où tous les coups sont permis. Le niveau est bien bas, et c’est tout autant affligeant quand on suppose d’où sont tirées les ficelles.
Le président de la République avait récemment affirmé que « l’État n’est pas dirigé par les pages des réseaux sociaux », en évoquant des pages qui s’opposent vraisemblablement à son projet. Il semble toutefois omettre toutes ces pages acquises à sa cause qui font la pluie et le beau temps et qui donnent l’impression que les affaires de l’État se font effectivement sur les réseaux sociaux.
Pour ce qui est de ceux qui commencent à quitter le navire, ce n’est qu’un indicateur suggérant qu’il y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark.
'?a a l air très intéressant '?' et je suis sur que ceux qui savent ont compris'?'
Mais moi qui ne vais pas sur Facebook, je n ai aucune idée de ce dont parle l article, je ne tire aucune information alors que ça a l air important, je ne suis éclairé en rien sur ce « sujet ».
et les radio amateurs : autorisation et controle strict.
avec Internet, ceux qui veulent censurer, sont perdus.
du temps de Ali Baba, une horde d'informaticiens de ATI, passent le temps à bloquer. Ammar 404.
ils ont installé un software, conçu en isra-HELL, par Checkpoint Software. à l'origine pour protéger une entreprise de ses concurrents. ce qui est légitime.
Ali Baba l'a installé pour verrouiller tout le pays. d'où les lenteurs .... et Ammar 404.
bref, on ne peut pas censurer les influenceurs. on peut demander aux lecteurs de laisser une opinion, une note ...
Le plus triste dans tout ça c'est que des medias officiels et règlementes, supposes avoir un niveau élevé de déontologie et de compétence, relayent les mensonges et les délires de ces influenceurs sans aucune réserve. Exemple: Zouhair El Jiss et Jawhra FM
On ne sait plus qui est notre ami et qui est notre ennemi. Des arrivistes en masse, très doués.... malheureusement
"Yalan abou" les réseaux sociaux hahahahahaha