Par Mustapha Ben Ahmed*
Porteur d'espoir pour certains, grand handicap pour d'autres, il se retrouve encore une fois dans son histoire, au cœur de l'événement, à naviguer à contre-courant.
En effet, l'UGTT refuse de prendre part à un dialogue national qu'il qualifie de fictif, défiant ainsi la volonté du président Kaïs Saïed qui voulait insérer les organisations nationales dans sa démarche unilatérale pour combler l'absence des forces politiques représentatives. La question qui continue à intriguer les observateurs est celle de savoir d'où détient ce phénomène historique toute cette force pour répondre toujours présent dans les temps les plus houleux et jouer un rôle décisif dans les tournants historiques du pays.
Ce dinosaure qui appartient à une époque révolue des grands mouvements ouvriers a survécu à toutes les épreuves qu'il a confrontées tout au long de son parcours, occupation de ses locaux, emprisonnement de ses dirigeants, imposition à sa tête de directions fantoches.
Mais, tous ces moyens utilisés par les pouvoirs qui se sont succédé après l'indépendance n'ont pu porter atteinte à son existence ni réduire sa force. Ce qui étonne le plus c'est que ses similaires un peu partout dans le monde sentant leur affaiblissement sur le plan de la mobilisation et de l'action de terrain, se sont rabattus sur le travail de lobbying, alors que lui garde toujours les mêmes capacités de mobilisation et ses traditions de militantisme.
C'est pour cela que les partisans de Kaïs Saïed et de ses alliés, découverant que rien ne passera sans son aval, ont appelé solennellement à arracher ses griffes et à l'obliger à la soumission par tous les moyens.
Le combat s'annonce certes apre pour les deux camps, mais l'UGTT possède un petit avantage. Il a acquis grâce à ses expériences antécédentes l'art de gérer des combats de longue haleine et le savoir de mener les luttes souterraines dans de telles situations. Le pouvoir risque alors de reproduire les erreurs de ses prédécesseurs dans les années 78 et 85.
De quoi cimenter davantage l'unité des syndicalistes et éveiller le sentiment de peur chez une classe moyenne qui se sent de plus en plus menacée et qui voit en l'UGTT sa dernière muraille et n'a de choix que de se ranger à ses côtés.
*Député Tahya Tounes
Par malhonnêteté intellectuelle on continue à ne pas voir les désastres causés par les dirigeants actuels de l'ugtt . Comme si les exploits d'hier et la sympathie qu'ont les Tunisiens pour AL ITTIHAD autorisent les insensés d'aujourd'hui à tout détruire .
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très Cordialement