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Conflit ouvert entre Kaïs Saïed et Hichem Mechichi : qui a tort, qui a raison ?
25/01/2021 | 20:46
6 min
Conflit ouvert entre Kaïs Saïed et Hichem Mechichi : qui a tort, qui a raison ?

 

La date de ce lundi 25 janvier 2021 restera dans les annales. Jamais on n’a observé un tel conflit entre la présidence de la République et la présidence du gouvernement. Un conflit désormais public après la diffusion de la vidéo où l’on voit et l’on entend Kaïs Saïed sermonner Hichem Mechichi. Quelle est l’origine de ce conflit, qui a raison, qui a tort, Business News tente d’apporter les éclairages nécessaires.

 

La lune de miel entre Kaïs Saïed et Hichem Mechichi n’a duré que quelques jours. Le chef du gouvernement n’avait plus la confiance du président de la République avant même qu’il n’obtienne la confiance du Parlement le 1er septembre dernier. Dans les milieux politiques, c’était un secret de Polichinelle qui a fait les choux gras de tous les médias.

 

Ce qui s’est passé ce lundi 25 janvier 2021 est un épisode de plus dans ce conflit, mais il a le double mérite d’être spectaculaire et public. En effet, la présidence de la République n’a pas hésité à diffuser un communiqué et une vidéo de la réunion du conseil de sécurité et où l’on voit le président de la République sermonner le chef du gouvernement et toutes ces parties occultes, malades, insoignables, etc.

Le président a rappelé au chef du gouvernement qu’il a choisi de passer par le Parlement pour obtenir un vote de confiance, alors qu’il n’y a aucune loi qui l’y oblige. Cette question de passage par le Parlement est une habitude inscrite dans le règlement intérieur de l’ARP. « Le règlement de l’ARP se limite aux murs de l’ARP, a déclaré le président, mais comme vous avez choisi de respecter les habitudes, respectez la constitution ». Et le président de la République de rappeler que le chef du gouvernement n’a pas respecté l’article 92 de la Constitution en procédant à des restructurations de ministères sans passer par le conseil des ministres.

Le président de la République a également rappelé que le chef du gouvernement ne pouvait, en aucun cas, s’attribuer tout seul le portefeuille du ministère de l’Intérieur. « C’est du jamais vu dans l’Histoire. On ne peut pas se nommer soi-même par un décret », a crié le président.

Kaïs Saïed a indiqué ensuite que le chef du gouvernement a choisi un ministre (dans le futur gouvernement) qui a une affaire de corruption pendante devant la justice et trois autres ministres ayant des conflits d’intérêts. « J’ai juré de respecter la constitution, or la constitution est en train d’être piétinée devant moi », a indiqué le président en élevant la voix.

 

Il a enfin soulevé la question de l’absence de la gente féminine dans la nouvelle composition gouvernementale.

 

C’était là les principaux extraits des remontrances du président qui a conclu par un « ça suffit, ça suffit, ça suffit ! (…) J’ai juré de défendre ce pays, ce peuple et cette révolution, mais je ne vous vois prendre la même direction. Dans ce cas, il y a la loi entre nous !».

La présidence n’a pas eu l’honnêteté intellectuelle de diffuser la réponse du chef du gouvernement (ce qui n’est pas une première) et les interventions des autres participants au conseil de sécurité. La seule réaction publique qu’on a vue est celle de l’après-midi quand Hichem Mechichi organisa un conseil des ministres virtuel pour contrer le président de la République qui lui a reproché de ne pas respecter l’article 92 de la constitution. Avec ce conseil des ministres improvisé, cet article est désormais respecté.

 

Pourquoi en est-on arrivé là ?

L’origine du conflit remonte au mois d’août 2020 quand Kaïs Saïed apprit que la personne qu’il a nommée à la tête du gouvernement s’apprêtait à lui tourner le dos et le trahir. Comment cela ?

Kaïs Saïed a convenu avec Hichem Mechichi de nommer un gouvernement apolitique et de technocrates sans concertation avec les partis. Il a également convenu que le gouvernement ne devait en aucun cas remanié durant quelques mois. Sauf que Hichem Mechichi ne l’a pas entendu de cette oreille. Il a négocié en secret avec quelques partis, notamment Ennahdha, pour quelques portefeuilles et il a promis à ces partis que le gouvernement qu’il s’apprêtait à nommer ne va pas durer longtemps. Ayant eu vent de ces tractations, Kaïs Saïed a cherché à barrer la route à Hichem Mechichi et ce en demandant aux partis, la veille du vote de confiance, de ne pas accorder la confiance au gouvernement. En contrepartie, il leur a promis un nouveau chef du gouvernement qui prendra en considération leurs doléances et leur accordera des portefeuilles ministériels. Les partis, et à leur tête Ennahdha, n’ont pas joué le jeu. D’où la colère de Kaïs Saïed qu’il a bien exprimée le jour de la prestation de serment.

En nommant Hichem Mechichi, Kaïs Saïed a beaucoup parié sur sa fidélité. Il pensait avoir sous la main un Premier ministre exécutant ses ordres et sa politique, lui qui a remporté les élections avec 72%. Il avait la légitimité populaire et c’était suffisant à ses yeux pour pouvoir gouverner.

Hichem Mechichi a cependant un autre point de vue et il colle davantage à la constitution et ses principes.

Bien qu’élu au suffrage universel, le président de la République a des prérogatives limitées. Très limitées.

A contrario, le chef du gouvernement, non élu, a des prérogatives mille fois plus larges que celles du président de la République.

 

Cet état de fait et ce dispatching des prérogatives est le choix des pères de la constitution de 2014 et principalement de l’ancien président Moncef Marzouki qui a pesé, à l’époque, de tout son poids pour imposer ce régime où aucun des trois présidents n’a les pleins pouvoirs. Dans sa tête, il fallait parer à toute volonté hégémonique. Sauf que ce régime a montré ses limites. Personne n’a les pleins pouvoirs, mais personne ne peut gouverner tranquillement. Le président ne peut pas faire grand-chose et le chef du gouvernement ne peut rien faire s’il n’a pas d’appui au Parlement. Quant à ce dernier, il est morcelé à souhait et il est le plus souvent difficile d’obtenir une majorité satisfaisant tout le monde. Point, parmi des centaines d’autres, la Tunisie n’a toujours pas de Cour constitutionnelle vu que l’échec de deux parlements pour en nommer une.

 

Ce qui s’est passé ce lundi 25 janvier 2021 est le fruit de cette constitution … malsaine. Le président de la République, très populaire, ne supporte pas d’être mis à l’écart par un chef du gouvernement qu’il a nommé lui-même. Le chef du gouvernement voudrait bien gouverner et jouir pleinement de ses prérogatives, mais il se doit pour cela de trouver des compromis avec le Parlement et notamment le parti majoritaire Ennahdha. Le compromis s’est transformé en compromissions…

Vu les erreurs de forme commises, le président de la République était là au tournant pour lui barrer la route et lui intimer l’ordre de respecter la constitution dans ses moindres détails.

Est-on dans une cour de récré ? Presque ! Quelle est la suite de cette querelle publique au sommet de l’Etat ? Quelle qu’elle soit, cette suite ne sera pas bonne. Dans une guerre, on laisse toujours des plumes et les plumes dont il s’agit sont les nôtres, nous autres tunisiens.

 

Nizar Bahloul

25/01/2021 | 20:46
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Commentaires
Ltifi
Commentaire
a posté le 27-01-2021 à 01:38
Cette constitution tricotée par nahda est paralysante et néfaste,,,
Faut réformer le régime et revenir à un régime présidentiel avec un rôle acru pour le parlement,,
Karim Yarabbi
Et oui...!
a posté le 26-01-2021 à 19:38
Il nous manque un SISSI qui a su arrêter MOURSI à temps!...
L'Egypte à économiquement redécoller en 10 ans et nous, on s'est écroulé comme jamais...Avec des départs pour Lampedousa par millions...! A cause du grand gourou Ghannouchkhomeiny et son gendre et disciple Sibouchlektine!!
Bul.2r
karakouz
a posté le 26-01-2021 à 19:06
Dans un pays qui vacille en proie à des manifestations , des pillages et à la mort quotidienne de dizaines de personnes à cause de la pandémie .Nos dirigeants trouvent encore le temps de se livrer une guerre d'égo stérile qui ne peut qu'aggraver la situation .
En un mot , ils ne méritent pas les responsabilités qu'on leur a confié .
Houcine
La guerre ouverte.
a posté le 26-01-2021 à 12:13
Un conflit ouvert, désormais, a lieu. Il est public.
Ennahdha qui est le parti dominant et non majoritaire veut signifier ouvertement qu'il fait la loi. Toutes les exégèses ne sont que verbales, les faits sont là.
Bouchleka décide du contenu du choix qui reste au Président:
L'Etat ou le chaos. Comme si le chaos n'était pas ce qui se déroule sous nos yeux.
Les accusations adressées à Kais Saied à propos de don discours à Mnihla suggérant une relation de cause à effet avec les manifestations de jeunes qu'on aurait payés, ce qui justifierait entre autres la répression très dure dont ils furent l'objet est spécieux.
Ce matin, le Parlement est encerclé par une police fort nombreuse à croire qu'on serait en état de siège, illustre la violence du conflit et les usages que certains veulent faire de l'Etat et de ses appareils.
Désormais, le ciel nébuleux et le halo entretenu volontiers en vue de cacher au pays ce qui se joue dans les arcanes du pouvoir laissent place à un paysage à découvert offrant au regard son délabrement et sa laideur.
Des pouvoirs, puisque nombreux, concurrents et conflictuels à souhait.
Ceux qui voyaient dans la prise du Bardo un signe de mauvais augure ont eu l'intuition juste.
Invoquer le respect de la constitution est une vaste blague. Chacun voit qu'elle n'est nullement appliquée ni respectée dans toute sa rigueur et sert de viatique invoqué à chaque fois qu'on a en vue de mettre en cause une décision émanant du parti d'en face.
Les contradictions s'aiguisent, le conflit d'interprétation prend de l'ampleur exhibant au grand jour la gravité et la profondeur des luttes de pouvoir et au sein des pouvoirs.
Et, même si ce constat n'est pas neuf puisqu'on assiste à ces rivalités auxquelles certains semblent prendre plaisir à compter les points et deviner le ou les gagnants, le plus rusé ou le plus retors.
On peut relever que le désir de tout commander, de tout tenir s'exprime fortement dans le positionnement de ceux qui faisant et défaisant les ministres et gouvernements disent au pays c'est nous l'Etat.
Bouchleka se proposait à soi et à ses pairs la fausse alternative adressée à K. Saied. Ils tiennent l'Etat et toutes ses institutions qu'ils ont investies et dirigent selon leurs vues, et garderont tout cela tout en voulant plus.
Ils veulent Carthage, et comme Rome pour s'en venger ils auraient le projet de le brûler.
Je le répète, les islamistes ne sont pas majoritaires. Ni au Parlement, ni dans le pays.
Ennahdha encore moins.
Ils dominent grâce et à cause de la servitude volontaire de gugusses coutumiers des courbettes.
Ce n'est pas que ce soit si étrange que des gens servent ou nourrissent leurs oppresseurs, le singulier ici c'est l'entêtement et la persistance dans cet état. De servitude.

CHDOULA
LA PHOTO EST MAL CADREE CAR ....
a posté le 26-01-2021 à 10:54
Samia est derrière Kais et Rached est derrière Hichem !
Karim Yarabbi
@CHDOULA
a posté le à 19:09
Ne dit-on pas que derrière chaque grand homme il y a une femme pour l'aider à progresser?!...Et derrière chaque Mechichi un Ghannouchi pour mieux lui faire un croche-pied!
Koura
KS a tort.
a posté le 26-01-2021 à 09:22
KS circulez,il n'y a rien à voir:
L'article 92 que vous citez est clair là-dessus:

Le Chef du gouvernement est COMP'?TENT en matière de :


R'?VOCATION et réception de démission d'un ou plusieurs membres du gouvernement, Après CONSULTATION du Président de la République Dès LORS qu'il s'agit du ministre des AFFAIRES '?TRANG'?RES ou du ministre de la D'?FENSE;
----------------------

Il n'est nullement besoin d'être juriste pour comprendre que ce que fait Mechichi est en tout point conforme à la Constitution,il n'était d'ailleurs même pas obligé de passer par le vote parlementaire;
Comment cela a-t-il pu échapper à KS?
Tunisino
Des nuls
a posté le 26-01-2021 à 08:25
Un premier nul (de formation juridique) a recruté un deuxième nul (de formation juridique) pour l'exploité, contre toute logique saine ainsi que contre les intérêts des tunisiens. Le deuxième nul s'est éloigné du premier nul, par trahison, pour se jeter dans les bras d'un diable (de formation philosophique) afin de maintenir sa position, contre toute logique saine ainsi que contre les intérêts des tunisiens. Les tunisiens ont-ils le droit de se révolter contre une république qui bouffe de la poubelle?!
Hounga
Esclave
a posté le 26-01-2021 à 00:54
Aucune personnalité, aucune dignité ce Mechichi. Un vrai Machachou sans dignité sans personnalité. Une véritable marionnette
Morjane
Constitution de piège
a posté le 26-01-2021 à 00:52
Un président sans pouvoirs. P
On aura tout vu. Il a été élu au second tour à 72 pour cent. Voilà la constitution rédigée par Ennahda pour avoir toujours une main mise sur le pouvoir. Cette élection de 2011 était la catastrophe nationale du pays. Et bravo les morts-vivants de la gauche pourri et caviars, et bravo aussi la complicité des nationalistes-fascistes-arabo-nasserien .Tous des racailles.
Chebbi khedher
Le bon et le truand
a posté le 26-01-2021 à 00:01
La mer est très agitée et le bateau est en panne ... bon vent ma Tunisie !!!
Fehri
Who's got the power?
a posté le 25-01-2021 à 22:58
72% ou le soutien du gourou? Mi chichi a compris vite qui est ' the Real boss'?'. Le problème en Tunisie c'est la macaroni et les fonctions publiques. Qui en dit mieux?
Rationnel
Le President a raison
a posté le 25-01-2021 à 22:11
L'action de Mechichi de convoquer un conseil de ministres pour approuver les remaniements est ridicule. Cette action ne peut satisfaire l'article 92 de la constitution, on dirait qu'il a seulement la premiere phrase de l'article qui contient plusieurs. Cet article precise que:
- la création, la modification, la suppression des ministères et secrétariats d'?tat, la détermination de leurs compétences et de leurs attributions, après délibération du Conseil des ministres ;
- la cessation de fonction d'un ou de plusieurs membres du Gouvernement ou l'examen de sa démission, et en concertation avec le Président de la République en ce qui concerne le Ministre des Affaires étrangères ou le Ministre de la Défense ;
Donc les remaniements doivent se faire après deliberations du conseil de ministres. Dans ce cas les deliberations du conseil des ministres s'est faite des semaines après les remaniements. Le chef de gouvernement est dans l'obligation de confronter les ministres qu'il va licencier et leur donner des raisons valables et acceptable pour leurs licenciements. Licencier un ministre doit au moins satisfaire les conditions de licenciement de n'importe quel ouvrier.
L'article 92 precise que ces changements doivent se faire après l'accord du president, ce qui ne s'est pas fait.
Donc les changements sont anti-constitutionnels et doivent être abandonnes et Mechichi doit retourner a la case depart. En l'absence de la cour constitutionnelle, la cour administrative peut se prononcer sur la validité de ces remaniements. Un ministre de l'intérieur qui n'a pas de validité constitutionnelle n'a pas le droit de prendre des decisions au nom du gouvernement et donc peut être poursuivi en justice a titre personnel pour ses decisions et actions au sein du gouvernement.
takilas
Apparemment il s'agit d'un dernier avertissement ; ton haussé
a posté le 25-01-2021 à 21:59
ghanouchi doit quitter le pays.
aldo
==== l'honnête et le mal honnête ====
a posté le 25-01-2021 à 21:34
ZAAMA CHKOUN FIHOM oueld danielle
Famous Corona
Deux choix=Deux échecs !!!
a posté le 25-01-2021 à 21:21
Kaïes Saïed, certes de bonne foi, a choisi deux chefs de gouvernement foireux, Mechichi étant à mon sens le plus mauvais choix, son profil et sa personnalité étant le type enclin à la trahison et à l'opportunisme, prêt à tout pour réaliser ses attentes et garder son poste le plus longtemps possible, y compris en acceptant des alliances avec la pègre et les promoteurs du terrorisme et de l'obscurantisme !!! Kaïes aurait du le voir venir et ne pas miser sur un cheval indomptable et perdant !!!
Djikistra
Mechichi le traître
a posté le 25-01-2021 à 21:18
Mechichi le traître...le gourou va te jeter comme une grosse merde...tu n'a ni honneur ni dignité...tu as trahi le président donc tu as trahi le peuple...
Didon
J ai le tourni
a posté le 25-01-2021 à 21:17
No comment j ai le tourni le pays est foutu
Forza
The root cause - Kais Saied ne veut pas respecter la constitution
a posté le 25-01-2021 à 21:10
Que ça soit avec Fakhfakh ou Mechichi, il voulait nommer un premier ministre. Il voulait étendre son pouvoir en choisissant les ministres. Il a imposé des ministres a Mechichi. Ce dernier avec son remaniement veut sortir de l'ombre de Saied.
Le pays profitera beaucoup si chacun se concentrerais sur son travail et ses prérogatives. COVD fait des ravages et le président n'a pas trouvé mieux que de discuter de futilités au lieu de discuter la pandémie et les moyens de s'en sortir.
Et les mises en scène des services de la présidence sont scandaleuses. La moindre fairness est de donner le droit de réponse a Mechichi ou garder la rencontre confidentielle. C'est un problème d'intégrité morale que Kais Saied laisse organiser ces mises en scène.
veritas
Tout ça été prévisible depuis 2011.
a posté le 25-01-2021 à 21:09
On nous chantait la politique du consensus à longueur de journée depuis une décennie seulement le chef d'orchestre de cette ruse (le gourou en personne )n'ose pas dire la suite du consensus ...
il doit s'appeler le consensus de la trahison tout simplement...après chaque consensus il y'a eu une trahison phénoménale depuis 2011 et à chaque fois la trahison est orchestrée par le chef d'orchestre lui même (le gourou de tout les maux) .
J'espère que tout le monde a compris le sens du vrai consensus tant chanté et exigé par ce gourou mal saint qui a un projet bien définit dès le début pour le pays ...destruction anarchie misère pauvreté terrorisme dans le but d'instaurer une dictature islamiste à la khomeiny son idole numéro 1 .
Le consensus est une affaire qui roule pour le gourou jusqu'à présent .
Karim Yarabbi
Et oui...!
a posté le à 18:58
Il nous manque un SISSI qui a su arrêter MOURSI à temps!...
L'Egypte à économiquement redécoller en 10 ans et nous, on s'est écroulé comme jamais...Avec des départs pour Lampedousa par millions...!