Le président de l’Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hmaïdi est intervenu, vendredi 30 décembre 2022, au plateau de Midi Show sur les ondes de Mosaïque Fm pour revenir sur la situation actuelle des magistrats assurant que le président de la République Kaïs Saïed terrorise les magistrats à travers le ministère public et l’inspection générale relevant du ministère de la Justice.
Le président de l’AMT poursuit en indiquant que plusieurs affaires sont montées contre les magistrats, reprenant dans ce contexte, la dernière affaire racontée par le président de la République lors de son discours.
En effet, le chef de l’État a indiqué dans son discours incendiaire devant la cheffe du gouvernement, le ministre de l’Intérieur, le ministre de la Défense, la ministre de la Justice et plusieurs hauts cadres militaires et sécuritaires : « Comment est-il possible qu’une personne monopolisant des marchandises d’une valeur de 300 mille dinars puisse être libérée après avoir payé uniquement une amende de mille dinars mais en restituant la marchandise saisie. Le juge devrait savoir sur quel pied danser. Cela s’est passé dans le gouvernorat de Gafsa ».
Ainsi, Anas Hmaïdi affirme : « J’ai vérifié moi-même cette affaire qui s’était déroulée à Gafsa. Il s’avère qu’un commerçant avait acquis des appareils d’électroménagers au prix de gros. Il les a stockés dans un entrepôt pour les vendre en détails. Cependant, les enquêtes ont montré que le marchand avait toutes ses factures en règle, sauf qu’il avait stocké sa marchandise dans un entrepôt non déclaré. De ce fait, le juge lui a infligé une amende pour avoir stocké dans un entrepôt non déclaré. Toutefois, sa marchandise lui a été rendue puisque sa situation était en règle ».
S.H
Et bonne année à toutes et à tous.
J'entends beaucoup parler de Noureddine Bhiri ministre de la Justice, jusqu'à le désigner de prédécesseur de l'actuelle ministre de la Justice, Layla Jaffel. D'aucuns ne parlent des dix autres ministres de la Justice qui ont succédé à Noureddine Bhiri, jusqu'à son actuelle onzième successeur Layla Jaffel.
Noureddine Bhiri a occupé le ministère de la Justice entre le 24 décembre 2011 et le 13 mars 2013. A ceux qui ont la mémoire courte, c'était à l'époque de la révolution égyptienne et de la chute du dictateur Hosni Moubarak. C'était à l'époque de la Révolution syrienne que le dictateur Saffah Bachar Assad, la transforme en une guerre civile jusqu'à aujourd'hui. C'était à l'époque de la Révolution libyenne, que le dictateur Moammar Kadhafi et son fils Seif el-islam la transformèrent en une guerre civile, jusqu'à sa fin macabre. C'était à l'époque de la Révolution du Yémen, que le dictateur Abdallah Salah la transforma en une guerre civile, avant de finir par la même mort macabre de son homologue Kadhaffi. C'était à l'époque où les rois de Jordanie, du Maroc, de l'Arabie Saoudite et de toutes les monarchies arabes, se sont transformés en des démocrates, jusqu'à avoir remis le pouvoir à leurs «islamistes», afin de les aider à garder leurs royaumes.
Donc, ceux qui veulent nous jouer maintenant aux gens de la caverne évoqués dans le Coran, qui ont fui la persécution, s'étant cachés et endormis dans une grotte, avant de se réveiller 309 ans plus tard, en ayant éradiqué toute la décennie des Révolutions arabes de leur mémoire, jusqu'à arrêter Ali Laârayedh, pour des contes mythologiques que les ennemis des Révolutions arabes les racontent maintenant au sujet sa période à la tête du ministère de l'Intérieur entre 2011 et 2013, ils dépassent toutes les logiques du mensonge, comme si la Tunisie était en cette époque de perturbation mondiale, une oasis de paix après les révoltes qu'elle a elle-même exportées de par tout le monde arabe.
Des mensonges et du non-sens de fous à lier!!!
Pour revenir à Noureddine Bhiri au poste de ministre de la Justice entre 2011 et 2013, il faut d'abord parler de l'époque et de ses circonstances en cette période, où la Tunisie elle-même était ingérable, sans police, sans justice et sans Institutions républicaines, hormis la STEG et la SONEDE. Il faut d'abord parler de ces temps, où les juges, les magistrats et tous les responsables de Ben Ali et des Trabelsia, faisaient disparaître les dossiers par le feu. Ces actes de destruction par le feu dans les cours arrière des tribunaux, des délégations, des ministères et des gouvernorats, ont été filmés et confirmés par plein de vidéos et par plein de témoins.
Il faut que tout le monde le sache, que la Tunisie avant la Révolution du 14 janvier 2011, n'avait jamais eu de vraie Justice. Tous les juges étaient riches. Le défunt frère de Ben Ali, Moncef Ben Ali et ses acolytes de la famille de Layla Trabelsi, avaient des endroits et des Chaouchs personnels connus à tout le monde, où ils transformaient le fautif en victime, contre un millier de dinars vers le haut. Les tribunaux et les justiciers en Tunisie, ne travaillaient qu'autour des voleurs de poules et des accidents de la route. Il était impossible à Bhiri ou à n'importe quel autre ministre de la Justice, de continuer à travailler avec ces clous rouillés. La preuve, c'est que d'aucuns de ces juges de Ben Ali, dont les jugements furent tributaires d'un coup de téléphone d'en haut, à l'image de ce juge qui a dernièrement condamné un blogueur à 10 ans de prison pour rien du tout, ne s'étaient pas révoltés contre leur limogeage, de peur d'être appelés à rendre compte de leurs richesses. Et encore, Noureddine Bhiri, n'a pas laissé les juges révoqués sans argent et sans salaire à s'affamer avec leurs familles.
Par contre, au moins 49 des 57 Juges limogés et appauvris par le président Kaïs Saïed, crient toujours leur innocence sur tous les toits de ce monde. Ils ont absolument droit à un cours juridique équitable devant tous les Tunisiens, parce qu'il y va de leur réputation, de leur honneur, de leur dignité humaine et de la dignité de leurs familles et de leurs enfants.
Je conseille à tous les Tunisiens, de ne plus se laisser déjouer par ceux qui parlent de l'époque des Révolutions arabes entre 2011 et 2013, comme s'ils parlaient de l'actuelle époque entre octobre 2019 et décembre 2022, où le président Kaïs Saïed et ses soutiens prétendent avoir toute leur mainmise sur les Forces armées de la Tunisie. C'est de cette responsabilité qu'on doit parler, non pas des improvisations qui furent nécessaires en cette époque du «no-man's-land» Tunisie entre 2011 et 2013, avant les élections de Béji Caïs Essebsi en 2014.
Allah yostir Tounes.
Bonne journée.
On ne gouverne pas un pays comme un opposant en racontant tout au peuple. Vous avez décridibilisé vos chefs de Gvnts et leurs ministres en arrêtant les uns, mettant les autres sous résidence surveillée, les arrosant de discours à sens unique alors qu'ils regardaient le sol comme des écoliers....
En réalité cela décrédibilise l'état.
La seule chose qu'il est important de raconter au peuple, afin qu'il tourne la page et se mette au travail, c'est ce qui s'est réellement passé en janvier 2011.
Cette chose essentielle et constructrice, aucun président n'a osé le faire. Peut-être de peur que leur mère nourricière qu'est le Fonds de Misère International (FMI), n'arrête de les nourrir. Ce fonds qui se substitue à l'incompétence des gouvernements, enfonçant le Peuple tunisien dans la colonisation 2.0.
Voilà ce qu'il est important de dire au Peuple afin qu'il arrête de se raconter des histoires et d'y croire. Ce Peuple trahi à qui l'on a attribué le rôle du corbeau face au renard atlantiste qui lui chante depuis des 12 années qu'il est un grand peuple. Jusqu'à l'enfoncer dans la misère.
Quant aux histoires de vol à l'étalage, ce n'est de votre ressort, monsieur le Président, et ce n'est pas en accablant les tunisiens que l'on crée de la richesse.
Ahhh, si j'avais en charge la mise en place de programmes!
Joyeux Réveillon Monsieur le Président.
Léon min joundi Tounis al,
Résistant.
Verset 112 de la sourate des abeilles.
En vrai, beaucoup d'entre eux ne méritent pas ce poste. Et les autres, il regardent et se taisent a cause de la solidarité entre collègues.
La bonne nouvelle c'est que les gens le savent maintenant et ils seront prêt à voter pour quelqu'un qui fera du nettoyage. Après Saïd, sachez que vous serez une cible de choix pour n'importe quel politicien en recherche de popularité. Et ça risque d'être moche.
Donc pour une fois, essayer de regarder plus loin que votre nez
Est-ce de l'ingérence?
Bonne année!
Bien que la justice judiciaire tunisienne ait appuyé la décision du tribunal administratif, ayant ordonné le sursis d'exécution de la révocation de 49 des 57 magistrats concernés, les pauvres Juges sont restés sans salaire et sans travail, sans que le président Kaïs Saïed ni sa ministre de la Justice Layla Jaffel, ne réservent la moindre valeur au dilemme de leurs familles.
D'où nous vient-elle donc, toute cette dureté de coeur aux Tunisiens, pour qu'il y ait encore des responsables, qui abusent de leur pouvoir, jusqu'à nous affamer nos Juges et leurs familles?
Si la loi nous le permettait en Tunisie, nous allons prendre en charge financier ces 57 juges limogés, par le biais d'associations allemandes créées pour contrer de telles injustices, jusqu'à ce que la vraie Justice tunisienne prononce son dernier jugement.
Allah yostir Tounes.
Nous y sommes habitués dans ce forum, les malfrats y sont bien mieux traités que les honnêtes gens résolus à exprimer leur opinion.
Anas roule pour les criminels islamistes qu'eux mêmes roulent pour les criminels de la contrebande et de la spéculation comme ben Laden en Afghanistan qui pactisait avec les trafiquants d'opium '?'.c'est la même confrérie après tout .
C'est une évasion fiscale!
Qui doit reellement savoir sur qu'elle pied danser ?