800 ralentisseurs de type dos d'âne ont été implantés anarchiquement, causant des accidents de la route. C’est ce qu’a indiqué, lundi 5 août 2024, le directeur général des ponts et chaussées au ministère de l'Équipement, Slaheddine Zouari. Le responsable a indiqué qu’en 2023, le pays comptait 3.000 dos d'âne légaux et 800 anarchiques. Et de spécifier que les autorités ont commencé à enlever les ralentisseurs anarchiques : elles ont enlevé 300 en 2023 et elles sont en train de poursuivre le travail en 2024.

M. Zouari a précisé, au micro de Linda Rahali dans l'émission Ahla Sbeh sur Mosaïque FM, qu’il y a une commission de sécurité disponible dans chaque gouvernorat et présidée par le gouverneur qui étudie les propositions d’implantation des dos d'âne. Et de spécifier que parmi les points que ces commissions étudient il y a la fixation de la vitesse maximale à 30 km/h et si l’emplacement nécessite un ralentisseur (établissements scolaires, certaines zones résidentielles avec une densité de piétons, etc.)

S’agissant des spécifications techniques d’un dos d’âne, le responsable a noté qu’il faut une épaisseur de douze à quinze centimètres, que le ralentisseur doit être sur toute la largeur de la route et qu’il doit avoir cinq mètres ou quinze mètres de long.

En outre, il a souligné la nécessité d’implanter une signalétique annonçant aux utilisateurs l’implantation d’un dos d’âne au moins avant deux semaines de la mise en place du ralentisseur, puis les signalétiques définitives quelques mètres avant le dos d’âne outre l’implantation de réflecteurs de route (communément appelés yeux de chat) avant le ralentisseur pour que les automobilistes le voient la nuit. Il faut aussi utiliser des matériaux spéciaux et une peinture spéciale permettant de réfléchir la lumière.

I.N.