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Samir Majoul : L'UTICA exige du gouvernement qu'il aille récolter l'argent auprès du secteur informel !
06/11/2017 | 09:12
2 min
Samir Majoul : L'UTICA exige du gouvernement qu'il aille récolter l'argent auprès du secteur informel !

Invité de la matinale de Wassim Ben Larbi sur Express FM, Samir Majoul, le vice-président de l’UTICA, a évoqué les failles du PLF2018 et ses contradictions avec l’accord de Carthage.

 

Il a évoqué la création de l’UTICA et son historique en tant que centrale des patrons en Tunisie. Selon lui, « l’UTICA a toujours soutenu le gouvernement mais le soutenir ne veut pas dire lui signer un chèque en blanc ». Samir Majoul est également revenu sur les déclarations de la présidente de l’UTICA, Wided Bouchamaoui, qui avait déclaré que « s’il n’y a pas de changement, l’UTICA sortira de l’accord de Carthage ». A ce propos, il a ajouté : « Nous avons volontairement intégré l’accord de Carthage qui a aujourd’hui pris une autre tournure et nous sommes en droit de dire qu’il faut peut-être changer de système ».

 

Le vice-président de l’UTICA a aussi mentionné que « certains secteurs sont prêts à faire grève pour dénoncer la pression fiscale du PLF2018. Ce ne sont pas des menaces ! L’objectif n’est pas la grève et d’ailleurs ce pays ne devrait pas se permettre une seconde de grève. On doit plutôt travailler nuit et jour ». Concernant la LF2018, le vice-président de l’UTICA a ajouté qu’elle n’a pas pris en compte« des aspects essentiels de la relance économique et qu’elle est en contradiction avec l’accord de Carthage ». Il a aussi renchéri que « l’UTICA réclame une paix fiscale et demande du gouvernement qu’il aille récolter l’argent auprès du secteur informel pour les besoins budgétaires du pays ».

 

Evoquant la situation des investisseurs, Samir Majoul a déclaré« L’investisseur a besoin de voir clair sur les 10 prochaines années. Il veut de la clarté, de la stabilité fiscale et sociale, il faut donc installer un bouclier fiscal pour favoriser une stabilité monétaire et le financement de l’économie privée ».

 

K.H

 

 

 

06/11/2017 | 09:12
2 min
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Commentaires (6)

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Socrate
| 07-11-2017 08:46
Politique conjoncturelle! Une lecture obligatoire!

sur le lien:
http://www.businessnews.com.tn/tant-que-le-patronat-est-lae-le-gouvernement-fait-ce-quil-veut,519,75792,3

kr
| 06-11-2017 21:30
le gouvernement doit s'attaquer au secteur informel qui regorge de moyens financiers énormes le peuple a besoin de résultats même à m oyen ou long terme peu importe sous quel gouvernement on récolte les fruits

D'ami
| 06-11-2017 14:39
Il a raison il faut une paix fiscale , tourner la page,permettre aux gens d'investir et de payer dans la tranquillité au lieu de faire une chasse aux sorcières inutile et improductive ki fais peur et va arrêter net tout investissement .

Tunisien amer
| 06-11-2017 10:48
On a laissé l'anarchie s'installer (corruption, contrebande, terrorisme...) et maintenant on essaye de colmater les brèches en inventant cette loi pour faire saigner encore plus les pauvres citoyens alors que ceux qui sont à l'origine de notre malheur sont bien assis à l'ARP et tirent toutes les ficelles à leurs avantages, ou comment des énergumènes qui ne sont même pas dans le gouvernement et qui dirigent sans être accrédités à l'instar de Ghannouchi. On se pose beaucoup de questions.
'L'argent il faut aller le chercher chez ceux qui ont pillé les caisses de l'Eta et chez ceux qui ont fait de la corruption et de la contrebande leur fond de commerce.
Il faudra aussi mettre à leurs places ces voyous qui organisent des grèves et des sit-in car ils entravent gravement la marche des entreprises pourvoyeurs de travail. Il faut aussi remédier aux agressions du personnel de la santé dans les hôpitaux. Tous ces voyous sont manipulés ceux qui bénéficient de l'immunité à l'instar de l'ex provisoire Marzouki.
Comment voulez-vous faire quand on fait la politique de l'autruche ?

Moustache
| 06-11-2017 10:23
Il a raison, si c'est pour que l'argent soit mal utilisé, sans aucun contrôle ou transparence de la part du gouvernement...
Le soucis est que je ne me rappelle pas les avoir entendu gémir lorsque le gouvernement proposait des avantages fiscaux (les exonérations sont devenues légions sinon le secteur du privé allait pleurnicher auprès du gouvernement comme quoi il risquait de faire faillite), ni gémir lorsqu'il n'y a pas de contrôle interne au sein des entreprises publiques.

Famous Corona
| 06-11-2017 10:15
Le problème pour Y.Chahed est que la chasse aux impayés du secteur informel ne donnera ses fruits que dans un délais min. de 3-5 ans si la volonté et les ressources y sont! Y.Chahed n'est pas du tout intéressé par cette option car ça ne lui résout pas ses problèmes budgétaires sur le court terme, alors il tente de consommer ce qu'il a déjà sous la main: le contribuable et les entreprises PRIVEES et non les étatiques lesquelles sont autant mauvais payeurs que le secteur informel et ce sur les volets caisses sociales et paiements factures STEG et autres charges!!