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L'OTFSC : La décision du juge à l'encontre d'Issam Dardouri entre dans le cadre des règlements de compte
12/02/2016 | 19:35
1 min
L'OTFSC : La décision du juge à l'encontre d'Issam Dardouri entre dans le cadre des règlements de compte

 

L’Organisation tunisienne pour les forces de sécurité et le citoyen (OTFSC) a rendu public, en cet après-midi du vendredi 12 février 2016, un communiqué dans lequel elle « déplore profondément et condamne vigoureusement la décision injuste de l’émission d’un mandat de dépôt à l’encontre du président de l’OTFSC, Issam Dardouri par le juge d’instruction du Bureau 13 au Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme, et qui entre dans le cadre des règlements de comptes personnels et étroits».

 

Le même communiqué estime que cette arrestation vise à « faire taire les voix criant la vérité et constituant un rempart infranchissable face au terrorisme ». Le bureau directeur de l’Organisation lance un appel à « tous les organismes de droits de l’Homme et aux instances constitutionnelles afin d’intervenir d’urgence pour empêcher cette injustice, tout en mettant en garde contre toute atteinte à la sécurité corporelle du président de l’OTFSC qui avait déjà fait l’objet de menaces de liquidation physique ».

 

L’Organisation informe l’opinion publique, ajoute le même communiqué, qu’elle est déterminée à engager tous les mouvements de protestation possibles dans le cadre de la loi et appelle toutes les composantes de la société civile et les médias pour la soutenir dans son action afin de « faire échec aux blanchisseurs du terrorisme ».

 

En conclusion, l’OTFSC lance un appel urgent au président de la République, en sa qualité de garant principal des droits et des libertés, à l’Assemblée des représentants du peuple et au ministère de la Justice « pour intervenir immédiatement en vue de mettre un terme à cette mascarade ».

 

S.H

12/02/2016 | 19:35
1 min
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Commentaires (22)

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Mansour Lahyani
| 15-02-2016 11:51
Je suis totalement de votre avis : d'ailleurs, i vaut mieux ne pas cracher dans la soupe qu'on s'apprête à consommer, c'est bien lus sain' Je partage votre avis sur BN, sur sa rédaction et sur l'espace gracieusement mis à la disposition de notre liberté d'opinion, je l'ai déjà dit maintes fois et clamé moi-même : je n'en suis que plus à l'aise pour condamner les interventions de ses multiples modérateurs lorsqu'ils ont décidé de se comporter en censeurs ! Peut-être sauront-ils s'amender, un jour, et se contenter de couper les exhalations putrides des bennes, des chaters et consorts, tout en laissant les autres contributeurs contribuer à la richesse de ce forum, lorsqu'ils traversent dans les clous'
Bien à vous!

DIEHK "Le danseur du Tango"
| 14-02-2016 17:33
Tu vas finir comme le roi NU!!!!!
A force d'invoquer des règles de gens dont le niveau politique et intellectuel
progresse avec nos com!!!
Mais, vous êtes en train de vous tirer une balle dans le siphono?
Car vos n'avez aucun respect pour les personnes qui font votre richesse au sens figuré comme au sens propre du terme!!
Je suis attristé des gens qui ont un pied à gauche et un pied à droite et tenps à autre le 2 pieds au centre!!!
Attention au faux pas car dans danser le tango, il faut être sud américain....

Épicure
| 14-02-2016 12:54
Cher ami, je n'ai pas l'habitude de cracher dans la soupe.
J'ai été à plusieurs reprises furieux contre la suppression par des modérateurs de certains mots voire de phrase(s) entière(s). Si quelques fois je reconnais m'être emporté et avoir utilisé des mots qui ont dépassés ma pensée, le plus souvent, je me sens victime d'une injustice. Parce que tronquer une phrase d'un mot essentiel, peut dénaturer le sens et le contenu du commentaire. Je vous avoue que cela me frustre et me met en rage. Je suis alors gagné par un sentiment d'injustice qui est d'autant plus insupportable quand je constate que certains commentateurs ne se retiennent pas pour déverser leur racisme, leur intolérance, nous abreuver de théories obscurantistes contraires aux valeurs républicaines et insulter allègrement des intervenants qu'ils jugent trop modernistes, pas assez islamistes et qu'ils qualifient sans retenue de tous les noms d'oiseaux.
J'aimerais par ailleurs vous dire Mansour, que je préfère faire la part des choses et ne pas condamner en bloc toute la rédaction. Cette rédaction qui nous a fourni un précieux espace de liberté et d'expression dont nous profitons vous et moi. Je ne désespère pas d'une amélioration à venir quant à la qualité des modérateurs.
Je profite enfin pour vous dire que je vous lis souvent et que j'apprécie vos commentaires.
Cordialement.

Abel Chater
| 14-02-2016 12:13
Si une telle Organisation tunisienne pour les forces de sécurité et le citoyen (OTFSC), ose mettre en doute la décision de la Justice tunisienne qu'elle est censée protéger les verdicts, que nous reste-t-il encore pour fermer les portails des tribunaux?
Qui pourrait imaginer une seule seconde, que la condamnation de ce grand 'gueule Issam Dardouri, pourrait être prise par un seul juge sans qu'il ne se repose sur l'avis de toute une commission de ses collègues?
Un tel acte de règlement de comptes, ne pourra jamais avoir lieu en Tunisie dans de tels «grandes affaires médiatiquement couvertes». C'est un suicide professionnel du juge lui-même. Le dossier sera mis sous les projecteurs. La moindre faute, le moindre doute ou la moindre allusion à une mauvaise intention préméditée, seront fatals pour l'avenir professionnel du Magistrat. Toutefois, ce qui est lisible et visible par un tel mensonge de (OTFSC), c'est d'abord de soutenir aveuglement son chef Dardouri, puis pour intimider la Justice et la Magistrature tunisiennes, afin de s'immuniser d'eux-mêmes contre tout crime qu'ils commettent au nom de leur (OTFSC). Un rêve que les mauvais parmi nos policiers vécurent dans la réalité des temps dictatoriaux chez Bourguiba et Ben Ali. Ils pensent le réussir de nouveau par leur intimidation contre notre Magistrature.
En vain, en vain Messieurs. La Justice appartient désormais à égalité à tout le peuple tunisien. Apprenez à le comprendre et apprenez à le respecter.
Merci d'avance.

Mansour Lahyani
| 14-02-2016 10:48
BN vient de franchir la ligne rouge qui sépare la bonne foi de l'agitation dans laquelle on se retrouve après s'être aventuré à prendre une décision regrettable ! Ne sachant plus comment justifier sa mauvaise glissade, BN sa pensé pouvoir se rattraper en s'accrochant à une branche encore plus glissante : vous avez compris quelque chose, vous, à ce galimatias de procès et de plaintes ? La rédaction de BN s'est encore plus tordue à essayer de justifier son Anastasie-en-cheffe!

Épicure
| 13-02-2016 21:20
Les juges quoi qu'ils fassent sont intouchables et ils ont toujours raison. Ce sont des gens parfaits qui ne se trompent jamais et on ne peut les soupçonner d'être animés d'aucun sentiment partisan.
Personne, surtout pas un citoyen de base ne peut les critiquer et mettre en doute leurs décisions.

takilas
| 13-02-2016 18:50
Droits de l'homme, justice, révolution et autres flashs et spots publicitaires, sont dépassés en Tunisie, il s'agit d'arnaque, de banditisme et de mafiosisme, pour appeler les choses par leur nom; allons donc on n'est pas des crédules, "ils ne peuvent devenir dignitaires que lorsque les anciens meurent" comme dit le proverbe. Qu'ils dégagent de Tunis et reviennent vers leurs pays adoptifs, à Londres et à Paris, avec leurs doubles nationalités et leurs titres de double nationalité, et qu'ils nous foutent la paix, il y en a assez d'eux à la fin.

Le tunisien ancien fonctionnaire international
| 13-02-2016 18:18
Les criminels ont horreur d'être mis devant des preuves irréfutables.
Le juge qui a mis Dardouri en prison n'a pas digéré que les citoyens sachent la vérité et les magouilles *** de notre justice.
Une chose est sûre : les citoyens ne sont pas dupes, car depuis le temps que les juges d'Ennahdha libèrent les terroristes tout le monde a compris que la justice est noyautée dans notre pays.

Mansour Lahyani
| 13-02-2016 16:31
Vous voyez bien : non seulement vous êtes censuré, mais si vous vous en plaignez, vous devenez passible de la loi pénale, dont les dispositions auront été amendées juste pour faire plaisir à cette grande Anastasie, qui ne sait plus où donner de la tête dès qu'on la lui fourre dans ses méfaits!

Épicure
| 13-02-2016 16:21
Quel terme utiliser alors, à la place du mot "censure". Éclairez-moi s'il vous plait !
Vous insinuez en fait que vous êtes en capacité de porter plainte contre un de vos lecteurs et contributeur qui a juste voulu exprimer librement son opinion !
Ai-je vraiment bien compris ?


B.N : c'est plutôt le journal qui risque un procès, la censure n'est pas le but et on ne risque en aucun cas de porter plainte contre nos lecteurs.Merci de votre compréhension.