
L'avocate et membre du comité de défense d'Ajmi Lourimi, Ines Harrath a publié un statut, pour revenir sur les circonstances de l'arrestation du dirigeant nahdhaoui et de ses accompagnateurs, ainsi que sur certains détails juridiques relatifs à l'affaire.
Dans ce contexte, Ines Harrath a tenu à préciser que "la période de garde à vue a commencé à l'aube du dimanche et peut durer jusqu'à un maximum de quinze jours... Elle n'a pas commencé aujourd'hui et ne s'est pas terminée aujourd'hui. Ce qui se passe pendant la période de garde à vue, ce sont des auditions par un officier de la police judiciaire, et non des interrogatoires. Les interrogatoires sont effectués par un juge d'instruction lorsque la période de garde à vue se termine et que le dossier est transmis au pôle judiciaire".
Elle a ajouté "ce qui s'est passé aujourd'hui, c'est la fin de la période d'interdiction pour les avocats de rencontrer leurs clients, d'une durée légale de 48 heures, spécifique aux dossiers de nature terroriste.
Pendant la période de garde à vue, qui peut durer jusqu'à quinze jours, le procureur est consulté tous les cinq jours par l'officier de la police judiciaire pour demander une prolongation s'il n'a pas terminé ses travaux.
La période de garde à vue peut être terminée et les détenus peuvent être transférés au pôle judiciaire à tout moment au cours des quinze jours, mais elle ne peut pas dépasser les quinze jours".
Le secrétaire général du parti Ennahdha, Ajmi Lourimi, a été arrêté dans la soirée du samedi 13 juillet 2024. Il était accompagné de Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi. L'arrestation de Mossâab Gharbi a été effectuée en exécution d'un mandat d'arrêt antérieur émis à son encontre par une des autorités judiciaires.
S.H


