
Le mouvement Ennahdha a rendu public un communiqué, dimanche 14 juillet 2024, pour condamner l'arrestation de son secrétaire général Ajmi Lourimi et des ses accompagnateurs, Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi.
Le mouvement précise dans son communiqué que suite à un contrôle d'identité à Borj Amri dans le gouvernorat de Manouba, Ajmi Lourimi, Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi ont été arrêtés. Il a été confirmé par la suite qu'il n'y avait aucune affaire ou avis de recherche concernant Ajmi Lourimi et Mossâab Gharbi, et qu'ils ne faisaient l'objet d'aucune poursuite judiciaire, ce qui ne justifie légalement pas qu'ils soient privés de leur liberté.
Cependant, le mouvement ajoute que "tout le monde a été surpris d'apprendre que Mohamed Ghannoudi était recherché, ce qui nécessite son transfert à l'unité de sécurité compétente pour régulariser sa situation légale. En violation des procédures légales et des droits et libertés, tous les prévenus ont été transférés au poste de la garde nationale de Borj Amri, puis à l'unité de recherche et d'investigation de Tebourba. Par la suite, Mohamed Ghannoudi a été transféré à la caserne d'El Aouina pour régulariser sa situation légale, mais Ajmi Lourimi et Mossâab Gharbi ont été maintenus en détention sans mandat légal et sans aucune accusation, empêchant les avocats présents de les rencontrer et de connaître les raisons de leur détention jusqu'au matin du dimanche 14 juillet, lorsque tout le monde a été informé de la décision de les retenir et de les empêcher de rencontrer leurs avocats pendant 48 heures sans leur indiquer les accusations portées contre eux. Avant la fin de cette période, et après seulement huit heures de détention, Ajmi Lourimi et Mosab Mossâab Gharbi ont été transférés au Pôle de lutte contre le terrorisme puis à la caserne d'El Aouina, et il a été demandé aux avocats de les rejoindre. Dès l'arrivée des avocats, ils ont été informés de la prolongation de l'interdiction".
Ennahdha indique dans son communiqué que, normalement, le pays se dirige vers une élection présidentielle qui devrait être l'occasion d'assainir le climat politique en libérant tous les prisonniers politiques et en permettant au peuple tunisien d'exercer sa souveraineté, cette arrestation vient confirmer les craintes que ces élections ne seront ni démocratiques ni libres, transparentes et équitables, compte tenu de la répression continue de toute voix libre et des arrestations et interdictions répétées d'exercer le droit à l'activité politique.
Le mouvement demande la libération immédiate d'Ajmi Lourimi, ainsi que de Mohamed Ghannoudi et Mossâab Gharbi, réitérant également sa demande de libération de tous les détenus politiques et l'arrêt des accusations, arrestations et procès des opposants politiques.
S.H
Mes chers compatriotes j'écris des commentaires facilement, je sais depuis quelques temps le niveau a baissé énormément, avant dans le temps à HABIB BOURGUIBA Rahimahou ALLAH tout les diplômes tunisiens étaient équivalents dans le monde entier, aujourd'hui un médecin, un ingénieur etc sont obligés à faire l'équivalence de leurs diplômes, je connais des médecins tunisiens et tunisiennes qui sont venu de Tunisie pour exercer à l'hôpital de ma ville, je ne comprends pas pourquoi ?
Nous vous avons soutenus par l'âme, par le coeur et par la conscience.
El viva Espagna!!!


