Le feuilleton de l’Accord de Carthage arrive presque à sa fin. Lundi 28 mai, les signataires devraient se réunir une dernière fois, sous l’égide du président de la République pour décider du sort du chef du gouvernement, Youssef Chahed.
En attendant lundi, plusieurs députés se sont prononcés contre l’éviction du chef du gouvernement, à l’instar de Wafa Makhlouf ou Bochra Belhaj Hmida.
Ce samedi, c’est au tour de Sabrine Ghoubantini, Leila Chettaoui et Nejia Ben Abdelhafidh de défier Hafedh Caïd Essebsi en annonçant qu’elles ne voteront pas pour retirer la confiance à Youssef Chahed.
Nejia Ben Abdelhafidh a ainsi déclaré : « Je ne voterai pas contre Youssef Chahed. Il s’agit de mon pays, de ma patrie et non pas de votre propriété, ô protecteur de la corruption ! ».
De son côté, Leila Chettaoui a estimé, dans une déclaration aux médias, que Hafedh Caïd Essebsi conduira le pays au chaos, affirmant que la Tunisie a besoin de stabilité et que la situation actuelle ne permettait pas de changer le locataire de la Kasbah. Leila Chettaoui a relevé que la question de l’éviction de Chahed n’est autre qu’une lubie de Hafedh Caïd Essebsi, appelant les députés à ne pas voter la défiance.
Même message sur Facebook, de Sabrine Ghoubantini qui s’adresse en ces termes au directeur exécutif de Nidaa : « En deux mots, je ne retirerai pas ma confiance à Chahed, le pays ne t’appartient pas monsieur Hafedh ».
C’est l’autoproclamé directeur exécutif de Nidaa Tounes, Hafedh Caïd Essebsi qui a demandé la tête de Chahed mardi dernier, lors de la réunion de la commission technique issue de l’accord. Il est rejoint dans sa position par l’UGTT, l’UPL et l’UNFT.
Devançant l’éventualité d’une motion de censure, HCE rassemblait les députés du bloc parlementaire Nidaa, dans la soirée de ce même mardi, pour les convaincre d’un vote de défiance à l’égard du gouvernement.
Vendredi 25 mai, le président de la République s’est exprimé sur la question, précisant que si changement du gouvernement il y aura, cela doit passer irrémédiablement par le parlement.
I.L.
Commentaires (27)
Commenterallo maman bobo(rectif)
"Allo maman bobo"
Assez de perte de temps !
Avec à la sortie des urnes, un mandat populaire clair au nouveau gouvernement élu et formé sur un programme précis : Conduire les réformes socio-économiques à bon port pour éviter la faillite tant qu'il est encore temps ou sombrer définitivement dans les déficits, l'inflation galopante et la bureaucratie du secteur public et de ses seigneurs de la centrale syndicale!
HCE à servi au moins à quelque chose !
Maintenant, est-ce n'est pas encore inespérée de la part de nahdha ?
Le plus raisonnable, d'après leurs (les nahdhaouis) antécédents inhumains et traîtres, c'est par l'affirmative.
Puisque par la suit, c'est qui va cette blâmé et nahdha innocenté comme d'habitude.
@ nadhir
Limogeage ou pas
L'objectif n'est pas d'affronter franchement les dispositions à prendre pour sauver l'économie du pays mais le véritable enjeu est la propulsion du fils du Président de la République vers la plus haute fonction.
Cette situation chaotique du pays est imputable aux ambitions des grands partis et aussi malheureusement imputable à la décevante attitude de l'UGTT qui a perdu toute dignité sans se poser en arbitre impartiel pour le bien du pays.
LA DEVISE DU MOMENT:
tu me cèdes sur cela , je te cède sur ceci !
L' avenir de la Tunisie est incertain devant cette meute de requins affamés de pouvoir
et pollués par la corruption.
Il reste l'espoir d'un réveil de la conscience de ce peuple martyrisé depuis 7 longues années de frustrations , de misére et de déceptions continues
bien sûr avec l'aide des organisations internationales pour exiger des changements.
NabeulNet | 27-05-2018 12:27
HCE est un jeune qui passe beaucoup de son temps de suivre de prés ce que ce passe au pays il est entrain de régler au fur et à mesure les failles survenait suit aux troubles de l'année 2011 comme il regrette la chute subitement de l'ancien régime de Ben Ali et également le divorce des éléments du parti déstourien qui ont été un barométrie de la crédibilité et le sacrifice pour les biens et les valeurs moraux de la société .