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Béji Caïd Essebsi : Pour changer le gouvernement, il faut passer par le parlement !
25/05/2018 | 13:09
2 min
Béji Caïd Essebsi : Pour changer le gouvernement, il faut passer par le parlement !

 

Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a prononcé, ce vendredi 25 mai 2018, un discours lors de la réunion des signataires de l’Accord de Carthage II.

« C’est une occasion pour clarifier les choses, dans ce contexte où les rumeurs vont bon train, pour que le peuple tunisien comprenne ce qui se passe », a commencé par déclarer Béji Caïd Essebsi.

 

Le président de la République a rappelé qu’il a été élu selon les dispositions de la Constitution, précisant qu’il est de son devoir de la faire respecter : « de ce fait je n’ai de leçon à recevoir de qui que ce soit » (en réponse à la pétition de certains députés concernant les prérogatives du président).

 

Béji Caid Essebsi a ainsi fait savoir qu’il s’agit de la dernière réunion dans le cadre de l’Accord de Carthage II : « Ces réunions étaient nécessaires et constituent une ceinture de sécurité pour le gouvernement. Cela ne veut pas dire que les élections de 2014 n’ont pas de poids ou que le gouvernement a foncièrement besoin d’un soutien ».

 

Le chef de l’Etat a précisé que l’idée qu’à travers l’Accord de Carthage est de trouver les dénominateurs communs pour que tout le monde s’accorde sur la démarche à suivre. « Les représentants des partis et des organisation de la commission technique se sont accordés sur plusieurs priorités, en l’occurrence 63 points. En tant que président de la République, je n’avais pas à intervenir et je n’ai participé à aucune de ces réunions. Si j’étais là, j’aurais voulu que plusieurs autres points soient abordés. Le point concernant le changement du gouvernement a suscité des divergences, certains voulant le départ du chef du gouvernement, d’autres un remaniement partiel »

« Personnellement, je préconise qu’on n’aborde pas le changement du chef du gouvernement. Pour que cela soit pris en compte, il faudra passer par l’Assemblée des représentants du peuple », annonce BCE.

 

I.L.

25/05/2018 | 13:09
2 min
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Commentaires (25)

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Citoyen_H
| 26-05-2018 20:41
On pourrait aussi appeler cette "danse", le pingpong menteur.
Saha chribtek.
Salutations.


1/raisonable
| 26-05-2018 13:49
Donc à quoi serre ce *** à la solde de Gannouch

Tounsi
| 26-05-2018 13:28
1. L'UGTT a poussé Béji à éliminer Chahed, Béji a poussé Hafedh à déclarer Chahed défaillant, Chahed s'accroche, Rached est satisfait de Chahed, Sebsi reporte l'élimination de Chahed au parlement.
2. L'UGTT a poussé Béji à éliminer Chahed, Béji a poussé Hafedh à déclarer Chahed défaillant, Chahed s'accroche, Rached veut humilier Chahed, Sebsi reporte l'élimination de Chahed au parlement.
Finalement, Chahed va partir par démission ou par éjection, sans aucun avenir politique puisqu'il a été lâché par Nida et a été battu par ses ambitions (il n'a pas dû accepter le poste de chef de gouvernement, puisque tout disait qu'il allait être exploité).

CHDOULA
| 26-05-2018 12:58
Pour changer le gouvernement il faut passer par le parlement .
Pour nommer le chef du gouvernement il faut passer par la présidence .
Pour passer par la présidence il faut passer par nidaa par ennahdha et par l'Arp .
Pour passer par nidaa il faut passer par ennahdha et la présidence .
Pour passer par ennahdha il faut passer par nidaa et l'Arp .
Pour passer par l'ugtt il faut passer par l'utica .
Pour passer par l'utica il faut passer par l'ugtt . Etc etc etc .....
Ce n'est pas gagné avec ce labyrinthe politique !

Bagr'Allah
| 26-05-2018 12:09
Que disent les accords de Paris ? :
BCE Président , HCE son successeur
Pour le reste on improvise ..
Le peuple-bovin avale , rumine , digère , pète et evacue !

Nephentes
| 26-05-2018 07:50
"On a arrêté le voleur de vin, et il a dit : Enfermez-moi dans la cave" - Proverbe géorgien

Un rappel sur le rôle du premier ministre dans le régime parlementaire est utile , en contexte d'élevage pastoral intensif.

Historiquement inspiré du modèle britannique, le régime parlementaire qui est le notre se caractérise par le rôle PREDOMINANT du Premier ministre,

Quelle est donc la logique de ce Carthage Land II au regard de notre Constitution ?

Le chef de l'Etat est le symbole de la Nation, mais son rôle est largement honorifique. Un rôle de Bon Berger du peuple en somme.

Encore faut-il que ce peuple de ruminants clonés s'en souvienne.

Le gouvernement est RESPONSABLE DEVANT LE PARLEMENT. La décision de changer l'équipe gouvernementale relève donc de la STRICTE PREROGATIVE DU PARLEMENT.

Mâchouillant les derniers brins de paille qui lui reste, notre troupeau bucolique contemple vaguement béat les préparatifs du sacrifice.

A4
| 26-05-2018 00:12
Elle l'est à tel point qu'on ne sait plus comment rafistoler les choses !!!
Autre chose: un bon accord ne doit comporter que 3 ou 4 points "principaux et stratégiques". Quand on arrive à 64 points, c'est que cet accord n'est qu'un torchon qui ne servira à rien . RIEN !!!

DHEJ
| 25-05-2018 20:11
Ah BCE est pris dans son ignorance...


Avec les fameux 63 points de la commission, le GAMIN doit aller à l'ARP pour un vote de confiance comme le stipule la constitution article XY alinéa AB!

EL WOUAFYA
| 25-05-2018 19:40
Ce que est a remarqué que le président n'a pas de décision pourquoi il se réfère toujours au accord de Carthage je ne pense pas qu'il n'est pas au courant des failles de gouvernance pourquoi pas qu'il n'intervient pas pour diagnostiquer l'origine du maux .
Ce que est incontestable que le président était élu par la majorité ce qui est logiquement que la société civile ont affaire à lui si non ou est la confiance qui lui était accordé .
Généralement le président c'est l'arbitre qui devra veiller sur la bonne gérance de l'Etat ou bien la situation politique en Tunisie est particulièrement illisible pour ne pas dire que le président n'est pas libre d'exercer sa fonction qui lui était attribuée s'il n'y a des pressions qu'il ne peut pas le confirmer pourtant Et son Ami l'ancien président Ben Ali (le sahly )était le maître à bord qui intervenait à tous moment quand il constatait qu'il était une nécessité absolue et la santé de l'Etat était en bonne santé et voila les avantages de la souple dictature .
N'est ce pas SIDNA Ben Brik Zoghlamy j'ai l'impression qu'il a conclu que l'ancien président Ben Ali était un homme de décision et son opposition était à tord .

ommiaziza1912
| 25-05-2018 17:56
Le vieux se moque du peuple et du devenir de la Tunisie. Qui a nomme YC premier ministre. Maintenant que son rejeton inculte ne veut plus de YC il dit que c est le parlement.