Saha chribtek.
Salutations.
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a prononcé, ce vendredi 25 mai 2018, un discours lors de la réunion des signataires de l’Accord de Carthage II.
« C’est une occasion pour clarifier les choses, dans ce contexte où les rumeurs vont bon train, pour que le peuple tunisien comprenne ce qui se passe », a commencé par déclarer Béji Caïd Essebsi.
Le président de la République a rappelé qu’il a été élu selon les dispositions de la Constitution, précisant qu’il est de son devoir de la faire respecter : « de ce fait je n’ai de leçon à recevoir de qui que ce soit » (en réponse à la pétition de certains députés concernant les prérogatives du président).
Béji Caid Essebsi a ainsi fait savoir qu’il s’agit de la dernière réunion dans le cadre de l’Accord de Carthage II : « Ces réunions étaient nécessaires et constituent une ceinture de sécurité pour le gouvernement. Cela ne veut pas dire que les élections de 2014 n’ont pas de poids ou que le gouvernement a foncièrement besoin d’un soutien ».
Le chef de l’Etat a précisé que l’idée qu’à travers l’Accord de Carthage est de trouver les dénominateurs communs pour que tout le monde s’accorde sur la démarche à suivre. « Les représentants des partis et des organisation de la commission technique se sont accordés sur plusieurs priorités, en l’occurrence 63 points. En tant que président de la République, je n’avais pas à intervenir et je n’ai participé à aucune de ces réunions. Si j’étais là, j’aurais voulu que plusieurs autres points soient abordés. Le point concernant le changement du gouvernement a suscité des divergences, certains voulant le départ du chef du gouvernement, d’autres un remaniement partiel »
« Personnellement, je préconise qu’on n’aborde pas le changement du chef du gouvernement. Pour que cela soit pris en compte, il faudra passer par l’Assemblée des représentants du peuple », annonce BCE.
I.L.
Le président de la République, Béji Caïd Essebsi a prononcé, ce vendredi 25 mai 2018, un discours lors de la réunion des signataires de l’Accord de Carthage II.
« C’est une occasion pour clarifier les choses, dans ce contexte où les rumeurs vont bon train, pour que le peuple tunisien comprenne ce qui se passe », a commencé par déclarer Béji Caïd Essebsi.
Le président de la République a rappelé qu’il a été élu selon les dispositions de la Constitution, précisant qu’il est de son devoir de la faire respecter : « de ce fait je n’ai de leçon à recevoir de qui que ce soit » (en réponse à la pétition de certains députés concernant les prérogatives du président).
Béji Caid Essebsi a ainsi fait savoir qu’il s’agit de la dernière réunion dans le cadre de l’Accord de Carthage II : « Ces réunions étaient nécessaires et constituent une ceinture de sécurité pour le gouvernement. Cela ne veut pas dire que les élections de 2014 n’ont pas de poids ou que le gouvernement a foncièrement besoin d’un soutien ».
Le chef de l’Etat a précisé que l’idée qu’à travers l’Accord de Carthage est de trouver les dénominateurs communs pour que tout le monde s’accorde sur la démarche à suivre. « Les représentants des partis et des organisation de la commission technique se sont accordés sur plusieurs priorités, en l’occurrence 63 points. En tant que président de la République, je n’avais pas à intervenir et je n’ai participé à aucune de ces réunions. Si j’étais là, j’aurais voulu que plusieurs autres points soient abordés. Le point concernant le changement du gouvernement a suscité des divergences, certains voulant le départ du chef du gouvernement, d’autres un remaniement partiel »
« Personnellement, je préconise qu’on n’aborde pas le changement du chef du gouvernement. Pour que cela soit pris en compte, il faudra passer par l’Assemblée des représentants du peuple », annonce BCE.
I.L.