
Le blogueur Yassine Ayari a quitté jeudi avril la prison après avoir purgé la moitié de sa peine. A sa sortie, il était attendu par quelques médias et par un grand nombre de sympathisants et amis.
Il a donné plusieurs déclarations de presse qui vont toutes dans le même sens : il accuse Béji Caïd Essebsi de l’avoir jeté en prison et deux généraux de l’armée d’avoir donné de faux témoignages contre lui, lors de son procès. Il promet de revenir sur le sujet après un petit repos avec sa famille.
On rappelle cependant que Yassine Ayari a été condamné à 3 ans de prison ferme par contumace par le Tribunal militaire permanent de première instance de Tunis le 18 novembre 2014, en vertu de l’article 91 du Code des plaidoiries et sanctions militaires, c'est-à-dire lorsque Moncef Marzouki était encore président de la République. Le ministère public s’est expliqué alors dans un long communiqué sur le sujet (voir notre article). Il a été arrêté à son arrivée à l’aéroport Tunis Carthage, depuis Paris, le 24 décembre, quand Marzouki était encore président de la République, et quelques jours seulement après la fin de l’élection présidentielle, où Ayari était membre actif de l’équipe de campagne de Marzouki.
Après s’être opposé à la condamnation, le blogueur a été condamné à un an de prison ferme, le 6 janvier, puis à six mois de prison en appel.
Le 3 mars 2015, l’avocat de Yassine Ayari, Charfeddine Kellil, a demandé à Béji Caïd Essebsi une grâce présidentielle (voir l’article à ce sujet) une grâce impossible au regard de la loi puisque le blogueur n’a pas encore purgé la moitié de sa peine. Béji Caïd Essebsi a cependant déclaré, plus d’une fois, qu’il ne s’oppose pas à sa libération dès que celle-ci devienne possible légalement et qu’il est totalement contre que des civils soient condamnés par des tribunaux militaires, bien que le blogueur ait déclaré, depuis sa prison, qu’il ne veut aucune grâce de Béji Caïd Essebsi.
R.B.H.
Et tu te permets d'insulter les militaires à nouveau. Tu dépasses ttes les lignes rouges, tu récidives et
là tu mérites de réintégrer ta cellule
pour continuer à vomir ton venin.
Il est incompréhensible et insoutenable de cracher son venin sur la nation dans lequel tu vis,avec un chef d'Etat qui t'a accordé sa grâce bienveillante que tu ne mérites pas.
Sache seulement que la Tunisie,soit on l'aime soit on la quitte.
Réfléchis bien et dégage de ce pays,qui ne doit pas te convenir et te supporter sinon tu retourneras en prison,en cas de récidive car notre armée courageuse nous défend et lutte contre le terrorisme et le trafic.
Un conseil,fais-toi oublier et ignorer.
Un fois pour toute L'armée est une exception meme dans les plus grande democratie, elle est sa garante.
Donc comme il a envie de se faire connaitre dans la connerie , laissons le pipoter si il aime ça.