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Le journaliste et président du centre tunisien d’études sur le terrorisme, Zied Dabbar, était l’invité, le 12 mai 2023, de Malek Khaldi sur les ondes de Shems FM pour revenir sur l’attaque ayant pris pour cible la synagogue de la Ghriba le 9 mai.
Zied Dabbar a déclaré que le pôle judiciaire antiterroriste a ouvert une enquête concernant ladite attaque et non pas le ministère public. Il est à noter que le président de la République, Kaïs Saïed, lors de son discours à l’occasion de la réunion du conseil de sécurité nationale tenue à cette occasion le 10 mai, n’a pas utilisé le terme « terroriste ». Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur, lors du point de presse tenu le 11 mai, a déclaré qu’une enquête judiciaire a été ouverte mais sans préciser à qui cette enquête a été confiée.
Dans la soirée du 9 mai 2023, un membre de la garde maritime de Djerba a assassiné son collègue, volé son arme et s’est dirigé vers la synagogue de la Ghriba. Il a rapidement été neutralisé par les unités sécuritaires présentes sur place. Trois agents sécuritaires ont été tués lors de cette attaque ainsi que deux civils.
S.F
En réalité, la réponse est non. Et pour cause, il exerce un autre métier : Président du Centre tunisien d'études sur le terrorisme.
Taoufik Ben Brik est-il encore journaliste ? La réponse est encore une fois non : il ne vit plus du journalisme.
NB est-il journaliste ? Là aussi, c'est non : il est le patron de BN et, à ce titre, sa responsabilité de gestionnaire de BN lui ôte la qualité de journaliste, et cela même s'il produit régulièrement des chroniques.
Les exemples abondent en la matière.
Pourtant, et même si les patrons de journaux ont leur propre association fédérative des directeurs de journaux distincte du SNJT, on continue également de les qualifier de journalistes.
C'est pour le moins curieux.
En principe, ce n'est que lorsque le fait à été objectivé qu'on peut le nommer précisément.
Et, pour cela, en principe aussi, cela revient au tribunal chargé de l'affaire.
On peut saluer la prudence des uns et des autres.
Même si, pour beaucoup dont je suis, il est fort probable qu'il y ait au moins un lien de causalité avec la mouvance islamiste.
Maintenant que l'enquête et les poursuites, s'il y en avait, dont confiées au pôle antiterroriste, les choses suivront leur c'?ur et j'espère qu'on aura des éléments de nature à préciser les responsabilités.
Les spéculations continueront, et c'est toujours ainsi en ce pays où elles se diffusent à la vitesse de la lumière.
