
Le président du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) Zied Dabbar a affirmé, samedi 7 septembre 2024, que le secteur des médias fait en ce moment face à de nombreux défis parmi lesquels la menace d’un recul des libertés.
Il s’est exprimé en marge d’une rencontre tenue aujourd’hui autour du “journalisme de qualité”, dénonçant la régression de plusieurs acquis et l’absence d’une politique publique pour les médias soulignant que l’absence d’organismes de régulation a ouvert la voie à la justice et à d'autres institutions telles que l’Isie pour poursuivre et juger les journalistes sur la base de leurs opinions et positions.
Zied Dabbar a enfin révélé que le nombre d’institutions médiatiques privées a atteint le chiffre alarmant de moins de quarante médias et que 80% d’entre eux pourraient mettre la clé sous la porte en raison du contexte économique difficile qu'ils traversent.
M.B.Z
Au total vous avez un asile d aliénés a ciel ouvert
Quant aux "institutions médiatiques privées dont 80% d'entre "pourraient mettre la clé sous la porte en raison du contexte économique difficile qu'ils traversent. ", nous voudrions bien savoir quels sont ces médias exactement et quels sont les chiffres réels concernant les éditions annuelles de chaque média et le taux annuel de vente pour chacun d'entre eux... Ce que nous présumons fortement, c'est que les Tunisiens ne lisent plus la presse écrite, ou si peu et que les ventes quotidiennes concernent un très petit nombre d'entre eux ( devinez lesquels) qui fournissent régulièrement ministères, services publics et entreprises nationales... Pourquoi acheter un journal quand quasiment tous les journaux se ressemblent et versent tous dans les mêmes lignes éditoriales, lèche-bottes de l'idéologie officielle et de ses décisions et pour un très petit nombre d'entre eux, présumés " libres", des critiques à l'eau de vaisselle qui nous font rire. Des articles de fond, analytiques et argumentés ? Cherchez-les ailleurs qu'en Tunisie, par exemple dans un magazine mensuel...qui vient d'être interdit en Tunisie... Quant aux chaines de TV et de radio, publics et privées confondues, je n'en parlerai pas; j'aime bien de temps en temps regarder les vitrines, dont celles des librairies ( quand j'en trouve ...), mais pas ces vitrines " médiatiques" à la mords-moi le noe...d !
@Hammadi - 07:41
Il n'y a rien de plus vrai !
Prenons en compte, uniquement le terme "S'?RIEUX" et le dernier des bourricots devinera, ce qui va d'arriver.
@Pardéfinition - 20:47 & @Karim - 20:19
Absolument.
Prenons un simple exemple'?'; à tout hasard, avons-nous vu, ou eu vent, durant cette dernière décade, apparaitre un journalisme d'investigation ?
Pourtant, Dieu seul sait, les milliers d'affaires qui auraient nécessité quelques enquêtes !
A mon humble avis, NON.
De toute façon, sans vouloir être de mauvais augure, il y a une loi naturelle qui régit notre société.
A terme, les mauvais partent et les "meilleurs", restent.
Dommage
Lorsque un journaliste critique des éoliennes depuis la fenêtre de sa voiture
Lorsque un journaliste demande a un artiste après sa soirée "votre nom et prénom Mr?"
Lorsque un journaliste affiche son désarroi quand une administration publie un communiqué tard la nuit (hors les heurs de travail )
Comme si l'information ne devient publique que entre 8h et 17h
Lorsque un journaliste projette le future d'un dossier sur la base de prédication d'un charlatans le bizarre il insiste
La on fait dans le 5/20 et on ferme la boutique dans les deux ans