
Le président du parti Tahya Tounes et ancien chef du gouvernement, Youssef Chahed, a considéré que le président de la République doit se méfier. « Plusieurs individus et lobbys, qui s’attaquaient au président et à sa cheffe de cabinet, essaient, maintenant de surfer sur la vague et ont complètement changé de discours », a-t-il ajouté.
Invité par l’émission "Win Inti Win A7na" de la radio Shems FM, Youssef Chahed a estimé que le changement de discours de ces individus ne doit pas nous faire oublier que c’est le président de la République, Kaïs Saïed, qui a décidé des mesures exceptionnelles et personnes d’autre. Selon lui, le président de la République n’a pas besoin du soutien d’une ceinture politique. Il a affirmé que « Le soutien populaire, tel qu’indiqué par les derniers sondages, à lui seul suffit ! », s’est-il exclamé.
« Ce qui devait arriver, arriva ! Le peuple ne peut pas oublier les actes de violence et le blocage au sein du parlement, le gouvernement comportant six ministres par intérim, les 20.000 morts suite à la propagation du Coronavirus et la pénurie d’oxygène. Le président de la République a mis fin à la situation de chaos. Ceci a restitué la confiance avec le peuple et nous devons aller de l’avant en se basant sur ce capital confiance », a-t-il considéré.
Par ailleurs, Youssef Chahed a estimé que l’expression "feuille de route" a perdu toute sa valeur. Il a considéré que l’avenir doit s’attacher à une vision basée sur quelques éléments clés tels que le non-retour vers la situation politique précédente. « J’avais, à plusieurs occasions, mis en garde contre la détérioration de la scène politique et à la tenue d’élections anticipées. D’ailleurs, j’avais proposé une révision de la loi électorale afin d’obliger les candidats à fournir un bulletin n°3, un quitus fiscal et autres documents. On m’avait accusé d’exclure les gens », a-t-il critiqué.
Youssef Chahed a, aussi, valorisé le courage du président de la République dans l’annonce des mesures exceptionnelles. « La Tunisie fait face à plusieurs défis… Le 25 juillet représente un nouveau départ… un second souffle pour la démocratie tunisienne…bien évidemment, le retour de la confiance entre le citoyen et les institutions de l’Etat doit avoir lieu dans le cadre de la liberté et de la démocratie », a déclaré l’ancien chef du gouvernement.
Toujours selon la même déclaration, assurant qu’il a totalement confiance en Kaïs Saïed, Youssef Chahed s’est interrogé sur plusieurs éléments : Qui participera aux prochaines étapes ? Quelles sont les forces patriotes sincères ? Par quels mécanismes ceci aura lieu ? Qu’en est-il des droits et des libertés ?
« La Tunisie fait, également, face à des challenges économiques importants. Mais, ceci ne veut pas dire que nous devons nommer un économiste à la tête du prochain gouvernement… L’aspect économique reste lié à la situation politique. Une stabilité et continuité du gouvernement permettra d’améliorer la situation », a-t-il affirmé.
Quant à la réforme du système électoral, Youssef Chahed a considéré que cette question n’est plus à l’ordre du jour. « Nous allons vivre des changements encore plus profonds… Nous devons trouver une formule qui permet à la majorité de gouverner et à la minorité de représenter l’opposition… Tout ceci peut être mis en place par référendum », a-t-il poursuivi.
Par la suite, Youssef Chahed a rappelé qu’il a, lui aussi, procédé à l’assignation à résidence de certains criminels. « Ces derniers étaient des contrebandiers. Ils avaient commis des infractions fiscales et douanières et avaient été traduits devant la justice en quelques jours. Actuellement, la Tunisie passe par une période exceptionnelle. Les interdictions de voyages et assignations à résidence concernent des juges, des politiciens et des fonctionnaires. Ce ne sont pas les mêmes profils », a-t-il expliqué.
Pour ce qui est des informations relayées sur les réseaux sociaux et affirmant qu’il s’était enfui le 28 juillet 2021, Youssef Chahed a déclaré « Les rumeurs sont des mensonges inventés par les envieux, répétés par les cons et crus par des idiots ». « Le président, dans sa lutte contre la corruption, doit se pencher sur les réseaux qui propagent de telles rumeurs et démoralisent le peuple », a-t-il poursuivi.
Enfin, Youssef Chahed a affirmé qu’il n’est pas concerné par la nomination à la tête du prochain gouvernement, qu’il n’en a pas envie et qu’il ne cherche pas à être nommé. « Même si je ne fais pas beaucoup de déclarations à ce sujet, j’essaie d’aider mon pays depuis mon poste de président de parti », a-t-il conclu.
S.G

Oui il avait entamé une lutte contre la corruption et avait réussi à stopper Jarraya mais cette initiative a avorté très vite aussi!!!
Pour le reste il s'est soumis à la nahdha et les a laissé faire comme ils entendaient!
Bilan quasi nul!
Vous croyez que c'était l'hologramme de Chahed qui était ce matin dans les studios de Shams ?
Ou peut-être bien que c'est un coup des martiens ?
Et avec ça, vous ne trouvez pas bizarre que le costume bleu de Chahed se détache sur le fond bleu-marine du plateau ?
Bleu-marine. . . ah ! ça y est, j'ai trouvé, Chahed fait de la pub pour Marine Le Pen !
Ya pas d'autre explication. . . cherchez pas !
MPP.
(Ici il n'y a pas mieux que: Idha lam tastahi...).
C'était des vaillants, des soldats courageux et des nationalistes.
Il a la mémoire courte ou quoi ?
Ce Chahed a toujours eu une chance de cocu, la preuve encore une fois.
Je passe sur le bilan calamiteux, la trahison de BCE, les règlements de compte, les extorsions des hommes d'affaires, l'utilisation des moyens de l'Etat pour un résultat minable.
Mehdi Ben Gharbi, Mofdi Mseddi, et tout sa petite clique du bureau de " l' impunité transactionnelle" du Lac II...Et qu' il est très remonté contre eux, et n' entend pas les laisser passer à travers les mailles du filet.
Il y a quelqu'un qui essaie de parier sur un cheval qui perd?
Il y a quelqu'un qui veut monter sur un âne qui mord?
Mouch yhiz weyounfith
Dans votre bloc parlementaire il y a de très grands corrupteurs, un petit mot a ce propos Mr le fechel comme vous prénomment a juste titre les tunisiens ?
pas de place pour les néo colonisateurs, laquais de la France islamophobe.
NO WAY !!
Pour sauver le pays il faut insister aupres du President pourqu il active l article 163 de la constitution comme ca le pays sera a l abri de tous les malfaiteurs qui ont falsifie les elections et ruine les Tunisiens
Surement vous avez idee
Klebs tounes aboient et le TGV KS passe sereinement. . .sans regarder en contre-bas du ballast !
MPP.
'? la gauche, les nadahouis, faiseurs de premier ministre. Avait il un autre choix que de devoir faire avec ceux qui peuvent défaire tout gouvernement à leur guise.
Il se devait d'une part collaborer avec eux, tout en essayant de faire bouger quelques lignes de fronts...
Oui, il a été au pouvoir grâce aux islamistes. Mais comme tous depuis la maudite révolution ..
Tout n'est pas binaire ... Nour ou blanc..
Le gris l'emporte.
Je pense qu'il a essayé de faire ce qu'il pouvait.. mais il pouvait peu. Surtout à cause du fils Essabsi...
Lui aussi devrait être jugé pour trahison..
Vous nous dites que vous aurez aimé modifier la loi électorale scélérat mais vous n'en n'avez ni parlé ni fait dans le passé. D'ailleurs, les Khwanjias ne vous auraient pas laissé faire parce que vous dépendiez d'eux et vous avez été servile avec eux.
En réalité, vous n'aurez jamais dû être Premier ministre et votre parti ne représente rien du tout. D'ailleurs je fais le parti qu'aux prochaines élections majoritaires, vous ne serez même pas élu.
Vous ne représentez rien et pour les Tunisiens, vous êtes leur cauchemar. Vous n'avez donc pas besoin de déclarer que vous ne voulez pas redevenir premier ministre car personne de censé ne vous le demandera.
Adieu Monsieur.
La guerre contre la corruption aurait dû commencer par toi meme, le plus grand ripoux, et j'espère que tes conseillers Ben Sassi et cie te dénonceront face aux juges. L'arroseur est enfin arrosé!