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Vers la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie
04/09/2023 | 11:23
2 min
Vers la révision de l’accord de libre-échange avec la Turquie

 

Le ministère du Commerce et du Développement des Exportations œuvre actuellement à réviser les dispositions de l’accord de libre-échange, conclu avec la Turquie. L’objectif étant de limiter l’aggravation du déficit budgétaire avec ce pays. C’est ce qu’a rapporté la Tap, lundi 4 septembre 2023, en se référant à un document du ministère.

Cela passera par l’élargissement de la liste négative des produits non concernés par une taxation préférentielle, et en se focalisant sur les produits qui ont un équivalent produit localement et sur les secteurs qui passent par des difficultés à cause de l’intensification de l’importation de produits turcs.

Rappelons que l’Assemblée de représentants du peuple avait adopté dans le cadre de la Loi de finances 2018 un article, proposé à cette époque par Nidaa Tounes, qui suspendait l’accord de libre-échange entre la Tunisie et la Turquie pour 5 ans.

 

Le ministère a aussi révélé certains de ses plus importants programmes de réformes en cours, notamment la protection de nombreux secteurs industriels d’une intensification des importations ainsi que des pratiques interdites lors de l’import ; la protection des exportations tunisiennes contre les mesures de défense commerciale prises par les autres pays ; et de fournir des revenus supplémentaires au trésor public grâce aux droits protecteurs imposés.

Autre projet, la mise en place d’une plateforme pour l’enregistrement des exportateurs étrangers habilités à exporter leurs produits vers le marché tunisien, en coordination avec les diverses structures concernées.

 

Le ministère a évoqué aussi ce qu’il a considéré comme « une maîtrise des importations » et la poursuite des mesures visant à baisser le déficit commercial en imposant un système de contrôle à priori sur les l’importation d’un groupe de produits de consommation ainsi qu’un contrôle à priori avant l’ouverture des lettres de crédit. L’objectif étant, toujours selon le ministère, de limiter l’importation anarchique.

Dans ce cadre, le ministère a souligné ses efforts de contrôler l’origine des produits pour mettre fin aux trafics que font certains importateurs, afin de bénéficier de taxations préférentielles.

Le ministère compte parmi ses exploits la baisse de 20% des quotas d’importation de véhicules au titre de 2022.

 

I.N

04/09/2023 | 11:23
2 min
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Commentaires
Didon
A t-on vraiment besoin d'échanger avec le pays de Merdogan
a posté le 05-09-2023 à 08:37
?
Hamza Nouira
@Didon
a posté le à 10:05
En attendant ils ne vivent pas dans une poubelle à toit ouvert où certains déchets de l'humanité font des commentaires de jalousie et d'ignorance tel que vous.
Comparez leur vie et la votre.
Ils sont a des années lumières de nous en terme économique et vie sociale.
Ils ne sont pas sur des embarcadères de fortune à fuir leur pays!


Belattaf
Rectificatif
a posté le 04-09-2023 à 22:14
Vous confondez Tunisie avec Turquie.
Révisez vos cours de géographie
Juan
initiative à ne pas louer
a posté le 04-09-2023 à 14:40
le protectionisme, le marché fermé était la cause de la chute de l'URSS.
la concurrence oblige à améliorer le produit.
la meileure façon d'empècher les turcs de vendre: produire moins cher qu'eux.
mais pour çà il faut des c..., pas des polytechniciens formés à faire des maths inutiles ...
DHEJ
Juan ministre du commerce extérieur...
a posté le à 17:03
Et de l'industrie!
Houcine
Une initiative qu'il convient de louer.
a posté le 04-09-2023 à 11:55
Nous savons de qui et par qui on a ouvert sans bornes le marché tunisien à toutes sortes de produits turcs.
Le ministère cherche à limiter la casse. Ce qui mérite d'être apprécié comme la volonté de se rendre maître de nos échanges autant que faire se peut, tout en protégeant les productions locales.
Ce n'est pas un "exploit", l'ironie est mal placée, que de limiter l'importation de véhicules alors qu'on dénonce sans retenue l'incapacité, l'indigence ou l'incompétence supposées des gestionnaires de l'économie du pays.
On va jusqu'à écrire n'importe quoi, pourvu qu'on se conforte dans ses préjugés, puisqu'on met sur le compte de K. Saied presque lui seul la gabegie organisée par des incompétents qui avaient laissé à la Turquie l'espace de dicter un accord très favorable qui a creusé les déficits et contribué à des difficultés supplémentaires pour les industries du pays.
Par exemple, on aurait pu imaginer que les précédents gestionnaires, les gouvernements nombreux d'initiative islamiste pouvaient obtenir de pallier à cette dépendance en assemblant, fabriquant sur place tout ou partie des véhicules qu'on se contentait d'importer.
Je me réjouis qu'on entreprenne de maîtriser toutes sortes d'aspects de nos relations, qu'elles soient e onolisues, industrielles ou politiques.
Il était temps.