La photo publiée par Moncef Marzouki est-elle celle de migrants tunisiens ?

Voilà près de dix ans que la Tunisie vit au rythme des drames humains causés par l’émigration clandestine. Les familles déchirées, les cadavres qui jonchent les plages, les naufragés rescapés ou repêchés en pleine mer sont devenus le lot quasi quotidien des garde côtes et aussi celui des internautes.
Sur les réseaux sociaux, en effet, de plus en plus d’internautes s’émeuvent des récits de ces migrants qui bravent la mer dans l’espoir d’une vie meilleure et des tragédies qui surviennent souvent lorsqu’ils ne parviennent jamais à destination.
Si la migration clandestine concernait d’usage les jeunes chômeurs, depuis que la Tunisie sombre dans la crise, c’est désormais des familles entières qui prennent le large, des femmes, des jeunes, et des enfants. Tout récemment la toile s’est émue de l’histoire tragique d’une enseignante qui a péri avec son enfant âgé de quatre dans le naufrage d’une embarcation de migration clandestine.
Aujourd’hui, lundi 12 septembre 2022, c’est la photo d’un enfant vêtu d’un gilet de sauvetage, échouant sur les rochers et en pleurs, qui a suscité un tollé sur les réseaux sociaux. La photo, partagée sur de nombreuses pages et par de nombreuses personnalités, dont l’ancien président de la République, Moncef Marzouki, comme montrant un enfant tunisien rescapé du naufrage d’une embarcation clandestine, a provoqué une vivre indignation.
Vérification faire par l’équipe de BN Check, il s’est avéré que la photo en question est ancienne, elle date, en effet, de 2015. Elle a été capturée en Grèce par le photographe irlandais Andrew McConnell et montre selon la légende un groupe de réfugiés syriens arrivant sur l'île de Lesbos après avoir voyagé dans un radeau gonflable depuis la Turquie.
La photo en question a été publiée sur le site de l'Agence des Nations Unies pour les réfugiés, dans un papier dédié à la crise des réfugiés suite au conflit syrien.
La photo n'est donc pas celle d'un enfant tunisien, mais celle d'un enfant réfugié syrien qui a fui la Syrie via la Turquie, puis est arrivé en Grèce sur un bateau d'immigration irrégulière en 2015.
M.B.Z
Votre commentaire
Une honte à chacune de ses apparitions et une gifle à toutes ses déclarations.
Il est prêt à tout pour qu'on se souvienne de lui.
Rien n'y fait, à part son club de supporters traitres restés au chlékistan.
Ainsi, il a renoué avec ses fourberies et ses viles entreprises de mensonges et de diffamations pour tenter de discréditer l'état.
La faim justifie les moyens.
Ce traitre, ce minus est tombé dans l'oubli et c'est que la meilleure chose qui pouvait arriver à la NATION.
Tout le monde l'évite !!!!!
Ah oui c'est au nom de la democratie.
Dimo Dimo demos demos cartess cortass wi irfiss ya nahdha tounis milkek.