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Un chercheur britannique qui critique l'UGTT ? Qu'en est-il ?

Temps de lecture : 2 min
Un chercheur britannique qui critique l'UGTT ? Qu'en est-il ?

 

Des pages sur Facebook ont cité les supposées déclarations d'un chercheur britannique sur une chaîne de télévision, dans lesquelles il critiquerait le nombre de grèves menées par le Syndicat du travail en Tunisie. Ces posts ont affirmé que le chercheur avait exprimé son étonnement en apprenant le nombre de grèves, qui dépassait les 30.000 en Tunisie.

 



« Jamais, de toute ma vie et à travers mes recherches sur l'histoire de l'économie dans le monde, je n'ai rencontré plus de 30.000 grèves en moins de deux ans. Le chercheur et Dr Jeremy Jennings, qui est docteur en sciences et théories politiques, a exprimé dans une émission politique et économique diffusée sur une chaîne anglaise qu'il n'avait pas été exposé de sa vie et à travers ses recherches sur l'histoire de l'économie dans le monde à un nombre de grèves dépassant les 30 000 grèves en moins de deux ans. Le présentateur de l'émission a été surpris et n'y croyait pas, alors "Dr. Jennings" a répondu que l'organisation des travailleurs en Tunisie (c'est-à-dire le Syndicat du Travail) a entamé ces grèves », peut-on lire dans un des posts.

 

Vérification faite par BN Check, il s’est avéré que le post circule depuis 2013, la première fois qu’il a été partagé, c'était en novembre 2013 par la page “Menzel Abderrahmen”. 

Cette publication est apparue de nouveau en 2023, partagée par un ensemble de profils et de pages sur Facebook. Contrairement à ces affirmations, le chercheur n’a jamais évoqué les grèves menées par l’UGTT en Tunisie. Le spécialiste en politique ne s’est pas prononcé sur la situation économique en Tunisie ni sur les grèves du pays. Ce ne sont que des allégations et des déclarations attribuées au chercheur sans aucune preuve.



Qui est Jeremy Jennings ?

Jeremy Jennings est un chercheur britannique, il a obtenu son doctorat à l'Université d'Oxford, puis a enseigné à l'Université de Swansea (1979-1995), à l'Université de Birmingham (1995-2005) et à l'Université Queen Mary de Londres (2005-2013). Il a été chef de département à Birmingham et à Queen Mary, professeur à la Fondation nationale des sciences politiques à Paris en 2006 et également chercheur invité au Centre de recherches de l'Université de Columbia à Paris. Jeremy  Jennings est professeur invité à la Fondation Nationale des Sciences Politiques. 

 

R.A

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Commentaires
Layla
l'UGTT en question
a posté le 05-03-2023 à 10:46
En appui aux 05 commentaires précédents, il faudrait exiger de l'UGTT une déclaration publique des investissements de cette centrale syndicale (des biens à l'étranger? finances et autres), mais aussi et surtout les salaires et les biens de ses cadres depuis les décades précédentes à ce jour.
Akoubi Ammar
Mettre fin à l illégalité
a posté le 03-03-2023 à 22:17
La carte d adhésion aux structures syndicales relevant de l UGTT est imposée à tous les salariés des entreprises à défaut de quoi on doit oublier les promotions et certaines dispositions sociales. Par ailleurs,les syndicalistes sont mis selon une circulaire datant des années 90 à la disposition de la centrale tout en mettant à la charge de ces entreprises les salaires, primes, gratifications, avantages sociaux et en nature de ces personnes. Ces destructeurs de l économie du pays coûtent trop au trésor public,aux finances et aux contribuables. Il est temps d abroger ces mesures illégales.
IL N'Y A PAS
plus vrai.
a posté le 03-03-2023 à 19:42
Ayant abusé, réabusé et réréabusé de son inconscient et arrogant populisme, l'ugtt ne peut plus faire marche arrière. Si elle le faisait, elle se discréditerait aussitôt aux yeux des pauvres malheureux ignares, incultes et analphabètes, composant son parc d'adhérents.
Abessi et Taboubi ont poussé le bouchon très très loin. Le premier d'entre eux a su se retirer en douce après avoir assuré ses arrières pour le prochain millénaire. Quant au charcutier, il s'est mis tout seul dans la merde an ayant voulu imiter son prédécesseur.
Tous deux se fichent royalement de leurs adhérents. Seul leur bien être prime sur tout le reste, tout comme la majorité des ex-membres de la maudite troika.
Inchallah, l'avenir nous apprendra des choses incroyables et inimaginables sur les mafieux qui avaient géré le PAYS, de 2011 à 2021

Tabarka
Il faut arrêter les adhésions imposées!!!
a posté le 03-03-2023 à 17:35
Pourquoi les adhésions sont imposées et prélevées à la source l'UGTT est un parti politique qui vit sur le compte du peuple. l'Etat doit interdire tout prélèvement et laisser libre choix à chaque salarié d'adhérer ou pas à ce soit disant syndicat de malheur. Ca se passe ainsi dans les pays démocratique!!!
Tunisino
C'est correct, mais c'est incomplet
a posté le 03-03-2023 à 13:35
C'est correct, c'est exorbitant! Cependant, c'est uniquement la première facette de la vérité, la deuxième facette est pourquoi l'Ugtt fait-elle ainsi, c'est pour son intérêt ou pour l'intérêt de la patrie? Le problème de l'Ugtt était toujours mélanger le syndical et le politique, ce qui l'a rendu un parti politique, communiste de plus, vu sa tendance historique. Dans toute troisième république, il faut convertir l'Ugtt en un parti politique, et protéger les droits des travailleurs et des employeurs par des lois bien élaborées et strictes.
Mahmoud
C'est vrai!!
a posté le à 16:21
Aucun parti, aucune organization, n'a détruit le pays plus que l'UGTT. Un jour viendra, tôt ou tard, ou ils doivent rendre compte de leur crimes contre la partie!

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