Le porte-parole de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Mohamed Tlili Mansri a assuré que les rejets des dossiers de candidatures à la présidentielle étaient fondés sur plusieurs raisons, notamment le non-respect de la condition de l’obtention de parrainages auprès des électeurs.
S’exprimant le 12 août 2024 durant « Expresso » de Manel Gharbi sur Express Fm, Mohamed Tlili Mansri a affirmé que le changement au niveau des procédures de collectes des parrainages des électeurs et l’introduction de formulaires avaient permis de lutter contre les fraudes et le détournement de la volonté des Tunisiens. « Le conseil de l’instance a décidé d’accepter chaque parrainage comportant le nom, le prénom, le numéro de la carte d’identité nationale, la signature et le nom de la mère… On a considéré que ces quatre critères étaient suffisants », a-t-il dit.
Mohamed Tlili Mansri a affirmé que plusieurs critères n’ont pas été respectés par les personnes ayant déposé leur dossier de candidature, notamment celui du nombre des parrainages requis et l’authentification des fiches, le non-respect de la condition relative à la double nationalité et le dépôt d’une caution auprès de trésor public. D’après lui, l’une de ces personnes a déposé seulement 88 parrainages, mais a publié des communiqués dans lesquels il a affirmé avoir présenté les 10.000 parrainages requis et a exprimé son étonnement quant au rejet de sa candidature. « Plus de 150 agents ont procédé à la vérification des données dans les fiches de parrainages… Chaque candidat remettant en doute le processus adopté par l’instance peut saisir le tribunal administratif », a-t-il poursuivi.
Mohamed Tlili Mansri a assuré que l’Isie avait traité l’intégralité des demandes de candidatures déposées sur le même pied d’égalité et qu’il n’y avait pas eu de distinction. Il a espéré voir des recours auprès du tribunal administratif de la part de l’intégralité de personnes concernées afin de clore ce débat. Il a, aussi, indiqué que les électeurs auront la possibilité de vérifier s’il figuraient sur la liste des individus ayant octroyé leur parrainage ou non.
Le porte-parole de l’Isie a précisé qu’à partir d’aujourd’hui 12 août 2024, les candidats et ceux dont le dossier a été rejeté ont la possibilité de faire appel et de saisir la justice. Cette période prendra fin au plus tard le 3 septembre 2024, date à laquelle l’Isie annoncera la liste finale des candidats à la présidence. La campagne électorale démarrera le 14 septembre 2024.
Pour rappel, l'instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a tenu samedi 10 août 2024, une conférence de presse, aux Centre des Arts, de la Culture et de la Littérature de Ksar Saïd, pour annoncer les noms des candidats préliminaires à la présidentielle du 6 octobre.
Il s’agit de :
- Zouhair Maghzaoui qui a récolté onze parrainages de députés de l’ARP.
- Kaïs Saïed qui a récolté 248.467 parrainages valides d’électeurs et 294 parrainages d’élus répartis entre l’ARP, le Conseil des régions et des districts et les collectivités locales.
- Ayachi Zammel qui a récolté 10.457 parrainages valides d’électeurs.
Notons que plus d’une quinzaine de personnes avaient déposé leurs dossiers de candidatures. Néanmoins, beaucoup ont été privés du fameux bulletin n°3, document requis pour se présenter à cette élection.
S.G
2/ Ces règles ont été taillées sur mesure pour éliminer certains candidats potentiels ayant de réelles chances ce qui en soit est une atteinte à la volonté du peuple tunisien.
3/ Les contrôles dzd parrainages ont porté sur certains candidats et pour d'autres aucune objection ? En fait il vous faut un prétexte autre que le B3.
C'est une mascarade et vous rendrez des comptes à la justice et au peuple tunisien pour vos insultes à son intelligence et serez jugés tous les 8 membres de l"ISIE et leur président en tête...
Messieurs de l'ISIE vous avez dévié de votre rôle ,vous avez compliqué les procédures afin de servir le régime actuel et ainsi limiter les choix des tunisiens. C'est une faute grave qui mérite des sanctions.
En plus ce sont des postes bien payés ...
Les khouenjia ont abusé, ghannouchi a abusé, lebhiri a abusé, laarayedh a abusé, ben sedrine a abusé, bouchléka a abusé, etc ... Où sont-ils maintenant ?
Et ça continue ...