Taoufik Charfeddine ministre sortant de l’Intérieur a annoncé, vendredi 17 mars 2023 en début de soirée, qu’il avait présenté la veille sa démission au président de la République, Kaïs Saïed et que celui-ci l’avait acceptée. Une annonce qui a suscité les interrogations surtout que M. Charfeddine faisait partie de la garde rapprochée du chef de l’État et qu’il s’est jusqu’à récemment attaqué avec virulence à ses adversaires.
Taoufik Charfeddine avait avancé des raisons familiales pour sa démission ‘inopinée’. Toutefois, un communiqué de la présidence de la République, vers minuit le jour-même, est venu semer le trouble. « Le président de la République a émis un décret mettant fin aux fonctions de Taoufik Charfeddine », le champ sémantique du communiqué laisse ainsi entendre qu’il s’agit plutôt d’un limogeage.
On se rappellera notamment du décret présidentiel qui entérine la démission de Rachida Ennaifer, conseillère en communication auprès de la présidence de la République. Il était clairement mentionné que le président acceptait sa démission et non pas mettait fin à sa mission.
I.L
Du coup, on aurait même plus besoin du coup de pouce du FMI.
Bien au contraire, on deviendrait, un des bailleurs formant cet organisme de maquereaux usuriers.
Tout plaide en faveur de la thèse d'un retrait, temporaire ou définitif, des affaires publiques pour consacrer son attention et son temps à ses enfants.
Voilà qui semble le plus exact.
Quand on décide d'adopter une posture hostile à priori, on charge l'autre de turpitudes sans fondement.
Le champ lexical de démission implique l'idée de retrait, de dérobade si l'on veut contre les faits trouver matière à noircir le tableau.
Mais, chacun est comptable de ses écrits.
Il y a tout lieu de constater, comme l'a fait France24 hier soir, que Charfeddine a démissionné. Ce qui est vraisemblable, c'est qu'il s'en allé pour s'occuper de ses enfants en bas âge, déroutés par la récente disparition de leur mère.
Entre décret (Amr en arabe) et arrêté (Karar en arabe), la différence est importante.
Donc « Le président de la République a émis un décret mettant fin aux fonctions de Taoufik Charfeddine » et non un arrêté.
Il ne fait pas l'affaire notre kais, c'est bien s'il s'en rend compte un jour, qu'il soit conscient du mal qu'il est en train de faire, de la situation catastrophique dans laquelle il a mis nos institutions, de la faim qui guette les citoyens, des entreprises qui ne viennent plus investir chez nous, de l'image catastrophique qu'il vehîcule a l'étranger, du niveau médiocre de la constitution tant sur le fond que sur la forme, etc
Un miracle est peut-être possible.