
Nouvel épisode dans le feuilleton judiciaire visant l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani. Ce lundi 30 juin 2025, la 5e chambre correctionnelle du Tribunal de première instance de Tunis a refusé la demande de report présentée par le comité de défense, et a décidé de mettre l’affaire en délibéré, sans plaidoiries. Face à ce qu’ils considèrent comme une parodie de justice, les avocats ont tous retiré leurs mandats, dénonçant une mascarade.
« Une fois encore, le harcèlement judiciaire contre Sonia Dahmani se poursuit », a déploré son avocat, Sami Ben Ghazi, dans un message publié peu après l’audience. Selon lui, la défense avait demandé un report afin de produire une copie légale d’un jugement en appel relatif aux mêmes déclarations pour lesquelles l’avocate avait déjà été condamnée à 18 mois de prison. Une affaire similaire, actuellement en cassation.
Ce rejet du report a été perçu comme une volonté manifeste d’écarter tout débat juridique. « Le juge répétait déjà que ce n’était pas le même dossier, avant même d’avoir examiné les pièces, avant même que les avocats n’aient pu plaider », a dénoncé la sœur de l’accusée, Ramla Dahmani, dans un long message publié sur les réseaux sociaux. Elle y décrit une audience tendue, une salle comble, des avocats debout, venus exprimer leur solidarité, et des observateurs étrangers initialement empêchés d’entrer dans la salle malgré une autorisation officielle.
Selon elle, Sonia Dahmani, affaiblie physiquement, a fini par se lever et déclarer : « Stop. Je ne participerai pas à cette mascarade ». Le président du tribunal a alors mis l’affaire en délibéré. La sentence devrait être rendue sous peu.
La décision de juger sans permettre à la défense de présenter ses arguments relance les accusations d’atteinte au droit à un procès équitable, déjà soulevées lors des précédentes audiences. Le climat est d’autant plus tendu que cette troisième affaire repose sur les mêmes propos que ceux ayant conduit à la première condamnation, ce qui pose la question du non bis in idem et de l’autorité de la chose jugée.
R.B.H


"Stop. Je ne participerai pas à cette mascarade".
Toujours aussi culottée, pour ne pas changer.
Outrage à magistrat, ça peut aller bien loin.
Je ne donne pas cher de sa peau.
Qu'elle ne nous dise pas, une fois de plus, qu'elle avait omis de peser ses mots.
"Il n'y a point de plus cruelle tyrannie que celle que l'on exerce à l'ombre des lois et avec les couleurs de la justice." Montesquieu . CQFD.
Vous semblez mettre à l'index un certain "MANiAque", auquel appartiendrait ce "Bled", qui serait-il, précisément ? Vous avez perdu vos fiches?ou bien votre lâcheté a dominé ce qui demeure de vos neurones ?