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Slim Laghmani : Le rapport de la Colibe a relevé nos contradictions culturelles
27/08/2018 | 22:37
1 min
Slim Laghmani : Le rapport de la Colibe a relevé nos contradictions culturelles

Slim Laghmani, professeur en droit constitutionnel et membre de la Commission pour les libertés et l’égalité (Colibe) a souligné, dans un post publié sur sa page Facebook ce lundi 27 août 2018, que le rapport de la Colibe a montré que la nécessité de prioriser la mise en place de la Cour constitutionnelle étant « une instance régulatrice du sens de la Constitution ».

Il a, également, relevé les contradictions culturelles entre les Tunisiens qui n’ont pas pu être surmontées par la Constitution de 2014. Dans ce sens, Slim Laghmani a indiqué l’importance ainsi que l’urgence du défi culturel auquel est confrontée la Tunisie.

 

Ces propos viennent en réponse aux déclarations du président du conseil de la Choura d’Ennahdha, Abdelkarim Harouni montrant les divergences d’opinion vis-à-vis le rapport de la Colibe en général et le principe de l’égalité successorale en particulier.

Abdelkarim Harouni a, en effet, affirmé, dimanche 26 août 2018, qu’Ennahdha, qui émettait des réserves sur certains points du rapport, est contre ses dispositions. Il a, de ce fait, précisé que le parti « refusait tout projet qui ne se conforme pas à la Constitution, aux textes clairs du coran et aux préceptes immuables de l’Islam ».

 

B.L


27/08/2018 | 22:37
1 min
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Commentaires (23)

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Abdou
| 28-08-2018 23:29
SVP cessez d accorder ce qualificatif d expert à n importe qui il suffit de voir l introduction de ce rapport pour dire que les membres de cette commission ne mérite même pas le certificat du primaire

Be zen
| 28-08-2018 22:00
Pour être simple, explicite et direct, pourriez-vous énumérer une à une les propositions de la COLIBE et nous préciser honnêtement quelles sont celles que vous partagez et celles que combattez ?

Mohamed 1
| 28-08-2018 21:55
Un ordre formel a été donné dans le coran: chaque personne doit elle-même réfléchir et méditer sur les versets du coran. C'est un ordre. Il ne doit y avoir aucun intermédiaire entre la personne et son créateur.
Le coran mentionne que toutes les époques ne sont pas semblables, et que chaque époque a besoin d'une loi et d'une procédure appropriées: "A chaque époque un livre" (Raad 38). "A chacun de vous nous avons établi une voie et une procédure" (Al Mayda 48). Un hadith du prophète énonce que tous les cent ans viendra celui, (ou ceux), qui renouvellera la religion. Le prophète Mohamed est le sceau des prophètes. Aucun autre messager ne viendra plus. Nous devons donc réfléchir, comme nous l'ordonne le coran, pour arriver à adapter la voie et la procédure aux nouvelles époques au fur et à mesure qu'elles changent. Ceci dans le but qu'elles restent conformes aux objectifs de l'islam et qu'elles n'en dévient pas. L'un des principaux objectifs de l'islam est l'administration de la justice. Omar le deuxième sage calife a pleinement adhéré à ce principe fondamental. Il n'a pas hésité à changer deux règles dans le coran. Cela après seulement quelques années de la fin du message divin. Que dire alors si maintenant il s'est écoulé 14 siècles entiers depuis la fin du message. Malheureusement, n'est pas Omar Ibn al-Khattab n'importe qui. Pour beaucoup, la justice est secondaire et passe après la lettre. En contradiction totale avec les objectifs de l'islam. L'acceptation de l'injustice à l'égard des femmes contemporaines, qui travaillent, font vivre la famille, paient leurs impôts intégralement et héritent de la moitié de leurs frères, contredit l'une des principales recommandations de l'islam: la justice.

l'étrangère
| 28-08-2018 21:55
il ne faut pas oublier Martin Luther, a la meme epoque que Gutenberg, qui dans son asyle, il avait prit la fuite devant le pape qui était derier lui, avait traduit la bible entière en allemand et avec l'imprimerie c'était possible d'imprimer beaucoup de copies, que les gens normeaux commencaient à lire par eux meme. Parce qu'avant ce n'était que les moines et autres religieux qui interpretaient la bible a leur guise! Luther est bien sur remarquable, car il a cassé le monopole de l'eglise catholique. Mais le chemin était encore long. La nuit de Saint-Barthélemy est un exemple de la persecution des protestants.

A mes amies et amis tunisiens j'ai toujours dit il faut un Luther pour traduire le coran dans un langue que tout le monde peut comprendre et les charlatans n'ont plus le monopole de la "verité suprème".

Mustapha citoyes
| 28-08-2018 21:03
B ravo pour ton papier tu rxprimes tout haut ce que bon nombre de tunisiens pense tout bas n'en déplaise aux destructeurs de la Société. Par son initiative étriquée BCE veut entrer dans l"histoire du pays comme Bourguiba. IL n'a rien de Bourguiba seul son rejeton l'intéresse hours du temps et en plein naufrage. Qu'il se repose lui et le Gourou de londres son allié de Paris.

je dis la vérité
| 28-08-2018 20:40
Attention ne tombez pas dans l 'erreur et je suis objectif. Le texte coranique est une chose et ce qu'avaient raconté les "oulémas" en est une autre. Le texte coranique est clair et n'impose pas de contrainte aux croyants.

Ce sont des religieux, parfois stipendiés aux califes et princes, qui avaient tout déformé.

Pourquoi j'ai évoqué le terme de DECADENCE, pour désigner le monde-arabo musulman?Eh bien tout simplement parce que ce "monde", du fait des idées figés de ses souverains et des oulémas, n'avance plus. Et, celui qui n'avance pas recule.

Une anecdote pour finir :
L'Empire ottoman avait connu deux siècles prospères, le 13ème et le 141ème. A partir du quinzième, le recul commence. Quel recul.....C'est la décadence du savoir.

Gutenberg, avait inventé l'imprimerie, vers la moitié du 15 ème siècle. L'imprimerie avait permis plus tard la diffusion rapide du savoir en Occident et même en Russie. Pas dans le monde arabo-musulman.
Le calife ottoman de l'époque avait suivi le conseil des oulémas, objectant que l'impression est un acte "impie".
En Europe, les copistes avaient petit à petit disparus et le livre imprimé s'était multiplié exponentiellement. Ouvrages scientifiques, philosophiques,littéraires, tout. L'illétrisme regressait surtout dans les villes.
Les savants avaient développés beaucoup de théories, inaccessibles sans ouvrages imprimés.
Pendant ce temps, l'Empire ottoman se contentait des ses copistes.Son administration fonctionnait au ralenti.
L'Europe avait connu la Renaissance grâce à l'imprimerie et l'empire ottoman était resté cloîtré dans son conservatisme religieux et connu plus tard sa lamentable défaite....

Mustapha citoyen
| 28-08-2018 20:20
Répondez à cette question , êtes vous pluus juste plus clément plus rationnel que DIEU envers les droits des femmes? Votre proposition sur l'héritage va entrainer une destruction de la famille tunisienne et surtout ouvrir la porte à banalisation la religion et ainsi justifier les actions fanatiques extrémistes et ruineuses. Laissez ce débat aux théoligiens de grande compétence pour examiner rationnellement les diverses interprétations du CORAN. Ce n'est à Bochra de dire aux tunisiens ce qu'ils doivent adopter elle est moins que RIEN
et qu'elle doit respecter dans ses propos le peuple bien plus intelligent plus responsable et surtout plus modeste et plus rationnel qu'elle et ses acolytes de la Colibe esclaves des francs maçons de la juiverie internationale qui veut domestquer les peuples depuis toijours. C'est leur devise leur ennemi c'est l'Islam. Que chaque Tunisien dispose des droits de sa progéniture comme il l'entend.Celui qui ne veut pas aplliquer les recommandations coraniques n'a qu"à la faire libre à lui mais non imposer à un musulman d'exprimer sa croyance par une action administrative.et un acte civil. .

l'étrangère
| 28-08-2018 18:59
Monsieur, c'est sont les intellectuels d'un pays qui font avancé un pays. Mon arrière-grandpère m'a raconté comment c'était quand les fous du ciel ont commencer de vouloir voler. Il faut des millier d'idées nouvelles, la phantaisie de certains avec une vision futuristique pour realiser quelques unes! Ca s'appel le development, aussi cerebrale. La stagnation des esprits dans tous les domaines, surtout sociale est dévastatrice pour le developpement d'une société sur le plan social et culturel.

Sensei
| 28-08-2018 17:27
Il y aura une paix civile, Si l infime minorite oligarchique de Ben Ali et de Bourguiba qui a confisque et le pouvoir politique et les richesses du peuple, se resigne a accepter qu elle ne pourra plus imposer son hegemonie et ses tentatives de deislamisation du peuple tunisien pervertie en fausse modernite.La paix civile aura lieu lorsque des universitaires et autoproclames " intellectuels" accultures et deracines de l histoire , de la culture et de l identite arabo musulmane, auquels le peuple tunisien s attache fermement, cessent d essayer d imposer in projet societal anti islamique ,importe d un Occident dominateur, imperialiste et pour lequel l Islam et ses valeurs sont le rempart qu il faut abattre pour pouvoir nous recoloniser aisement.La paix civile aura lieu lorsque les elites de Bourguiba et de Ben Ali encore au pouvoir se resignent a ce que ,c est desormais la majorite du peuple tunisien qui decidera des centaines de reformes necessaires a realiser et qu il n acceptera plus qu une petite minorite qui a servit la dictature, lui dicte des pseudos reformes qui s attaquent a sa foi, sa religion et son identite au nom d une modernite imposee par le fer et le sang , une dictature pendant plus de 60 ans. Le peuple tunisien n acceptera jamais une cour constitutionnelle instrumentalisee pour servir les interets de cette minorite ,dont l hegemonie et les interets sont infeodes au interets etrangers et islamophobes.il n y a pas de contradictions culturelles entre les tunisiens, il y a une lutte entre le peuple tunisien d une part et un infime minorite qui croit pouvoir perpetuer son pouvoir et ses richesses injustement accumulees ,en eradiquant la religion et l identite arabo musulmane du peuple tunisien ,, car l islam n accepte ni la tyrannie , ni l injustice economique et sociale, ni l asservissement de l etre human, ni l inegalite entre les hommes et les femmes, ni le capitalisme Neo liberal sauvage , ni le nihilisme de ceux qui se pretendent modernistes etc etc etc etc

Akoubi Ammar
| 28-08-2018 17:19
Les intellos tunisiens ou plutôt ceux qui se croient être sans égal dans le pays doivent savoir qu ils sont tenus de respecter les avis des autres. Chaque tunisien a ses choix et ses convictions. Laissons à côté le cadre religieux et celui de l appartenance idéologique et raisonnons démocratiquement. Les membres du comité colibe n ont pas réussi à présenter un projet acceptable par les tunisiens, qu ils cèdent la parole à l '?uvre. Par ailleurs, les lois du pays sont du ressort du parlement. Bouchra et cie ont semé la discorde parmi les tunisiens par leur incompétence et leur manque de pédagogie. Ce sont toujours les mêmes personnes qui bénéficient des faveurs et des choix pour imposer leur démagogie aux tunisiens. Des dizaines de hautes compétences et de spécialistes chevronnées auraient pu présenter un rapport plus consistant.