
Le journaliste du bureau de la chaîne Al Jazeera à Tunis, Samir Sassi, arrêté hier soir, publiait il y a trois jours un post sur les réseaux sociaux, où il expliquait pourquoi il refusait de soutenir son confrère, le journaliste Zied El Heni également visé par des poursuites.
Dans cette publication, Samir Sassi a commencé par préciser qu’un journaliste n'est pas au-dessus des lois s'il viole l'éthique et commet une erreur en matière de droits publics et que « son expérience » lui permet de ne pas être solidaire avec 90% des journalistes, même s’il se contraint à soutenir « tout journaliste persécuté pour le bien de son travail journalistique, car le journalisme n'est pas un crime ».
« Le journaliste n'est qu'un citoyen et ne bénéficie d'aucune immunité dans sa profession sauf dans les limites de celle-ci. Je crois que quels que sont les termes courants qu’un citoyen utilise, il ne doit pas faire preuve d’indulgence en permettant à un journaliste de les utiliser, car un journaliste est un faiseur d’opinion qui doit sensibiliser les gens et non s’aligner sur eux » a poursuivi Samir Sassi, faisant référence au motif de l’arrestation de Zied El Heni, détenu pour avoir utilisé « un mot ».
« Je reviens à ma position personnelle. Les méchancetés que j'ai rencontrées de la part de nombreux acteurs du secteur me rassurent pour déclarer, en toute insolence, mon manque de solidarité, malgré les différents faits. Ils ont refusé de me soutenir en tant que journaliste alors qu'on m'a empêché de travailler et de bénéficier d’une carte professionnelle au motif que je suis islamiste. Zied El Heni m’a dit que le régime de Ben Ali n’a fait que se conformer à la loi (…) Le journalisme n'est pas un crime, mais beaucoup d'acteurs du secteur en Tunisie sont des criminels contre la presse et le pays » a-t-il continué.
Malgré cette position radicale de ce journaliste islamiste, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) est resté conforme à ses valeurs et lui a manifesté son soutien en critiquant la manière avec laquelle il a été arrêté. Le Syndicat a, en effet, rendu public un communiqué, ce jeudi 4 janvier 2024, pour revenir sur l’arrestation du journaliste dénonçant les circonstances de cette arrestation jugée abusive.
M.B.Z

En vain !!!
Toutes les sauterelles pensent toujours, que ça n'arrive qu'aux autres. Mais hélas, ça leur arrive à eux aussi.
Allah yostir Tounes.
Et ce sécuritaire ,ou soldat, captivé, et devant lui ce journaliste (pour le garder? non non).
La chose que CHAHRAZDE a bien dit à CHAHRAYAR : ORBOT BI SEHM (reliez avec une fleche!!!!).
PLUS LE 14 JANVIER APPROCHE, PLUS LES COMPLOTS S'INTENSIFIENT.
Et la chaine ALJAZIRA , son bureau de TUNIS, se préparent pour feter une nouvelle révolution!!!
QUELLE NAIVETE!!!.
Et un message aux 'JOURNALISTES'. L'ère des LOBBYS et de ceux qui ont sur leurs tetes UNE PLUME est finie. Et comme il n 'y a pas un ETAT des JUGES, ni un ETAT des AVOCATS , IL N' Y A PAS UN ETAT DES JOURNALISTES. Et oubliez les blagues du QUATRIEME POUVOIR , et SAHEBT AL JALALA (SA MAJESTé) . Et oubliez les decrets 115 ET 116 car ils sont ANTI-CONSTITUTIONNELS et ANTI-DEMOCRATIQUES. Et il est ABSURDE et INJUSTE, de juger les journalistes selon le decret X, les avocats selon Y, les médecins selon Z, les ingénieurs selon XX. Et le code PENAL sera appliqué seulement sur les CITOYENS LAMBADA.
Et souvenez vous de la fermeture du bureau AL JAZIRA de TUNIS le 26 JUILLET 2021. Et comme j'ai vu un certain JLASSI à vos cotés lors de la dernière réunion.
Et pour votre information, votre 'journaliste' est détenu pour CINQ JOURS et sera transféré au POLE ANTI-TERRORISTES (DES 'JOURNALISTES' QUI MANQUENT D'INFORMATION!!!)
Et il y a un dicton :DITES MOI QUI EST VOTRE AVOCAT.Je vous dirais qui vous etes.

