
Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a rendu public un communiqué, jeudi 4 janvier 2024, pour revenir sur l’arrestation du journaliste du bureau de la chaîne Al Jazeera à Tunis, Samir Sassi dénonçant les circonstances de cette arrestation jugée abusive.
Le SNJT rappelle que l’unité nationale de recherche sur les crimes terroristes de la Garde nationale a arrêté hier soir, mercredi 3 janvier 2024, le journaliste du bureau de la chaîne Al Jazeera, Samir Sassi, à son domicile après perquisition avec l'autorisation du procureur du Tribunal de première instance d'Ariana.
Une équipe de la Garde nationale s'est rendue au domicile du journaliste et écrivain Samir Sassi où elle a effectué une fouille de sa maison et saisi son ordinateur personnel, son téléphone et les téléphones de tous les membres de sa famille. L'équipe concernée a arrêté M. Sassi et l'a conduit vers une destination inconnue.
Les membres du SNJT, accompagnés par les avocats, ont commencé à chercher le journaliste tout au long de la nuit entre mercredi et jeudi et n'ont pu connaître l'endroit de M. Sassi qu'après midi du jeudi 4 janvier 2024.
Les avocats de la défense de Samir Sassi affirment avoir appris l’interdiction de la présence des avocats avec le prévenu pendant 48 heures, ce qui suggère des suspisions terroristes dans le dossier. Le journaliste a insisté sur son droit de garder le silence jusqu'à la présence de son avocat lors des enquêtes.
Le Syndicat a condamné la détention arbitraire effectuée par l'équipe de la Garde nationale à la Cité Ettadhamen pendant plus de douze heures et a considéré l'arrestation du journaliste Samir Sassi sans informer sa famille de sa destination et sans lui permettre de contacter son avocat, son établissement médiatique ou les structures professionnelles comme une violation du droit de défense énoncé par la loi 5 de l'année 2016.
S.H

Et un message aux 'JOURNALISTES'. L'ère des LOBBYS et de ceux qui ont sur leurs tetes UNE PLUME est finie. Et comme il n 'y a pas un ETAT des JUGES, ni un ETAT des AVOCATS , IL N' Y A PAS UN ETAT DES JOURNALISTES. Et oubliez les blagues du QUATRIEME POUVOIR , et SAHEBT AL JALALA (SA MAJESTé) . Et oubliez les decrets 115 ET 116 car ils sont ANTI-CONSTITUTIONNELS et ANTI-DEMOCRATIQUES. Et il est ABSURDE et INJUSTE, de juger les journalistes selon le decret X, les avocats selon Y, les médecins selon Z, les ingénieurs selon XX. Et le code PENAL sera appliqué seulement sur les CITOYENS LAMBADA.
Et souvenez vous de la fermeture du bureau AL JAZIRA de TUNIS le 26 JUILLET 2021. Et comme j'ai vu un certain JLASSI à vos cotés lors de la dernière réunion.
Et pour votre information, votre 'journaliste' est détenu pour CINQ JOURS et sera transféré au POLE ANTI-TERRORISTES (DES 'JOURNALISTES' QUI MANQUENT D'INFORMATION!!!)
Et il y a un dicton :DITES MOI QUI EST VOTRE AVOCAT.Je vous dirais qui vous etes.

