
Le président de l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), Samir Majoul, a affirmé que la francophonie ne se limitait pas à l'usage d'une langue ou à l'adoption d'une culture bien déterminée. Il a souligné l'importance de questions d'ordre économique et liées au développement afin d'assurer sa pérennité. M. Majoul a estimé que l'espace commun et le langage commun ne suffisaient pas.
Intervenant dans le cadre de l'atelier "Vers l’émergence d’un espace de libre-échange francophone, levier de croissance et d’inclusion" tenu le 20 novembre 2022 dans le cadre du Sommet de la Francophonie, Samir Majoul a indiqué que le secteur privé avait besoin de plus confiance, de la suppression de toutes les barrières à la libre circulation des individus et à la libéralisation de l'économie. Il a, aussi, mis l'accent sur l'importance de l'adoption d'une législation commune et d'un système fiscal commun.
Le président de l'Utica a appelé à encourager et à libérer les investissements et à se focaliser sur les énergies renouvelables afin de faire face à la crise énergétique mondiale. Il a indiqué que la situation énergétique et alimentaire des Etats reflétait leurs souverainetés. Samir Majoul a, aussi, appelé à prêter attention à la jeunesse en Afrique, en estimant qu'il s'agissait d'une richesse devant être exploitée.
L'Utica a indiqué, dans un communiqué du 21 novembre 2022, que le ministre de l'Économie et de la Planification, Samir Saïed, le président du Medef et de l'Alliance des patronats francophones, Geoffroy Roux de Bezieux, le président du conseil des entreprises Vermeg, Badreddine Ouali, le vice-ministère de la Recherche, de l'Innovation et de la Numérisation, Tudor Prisecaru et la présidente de l'association « Tunisiennes fières », Donia Kaouach, étaient présents à cet atelier.
Les intervenants ont abordé plusieurs thématiques, dont la numérisation comme levier du développement, de la solidarité et de l'intégration, la facilitation des déplacements des hommes d'affaires au sein de l'espace francophone, la création de richesse à travers la collaboration et l'intégration et la création d'un contenu et d'un espace d'échange francophones. Ils ont, aussi, évoqué la question de l'intégration de la femme à travers la création d'un réseau de femmes leaders et la garantie aux étudiants, aux jeunes et aux entrepreneurs africains d'un cursus scolaire égalitaire au sein de cet espace en y facilitant la circulation et en soutenant l'apprentissage de la langue française.
S.G
Depuis 60 ans les pays du Maghreb - francophones - n'arrivent à s'entendre et à concrétiser leur union.....
Face à cette réalité, il n'est pas interdit de rêver, Mr Majoul.
je me le demande vraiment.
Manquerait plus que les individus de seconde zone , les beurs et les bananya se baladent librement depuis leur gourbi de pays au sein de l'espace Schengen