
La députée et figure du parti Attayar, Samia Abbou, a déploré l’absence d’avancement au niveau du dossier de l’assassinat de Chokri Belaïd. Elle a estimé que ce dossier était devenu un outil de marchandage et de propagande lors des campagnes électorales. « Qu’est ce qui empêchait le président de la République, Béji Caïd Essebsi, de faire avancer les choses ? Ils ont accusé le mouvement Ennahdha avant les élections pour s’allier à eux par la suite », a-t-elle déclaré.
Invitée le 6 février 2023 par Malek Khaldi à La Matinale sur Shems FM, Samia Abbou a considéré que la magistrature n’était pas indépendante. Elle est, selon elle, victime de harcèlement et de pressions politiques. Elle a indiqué que même du temps de Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice et figure du mouvement Ennahdha, des magistrats avaient été révoqués.
« Depuis le temps de Ben Ali, rien n’a changé. Le système est le même : être au pouvoir, y rester, nommer mes soutiens, accorder des avantages à une certaine partie… L’outil de révocation utilisé représente, à lui seul, une forme de chantage… Les magistrats n’ont plus à subir des pressions ou à recevoir des instructions directes. Ils savent comment trancher dans certains dossiers suivis par le pouvoir… Avant, certains dossiers étaient enfouis en raison des instructions politiques… L’indépendance de la magistrature est un élément essentiel à la transition démocratique… Même l’investisseur aura confiance en ce pays », a-t-elle ajouté.
Samia Abbou a considéré que le chef de l’État, Kaïs Saïed, devait partir. Elle a affirmé que les décisions du président n’étaient pas à la hauteur des sacrifices. Elle a évoqué une renonciation à certains principes dans le cadre de l’annonce des mesures exceptionnelles. Elle a considéré qu’il n’y avait pas de différence entre lui et ceux qui l’ont précédé. Elle a appelé à la tenue d'élections présidentielles anticipées en raison de la promulgation d'une nouvelle constitution. Elle a expliqué que les prérogatives qu’il exerçait ne lui étaient pas accordées en vertu de la constitution de 2014.
« Selon les dispositions transitoires, le président de la République continuera à émettre des décrets et à appliquer le décret n°117 jusqu’à la création d’un nouveau parlement. La constitution n’évoque pas la question de la présidence. Elle ne précise rien à ce sujet. On ne sait pas quand le mandat du président a commencé. On parle de la fin de ce dernier en 2024, mais sur quelle base ? On fait circuler cette information comme s’il s’agissait d’une réalité. Qui a dit ça ? Il exerce selon la constitution de 2022. Il ne peut pas faire appel à la légitimité de la constitution de 2014 en même temps que celle de 2022… Le président n’a jamais annoncé que son mandat prenait fin en 2024… Il a la possibilité, selon la constitution de 2022 de prolonger son mandat. Il lui suffit d’annoncer l’état d’exception et de constater un péril imminent », a-t-elle affirmé.
Samia Abbou a expliqué que Kaïs Saïed était la seule personne habilitée à procéder à cela. Elle a demandé aux médias de donner la parole aux experts et spécialistes en droit constitutionnel afin d'expliquer la situation. Elle a critiqué sa politique de passage en force notant qu’il s’était octroyé les pleins pouvoirs en raison du soutien de l’armée et celui de la police. Elle a rappelé que les participants à la consultation électronique avaient demandé une révision de la constitution et non la promulgation d'un nouveau texte. Elle a, également, affirmé que le chef de l'État a adopté un texte qu'il avait lui-même rédigé et avait mis de côté les propositions de la commission nationale consultative pour une nouvelle République. Elle a déploré les nombreuses fautes accompagnant le premier projet publié lors de la campagne référendaire.
Samia Abbou a estimé que les manœuvres politiques ont conduit le pays à la dérive. Elle a estimé qu’il n’y avait pas de véritable vie politique, mais une guerre autour de la maîtrise du système de Zine El Abidin Ben Ali. Il s’agit d’une guerre visant à avoir le contrôle sur l’administration et sur les institutions de l’État. Elle a considéré que l’annonce des mesures exceptionnelles à la date du 25 juillet 2021 par le président de la République, Kaïs Saïed, aurait pu représenter un changement de paradigme.
« Le prochain parlement sera fragmenté et dépourvu de pouvoir… Le parlement représente l’un des trois pouvoirs en raison de ses prérogatives législatives et fondamentalement de contrôle. Sans contrôle, il n’y a pas d’équilibre entre les pouvoirs… Ce dernier a été totalement annulé… Aucun élu ne pourra contrôler l’activité gouvernementale, faire son travail et dire les choses telles qu’elles sont tout en étant menacé d’être poursuivi pour diffamation ou de voir son immunité levée… Aucun député ne pourra voter selon ses convictions et rester libre en raison du mécanisme de révocation. Si ce mécanisme existait en 2014, seuls les contrebandiers et les corrompus seraient restés au parlement », a-t-elle dit.
Concernant la composition de la prochaine Assemblée des représentants du peuple, elle a assimilé les législatives à des élections municipales. Chaque candidat, selon elle, aurait fait des promesses relatives à sa région. Elle a pointé du doigt le manque de cohésion entre les élus. Elle a conclu que la prise de décision sera assez difficile à faire. Elle a assuré que l’ancienne assemblée fonctionnait normalement malgré les rivalités politiques en raison de l’existence des blocs parlementaires. Elle a expliqué qu’elle se conformait à la position adoptée par le bloc.
« Celui qui a cherché à ne pas créer une cour constitutionnelle a subi les conséquences de cette décision. Je me rappelle que durant la législature de 2013-2019, Ennahdha, Nidaa tounes, l’Union patriotique libre et Afek Tounes représentaient plus de 170 députés. Ennahdha et Nidaa tounes avaient cumulé plus de 145 élus. Ils auraient pu faire passer une cour constitutionnelle, mais ils n’ont pas voulu le faire… Un bloc de 45 députés ne sert à rien dans le prochain parlement… La création d’un bloc par l’initiative « Pour que peuple triomphe » n’est pas une victoire… Nous avions, dans le passé, plusieurs blocs », a-t-elle poursuivi.
Samia Abbou a affirmé que la nouvelle constitution permettait la mise en place des commissions populaires et que chaque groupe de citoyens pouvait créer une structure similaire. Elle a qualifié la chose de très grave. Elle a assuré que le chef de l’État n’était pas différent de ceux qui ont gouverné avant le 25 juillet. Elle a évoqué une mauvaise gouvernance et un népotisme flagrant. La Tunisie, selon elle, ne peut sortir de la crise actuelle qu’en se soumettant aux pressions des bailleurs des fonds tels que le Fonds monétaire international. Elle a estimé que le chef de l’État s’est engagé dans une guerre contre l’UGTT afin de provoquer sa colère avant la mise en place des réformes qu’il finira par appliquer.
S.G
Qui fait "non, non, non, non"
Toute la journée
Elle fait "non, non, non, non"
............
C'est une poupée
Qui fait "non, non, non, non"
Toute la journée
Elle fait "non, non, non, non"
Personne ne lui a jamais appris
Qu'on pouvait dire oui.
Sans même écouter
Elle fait "non, non, non, non"
Sans me regarder
Elle fait "non, non, non, non"
Pourtant je donnerais ma vie
Pour qu'elle dise oui
Pourtant je donnerais ma vie
Pour qu'elle dise oui
Mais c'est une poupée
Qui fait "non, non, non, non"
Toute la journée
Elle fait "non, non, non, non"
Personne ne lui a jamais appris
Que l'on peut dire oui
"Non, non, non, non"
"Non, non, non, non"
"Non, non, non, non, non, non"
Depuis juillet 2021, toute la Tunisie appartient au nouveau Prince de Carthage.
Le peuple tunisien aime et apprécie la soumission (STAKKA).
Quant à la soit disant révolution, c'est du passé.
Une parenthèse qui est déjà refermée car le tunisien est totalement indifférent au machin de démocratie.
Il ne faut pas croire au Père Noël.
Saied est parti pour rester et faire perdurer son pouvoir autocratique.
C'est du pain béni pour un petit universitaire déjà à la retraite.
Pour vivre heureux, pas mieux que crécher à Carthage.
Il faudrait se mettre à l'esprit, que les conditions préalables à la démocratie ne sont pas encore réunies chez nous, et qu'à ce titre, KS ne devrait plus lâcher prise sinon c'est la catastrophe. Il devrait seulement réviser le choix de son équipe, choisir les meilleurs, les plus honnêtes, sans plus.
- Secondo il devient indispensable que les nommés dans les postes clés, tous sans exception, lors de troïka, soient révisés voire annulés, même les recrutés (sudistes dans leur majorité) sans niveau d'instruction dans la fonction publique à Tunis.
le défend ne doit pas t'inviter ni toi ni tes semblable ! La Tunisie a payé cher de votre hypocrisie et opportunisme
Ecrit par A4 - Tunis, le 10 Octobre 2021
Tel un maudit pécheur
Je viens vous avouer
Mon passé de tricheur
Aux actes inavoués
Tel un vil repenti
A genoux je me mets
Je me fais tout petit
Pour me faire pardonner
Car le jour du destin
Désertant les urnes
J'ai brûlé mon bulletin
Restant taciturne
J'ai voulu faire le fou
Faire semblant d'ignorer
L'immense Manitou
L'unique à adorer
Moi, minable terrien
Comptant le temps en jour
Mais ne comprenant rien
Aux éloquents discours
Je m'émeus quand j'entends
Ces mots de vérité
Qui disent que le temps
N'est qu'une éternité
Dans une éternité
Ou même peut-être deux
Nous saurons, hébétés
Les décisions du Dieu
Nous saurons que c'est lui
Qui seul peut décréter
Quand entre lui et lui
Il peut se concerter
Quant à ceux qui veulent
Entamer un dialogue
Il ordonnera seul
D'ouvrir son monologue
Il leur dira, haletant
D'un air désabusé
Quand ça sera l'instant
De lancer les fusées
En attendant cette heure
J'ai un pèlerinage
A faire loin des voyeurs
Au temple de Carthage
Je dois me prosterner
Pour rentrer dans les rangs
Prier et entonner
Que "Rabb'ocop est grand" !
On a remis les compteurs à zéro en Juillet 2021 avec la nouvelle constitution de KS,
Et d'un;
Elections législatives en 2023,les prochaines en 2028,et de deux....
Donc si tout se passe bien,pas d'élections présidentielles avant 2028,hèdhèyè si dans l'intervalle,les pieds nickelés qui vont fouler la nouvelle assemblée au Bardo ne proclament pas la nouvelle Régence de Tunis avec à sa tête Mèwlènè el Emir Kaissrona premier ihèb yohkom wahdou,en échange d'une promesse de garder leur siège à vie......
Si si , vous verrez c'est dans la logique des choses....
"Samia Abbou et Abir Barbou sur leur tête ayant un pot au lait...........Adieu Veaux,vaches,Carthage."*
*Relire la laitière et le pot au lait de La Fontaine.