
Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) est intervenu, mercredi 7 avril 2021, dans l’émission Midi Show sur Mosaïque FM.
Interpellé sur les ateliers organisés par la Centrale syndicale sur la réforme des entreprises publiques, il a nié, indirectement, que ces sessions de dialogue soient un abandon de l’initiative de dialogue national proposée par l’UGTT et qui devrait s’organiser sous l’égide du président de la République.
Évoquant la situation difficile du transporteur national, Tunisair, il a avancé que la conjoncture ne permettait pas d’attendre un dialogue qui prendrait six mois, notant que le choix s’est porté sur les entreprises stratégiques, la Société tunisienne de l'électricité et du gaz (Steg), entre autres.
En novembre, l’UGTT a présenté au président de la République, Kaïs Saïed, une initiative pour lancer un dialogue national dans le but de désamorcer la crise politique qui secoue le sommet de l’Etat et en finir avec le litige qui oppose les deux têtes de l’exécutif. Le chef de l’Etat a donné son feu vert mais rien n’a été fait depuis.
Sami Tahri a souligné que les piliers du dialogue national devraient être fixés en concertation, rappelant les trois grands axes sur lesquels portera cette initiative qui vise, d’une part, à assainir le paysage politique et le stabiliser et, d’autre part, à redynamiser la machine économique et répondre aux revendications sociales.
« Nous sommes en plein blocage », a estimé le syndicaliste notant que la création de la Cour constitutionnelle dans le contexte actuel aggraverait la crise des deux côtés.
Une plénière se tiendra demain pour élire par le Parlement quatre des membres de la Cour constitutionnelle. La moitié des huit autres membres sera, elle, désignée par Kaïs Saïed.
Il convient de noter que les relations entre l’UGTT et le président de la République se sont refroidies après que Kaïs Saïed a reçu l’ancien ministre des Finances, Nizar Yaïch, pour discuter d’une initiative de dialogue avec les jeunes sans en informer la Centrale syndicale.
N.J.


Car à ma connaissance il y a des entreprises publiques étatiques, d'autres semi-etatiques
D'autres à caractère commercial et industriel...
Alors il faut informer le public