
Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, ce lundi 6 juin 2022, la ministre de la Justice, Leila Jaffel.
Le chef de l'Etat, précise un communiqué de Carthage, a rappelé que le service public ne peut être interrompu et souligné la nécessité de recourir aux prélèvements sur salaires et à d’autres mesures "pour que les intérêts des justiciables ne soient plus touchés".
Les magistrats ont entamé aujourd’hui le premier jour de la grève décrétée à l’issue du conseil national tenu en urgence par l’Association des magistrats tunisiens (AMT) à travers tout le territoire tunisien. Des magistrats se sont rassemblés au siège de l’AMT, pour synchroniser les mouvements de protestation à suivre. Une faible activité au sein des tribunaux a été constatée depuis ce matin, tandis que certains magistrats ont annoncé une réussite de la grève à 100%.
Le conseil national convoqué d’urgence par l’Association des magistrats tunisiens (AMT) a voté en faveur de la tenue d’une grève à partir du lundi 6 juin 2022 en guise de protestation contre la révocation de 57 magistrats par décret présidentiel. La grève concerne l’ensemble des institutions judiciaires. La durée a été fixée à une semaine renouvelable. Ainsi, l’ensemble des séances et des services au sein des tribunaux seront suspendus à l’exception de l’obtention des autorisations d'inhumation et les affaires de terrorisme hautement importantes. Un sit-in dans l’ensemble des établissements judiciaires a, également, été approuvé par vote du conseil national.
Les magistrats ont décidé de ne pas se présenter aux postes vacants suite à la révocation de leurs collègues et aux instances régionales relevant de l’Instance supérieure indépendante pour les élections.
Le président de la République a, rappelons-le, annoncé, le 1er juin, la révocation – sans possibilité de recours – de 57 juges, dont le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) dissous par Saïed, Youssef Bouzakher, l’ancien procureur de la République, Béchir Akremi, l’ancien premier président de la Cour de cassation, Taieb Rached et l’ancien substitut du procureur de la République, Sofiene Sliti. Ceux-ci sont accusés, par Kaïs saïed, d’entrave à la justice et plusieurs autres dépassements.
M.B.Z
Et pourquoi pas rester chez vous éternellement, ne vous gênez-vous pas surtout !
Divaguez, à vos loisirs, vue que la paie est assurée.
Mr Kais Saied appliquez la loi ,vous avez tous les outils pour les mettre aux pas.
bénéficier de leurs salaires en faisant la grève, n'ont rien compris.
Toute personne qui refuse de travailler en bloquant les rouages de la justice et des justiciables, ne peut pas recevoir son salaire.
Pas de travail, pas de salaire.
La grève peut être faite en portant un brassard rouge qui signifie leur contestation.
C'est ainsi que font les peuples évolués.
En Tunisie, depuis 2011, les grèves se sont succédées avec la bénédiction de l'UGTT au détriment du pays.
Ronald Reagan et une compagnie aérienne!!!
Va te lamenter ta débilité devant les murailles des Palestiniens.
Tu as entièrement raison. Ce que tu écris est à 100% juste. Mais, as-tu jamais entendu le président de l'Allemagne Frank-Walter Steinmeier ou l'un de ses prédécesseurs, s'emparer de tous les pouvoirs de l'Etat, chasser les Députés du "Bundestag" et bloquer l'entrée de sa coupole en verre à Berlin par deux tanks militaires, mais aussi, enfermer de nuit puis limoger un premier ministre "Bundeskanzler", tout en lui limogeant l'ensemble de ses ministres, puis révoquer les juges et changer tous les dirigeants de l'Etat, par les siens et par ses adeptes?
Pourquoi fais-tu donc la moindre comparaison de cette sauvagerie tiers-mondiste qui trouve lieu en Tunisie, avec les vraies démocraties occidentales. Depuis 2018, que les Gilets jaunes protestent et cassent en France. Emanuel Macron n'a eu recours ni à l'article 80, ni à ses propres décrets présidentiels. C'est parce qu'il n'aura aucun Français avec lui. Non pas comme chez nos esclaves-nés en Tunisie ou dans le monde arabe, qui cherchent toujours des excuses pour leurs propres bourreaux.
La prochaine fois, ne t'arrête plus à "weylon lil Moussallinè".
Vous pensez Steimeier ou Scholtz laissent une belle soeur recruter des hordes d'analphabètes sur les réseaux sociaux pour attaquer l'honneur d'une juge ?
C'est pour cela que tous les abus de pouvoir ayant lieu après le coup d'Etat du 25 juillet dernier, demeureront nuls et non avenus, jusqu'à la restitution de la légalité de l'Etat constitutionnel de la Tunisie.
Une autre solution ne pourra jamais avoir de légalité.
Allah yostir Tounes.
Enfin, le bras de fer entre le pouvoir et une corporation, composante-pilier de notre République, est une réalité.
Cette guerre ouverte, première étape d'un affrontement inévitable, entre un pouvoir théocratique, têtu, incontrôlable,... et une institution indispensable au bon fonctionnement de notre justice est un test hautement significatif quant à la suite de ce bras de fer.
Et il faut s'attendre à un été tunisien chaud, très chaud,...
Face à un président qui gère le pays comme son domaine privé et qui traite la populace comme des bons à rien, il n'y a que la loi de l'obstruction qui s'impose.
Face à ce vide politique, et en s'arrogeant de tous les pouvoirs, ce president hors la loi mène le pays à une guerre civile inévitable.
Il est évident que ce nouveau dictateur ne recule devant rien et son irresponsable n'est au plus à démontrer.
Obstenement, il joue avec le feu et même l'histoire récente ne lui sert pas de leçon.
Il est évident que pour stopper cette hymorragie, cette escalade initiées par un homme malade, entouré par des "conseillers amateurs" et un clan familial qui n'a rien à envier à d'autres, tous ceux qui s'opposent à la mort programmée de notre jeune démocratie doivent agir, initier des mouvements dans la durée et sans avoir peur d'un régime complètement perdu, égaré, prisonnier par ses propres erreurs et errements.
Il est temps pour que cesse cette casse, cette destruction méthodique de notre société et de notre projet démocratique fruit de plus d'un demi-siècle de combat et de lutte contre l'arbitraire, l'injustice, la tyrannie et la dictature.
Il faut agir et persister dans complexe jusqu'à la victoire finale.
Houmet Al Himaa...
Mais ce qui est le plus bizarre c'est cette greve de soutien qui laisse penser que les magistrats ont des choses à cacher et qu'ils ne veulent pas que l'exécutif s'occupe d'eux . Or ce n'est pas une histoire de famille ou le linge sale peut se laver en famille. Il s'agit des droits des citoyens une justice équitable et efficace sans corruption à aucun niveau. Ce ne sont pas les juges du CSM qui vont garantir cela tout seuls l'exécutif a son mot à dire et doit avoir un droit de regard et doit pouvoir châtier directement. La révocation est une étape incontournable du châtiment des fautifs. Le conseil de disciple et les procédures pénales doivent aussi être utilisés dans un ordre clair afin de permettre le cas échéant aux accusés de se défendre.
Ils se seraient retrouvés entassés comme des sardines dans des cellules aussi grises que puantes gardés par des matons aussi sympathiques et avenants que des bouledogues enragés.
On vole les salaires maintenant ?
Et si les magistrats sont corrompus, ne vaut-il pas mieux qu'ils fassent grève.
Comme ça au moins, la corruption n'a plus cours dans les tribunaux !!!
Hein les fachos explicateurs ?
Ou alors la cohérence et vous n'êtes pas fait pour vous croiser !
En attendant les "autres mesures".

